Prendre les choses en main en attendant une nouvelle économie


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La fondation du syndicat du Frites Alors! sur la rue Rachel à Montréal suscite à l’occasion de vives réactions. Je trouve la suivante troublante: elles et ils ont juste à se trouver un autre emploi si elles et ils ne sont pas contents. Je réponds habituellement qu’il faut repenser notre économie. Dans une société plutôt riche comme la nôtre, on ne peut se permettre d’être complaisant à l’égard du fait que 733 700 salarié·e·s occupent des emplois à bas salaire qui ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins, ce qu’on appelle des salaires non viables. Si l’État ne s’occupe pas de la question, il est tout à fait légitime que les travailleurs et travailleuses prennent les choses en main.

Portrait du revenu et de l’emploi des personnes immigrantes


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Au printemps dernier était dévoilée la Politique québécoise en matière d’immigration, de participation et d’inclusion Ensemble, nous sommes le Québec, remplaçant l’Énoncé de politique en matière d’immigration et d’intégration Au Québec pour bâtir ensemble, qui datait de 1990. Cette nouvelle politique guidera dans les années à venir les actions du gouvernement en matière d’accueil des personnes immigrantes. Dans ce contexte, l’IRIS dresse un portrait de la situation économique de ces personnes et de leur participation au marché du travail. Nous mettons en évidence les inégalités vécues par celles-ci pour ensuite souligner les éléments sur lesquels il serait opportun d’agir afin d’améliorer leur sort et celui de leurs familles.

Forum des idées : le PLQ réfléchit déjà aux prochains reculs


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Jeudi s’ouvre le quatrième Forum des idées organisé par le Parti libéral du Québec (PLQ). Durant la fin de semaine, la famille libérale se réunit pour parler d’enjeux sociaux : lutte à la pauvreté, salaire minimum, revenu minimum garanti et comment favoriser une plus grande égalité intergénérationnelle. On ne rêve pas. Le même parti qui en 2012 a déclenché une crise sociale pour aller chercher quelques millions dans la poche des étudiant·e·s et qui, depuis 2014, impose au Québec la plus sévère ronde de compressions en 20 ans veut maintenant redorer son blason. Tant mieux? Oui et non. Évidemment, on ne peut que se réjouir si ces journées impliquent un changement de cap sérieux de la part du gouvernement.

L’auto en libre-service : une solution à développer davantage


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Alors que les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des véhicules sur nos routes ont connu une hausse de plus de 33% depuis 1990, il est assez surprenant de constater l’inaction des différents paliers de gouvernement quand vient le temps de soutenir des solutions alternatives. En fait, même s’ils s’évertuent à nous dire qu’ils veulent régler le problème, ils sont souvent contre-productifs. Un exemple en provenance de la ville de Montréal. Alors qu’à bien des égards l’administration Coderre veut se donner une bonne image environnementale, ses politiques freinent le développement des véhicules en libre-service (VLS), un service qu’on nomme aussi l’autopartage.

Les fédérations médicales ne manquent pas de culot


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Cette semaine, une rare bonne nouvelle nous est venue de Québec. Le gouvernement, son ministre de la Santé en tête, a annoncé son intention d’éliminer les frais accessoires que les médecins exigent de leurs patients en clinique privée. Ces frais illégaux ont été tolérés de nombreuses années, mais il semble bien qu’avec le tollé général que suscitent les augmentations de la rémunération générale de ces mêmes médecins, il devenait de plus en plus difficile de fermer les yeux. Donc voilà, nos distingués médecins ont facturé aux Québécois et aux Québécoises des frais illégaux. Pour vous donner une idée, et selon les données du ministère de la Santé, les médecins facturaient 83 M$ pour des services d’une valeur de 10 à 13 M$.

L’économie : le malade imaginé


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Deux articles ont retenu mon attention dans les derniers jours. Le premier porte sur «l’épidémie silencieuse qui tue les Américaines». Le journaliste de Radio-Canada Yanik Dumont Baron s’est rendu en Oklahoma pour enquêter sur les raisons derrière la baisse récente de l’espérance de vie des Américaines blanches. «Officiellement, relate le journaliste, les experts ne savent pas trop comment expliquer ce recul. Les théories tournent autour de la pauvreté, du manque d’éducation et d’occasions, de l’isolement. Les proches endeuillés parlent de surdose, de suicide, d’alcool; les signes d’un malaise plus profond qui afflige une partie des États-Unis.» Ce qui surprend dans ce reportage, aussi pertinent et instructif soit-il, c’est le fait que le phénomène relaté soit qualifié d’épidémie.

