Plusieurs personnalités, dont Jean-François Lefebvre, demandent l’abandon du REM de la