La grève est une décision collective


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Quand on entend parler de grève, il n’est pas rare que les dents se mettent à grincer. Alors que les étudiantes et étudiants ont été relégués au «boycott», pour les autres, on n’hésite pas à parler carrément de «prise d’otage». Alors que les employées et employés de l’hôtellerie étaient en grève le 14 septembre à Montréal et à Québec, j’ai envie de revenir un peu sur ce qu’est, pour vrai, une grève, et les vraies victimes de sa mise en œuvre. Alors qu’un boycott est un geste individuel, la grève est une décision collective. Lorsqu’on choisit de faire grève, c’est un rapport de force qu’on cherche à mettre en place.

Pour en finir avec les mantras de l’«économie du savoir» : vers la création d’un conseil des collèges et d’un conseil des universités?


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Le ministère de l’Éducation mènera des consultations en vue de créer un conseil des collèges, un conseil des universités et une commission mixte de l’enseignement supérieur. Ce billet traite plus spécifiquement de la création d’un conseil des collèges, en soulevant plus généralement le problème des orientations mal avisées qui dirigent les débats sur l’enseignement supérieur depuis plusieurs décennies. S’il y a donc une proposition très concrète à faire, c’est la suivante: qu’un éventuel conseil des collèges ou des universités ait comme tâche première de faire un bilan critique des théories du capital humain, de l’approche par compétences, de l’économie du savoir, de la «gouvernance» du développement dit durable, de l’«assurance-qualité», des hausses de frais de scolarité, etc.

Soirée Relations : le revenu minimum garanti, une mesure de lutte contre la pauvreté ?


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Le Centre justice et foi vous invite à une soirée portant sur le revenu minimum garanti le 28 septembre, de 19h à 21h30, à la Maison Bellarmin (25, Jarry Ouest, Montréal). Les conférencières et conférenciers invités sont Marie-Pierre Boucher, professeure au Département de relations industrielles à l’UQO, Eve-Lyne Couturier, chercheure à l’IRIS, et Serge Petitclerc, analyste politique et porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Le gouvernement du Québec semble vouloir mettre en œuvre un revenu minimum garanti, mais cette mesure servira-t-elle vraiment à lutter contre la pauvreté? Il convient de clarifier certaines zones d’ombre : • Quelles différences y a-t-il entre revenu de base universel et revenu minimum garanti?

La réforme du Code des professions doit aller plus loin


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Le projet de loi n° 98, déposé à l’Assemblée nationale du Québec, donne corps à une réforme du Code des professions du Québec attendue depuis plusieurs années. Le projet de loi aborde les enjeux d’admission aux professions et de formation des professionnel·le·s. Il entend aussi modifier la « gouvernance » du système professionnel, soit l’Office des professions et les ordres professionnels. Il propose notamment d’élargir certains pouvoirs d’enquête de l’Office, d’accroître certains pouvoirs des syndics des ordres, de mieux protéger les dénonciateurs et dénonciatrices et de multiplier les formations en éthique au sein du système professionnel. L’IRIS est d’avis que la réforme proposée du Code des professions ne va pas assez loin et doit offrir des solutions aux problèmes structuraux.

Salaire minimum : quel prix pour la décence?


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Habituellement, on ne parle de salaire minimum qu’une fois par année : le 1er mai quand celui-ci augmente. C’est le moment idéal pour se demander si la hausse est suffisante ou excessive, revenir sur son histoire et son évolution, se questionner si c’est encore une mesure pertinente. Puis, on oublie les emplois précaires, les experts retournent à leurs emplois bien payés et les journalistes passent à un autre sujet. Et pourtant, nous voici au mois d’août à en débattre encore sur toutes les tribunes. Profitons-en! Ce regain d’intérêt s’explique de plusieurs manières.

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Y a-t-il un avenir pour les Olympiques?


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Soyons clairs, j’aime les Olympiques. Sans être un mordu, il me semble que chaque édition nous offre son lot de performances époustouflantes et de grands exemples d’esprit sportif dans un contexte politique souvent complexe. Bien sûr, tout cela est présentement entaché par de nombreux scandales de dopage, tous sports confondus, ce qui montre bien qu’il y a quelque chose de pourri au royaume du Comité international olympique (CIO).

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Pour se sauver de la gentrification, la griffintownisation


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Ainsi donc, pour l’Institut économique de Montréal (IEDM), on devrait applaudir le processus de gentrification qui affecte de nombreux quartiers montréalais. Dans un document de 850 mots qu’il publiait le 15 août, l’Institut concède à demi-mot que ce phénomène peut avoir un effet sur l’accessibilité au logement… mais que ce n’est pas pour autant un problème, puisque dérèglementer le zonage permettrait de tout régler facilement. Ce qui manque à Hochelaga-Maisonneuve, le Plateau Mont-Royal ou Verdun, ce sont des tours de trente étages. Voilà, c’est réglé, on passe à un autre appel.

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La Sentinelle : une succulente exception


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Vous le savez peut-être, une entreprise à but lucratif ne peut pas être partenaire de l’IRIS. La logique est simple: on ne veut pas dépendre d’organisations qui sont guidées par le seul profit pour notre financement. En plus de cette règle, nous avons pris l’habitude de refuser tout argent venant des entreprises privées. J’ai le plaisir de vous annoncer que l’IRIS fait aujourd’hui une exception à cette habitude avec la brasserie Dieu du Ciel!. En effet, les propriétaires de cette brasserie nous ont approchés pour… faire une bière en notre honneur!

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Pétrole et Uber : quand l’État s’aplatit


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Les derniers jours ont été riches en exemples de girouettes politiques. Alors qu’à la conférence de Paris le premier ministre Couillard vantait le côté écologique du Québec et qu’il nous répétait, il y a deux mois, que l’avenir du Québec ne reposait pas sur les hydrocarbures, voilà qu’il propose un projet de loi pro-hydrocarbure pour la politique énergétique. De plus, après des mois de tergiversations sur Uber, durant lesquels il n’a pas appliqué ses propres lois, le gouvernement laisse à la corporation la possibilité d’opérer encore trois mois de plus, le temps de fournir un projet pilote. Bref, sur ces deux sujets, le gouvernement s’est tout simplement aplati.

La nouvelle ère d’une cote de crédit positive


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Peuple, réjouissez-vous! L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a révisé la cote de crédit du Québec. Non, on n’a pas changé la cote elle-même, mais bien sa perspective. Ainsi, nous ne sommes plus A+ stable, mais plutôt A+ positive! Le gouvernement n’en peut plus d’être heureux de cette nouvelle. Et vous? Il est fort à parier que vous ne savez pas trop quoi en penser. D’abord, à part le fait qu’on nous répète sans cesse qu’on devrait se préoccuper de leur opinion, peu de gens comprennent ce qu’est une agence de notation et comment ça fonctionne. Ensuite, qu’est-ce que ça peut bien dire, A+?

On ne s’est pas endetté en faisant l’épicerie


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Est-ce que le Québec vit au-dessus de ses moyens? A-t-on plus de programmes sociaux que ce que l’on peut se permettre? Devrait-on jeter la serviette du filet social et écouter les sirènes de l’austérité? Même si ça permet de générer de beaux compteurs que d’être alarmiste sur la dette publique, la réalité est toute autre. La dernière étude de l’IRIS permet d’identifier les réelles causes de notre endettement collectif.

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Le Québec coincé par ses impôts. Vraiment ?


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«Le Québec coincé par ses impôts» titrait La Presse à la une le 24 mai. Le Québec consacrerait l’équivalent de 13,5% de son Produit intérieur brut (PIB) à l’impôt sur le revenu des particuliers, ce qui placerait celui-ci au 3e rang des pays avancés derrière le Danemark (27,7%) et l’Islande (13,8%). Voilà des statistiques évoquées par l’économiste Luc Godbout au dernier congrès de l’Association des économistes québécois (ASDEQ) à l’appui de sa proposition visant à redéployer la fiscalité pour donner plus de poids aux taxes à la consommation. Qu’en est-il au juste? En soi, oui, la donnée avancée par Luc Godbout est exacte.

Quelles sont les causes de l’endettement public du Québec ?


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Dans l’espace public, il est courant d’affirmer que le Québec est lourdement endetté à cause de programmes sociaux généreux qui lui coûteraient très cher. Par cette étude, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) cherche à vérifier cette affirmation. Cette étude représente la première analyse de la dette du Québec ayant des données comparables entre elles de 1961 à 2008. Nous pouvons conclure que la dette du Québec a été causée d’abord par la diminution des transferts fédéraux (32%) et par la privatisation d’entreprises publiques couplée à la baisse de l’impôt des entreprises privées (30%). La hausse du service de la dette due à de hauts taux d’intérêt réels (21%), les baisses d’impôt aux particuliers (14%) et les hausses de demandes d’aide sociale en temps de crise économique (3%) ont également eu un impact.

Et puis Anticosti, est-ce que c’est rentable ?


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Sans trop faire de bruit, le gouvernement Couillard a rendu publics deux nouveaux rapports de synthèse de l’évaluation environnementale stratégique (EES) sur l’exploitation pétrolière et gazière au Québec. Le premier rapport porte sur l’ensemble de l’exploitation et la consommation des hydrocarbures. Le second est spécifique à l’exploitation d’hydrocarbures sur l’ile d’Anticosti. Sans me prononcer sur l’aspect des connaissances géologiques des documents, il m’apparaît que leurs conclusions supportent deux arguments assez surprenants d’un point de vue économique qui méritent réflexion.

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Le FMI contre le néolibéralisme?


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Dans le plus récent Finance and Development, le magazine du Fonds Monétaire International (FMI), trois chercheurs du FMI signent un texte au titre étonnant: Neoliberalism : Oversold?. Les chercheurs qui, comme à l’IRIS, ont une posture critique face au néolibéralisme depuis un moment vivent toujours une satisfaction un peu malsaine à lire ce genre d’articles. L’envie de crier: «On vous l’avait bien dit!» aux deux lignes, par exemple. Cela dit, le FMI n’a pas, en lui-même, plus de crédibilité aujourd’hui quand il doute du néolibéralisme qu’hier quand il l’imposait dans certains pays de la planète. Il est néanmoins intéressant de voir quels chemins parcourent les chercheurs pour trouver aujourd’hui des défauts à cette doctrine qui hier séduisait tant leur organisation.

Le gaz naturel liquéfié, la dernière mode «verte»


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En termes de transport, le gouvernement libéral s’enthousiasme pour le gaz naturel liquéfié (GNL). Comme son nom l’indique, ce «nouveau» carburant pour véhicule lourd facile à transporter est du gaz naturel qui a été liquéfié, permettant d’importantes réductions d’émission de gaz à effet de serre dans le domaine du transport de marchandises. C’est pourquoi le gouvernement Couillard mise sur cette énergie dans la nouvelle Politique énergétique 2016-2030. On revient à de vieilles habitudes de développement des ressources naturelles alors que bien d’autres possibilités écologiquement et économiquement plus viables s’offrent à nous. Le GNL peut être un outil intéressant, mais au final, la stratégie gouvernementale autour du GNL ressemble plus au mirage qu’au miracle.

SAQ : la vérificatrice générale vise juste sur les problèmes, mais manque le coupable


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La vérificatrice générale a remis le 30 mai un rapport dont un chapitre porte sur la SAQ. Dans ce chapitre elle mentionne que la SAQ ne fait pas tous les efforts nécessaires pour obtenir les meilleurs prix pour les consommateurs. Certains problèmes pourraient être réglés assez simplement par des améliorations des façons de faire de la SAQ. D’autres, par contre, sont liés à un élément fondamental de la SAQ que la VG mentionne, mais dont elle n’explique pas les conséquences: l’appétit du gouvernement pour les dividendes élevés de la SAQ.

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CSN : Une réalité a été complètement occultée.

Les opioïdes tuent de plus en plus


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Au dire de toutes et tous, nous traversons aujourd’hui une épidémie de drogue si grave et répandue que peu de gens en Amérique du Nord pourront y échapper. Si vous pensez que j’exagère, jetez un coup d’œil aux taux de consommation de narcotiques et de mortalité qu’elle provoque, probablement les plus élevés de l’histoire moderne. Certains esprits critiques ont commencé à montrer du doigt le système médical et ses prescripteurs: des médecins et des spécialistes bien intentionnés qui, trop souvent, administrent des opioïdes excessivement puissants dans le but de soulager des douleurs modérées. Or, si on cherche un peu plus loin, on se rend compte qu’un autre facteur important mérite d’être examiné: celui du rapport entre la formation médicale et l’influence exercée par les sociétés pharmaceutiques.

Le fardeau individuel : de l’endettement à la dépression


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Endettement et santé mentale. Faut-il établir un lien entre les deux? Chose certaine, force est de constater que le néolibéralisme a modifié notre rapport à l’un et à l’autre de ces deux thèmes. Dans chaque cas, il a rendu les individus plus isolés et plus vulnérables. La dépression et le burn-out sont plus durs à quantifier que l’endettement des ménages, notamment parce qu’ils restent encore aujourd’hui très tabous. On peut néanmoins les lier eux aussi aux aléas du durcissement socio-économique néolibéral.

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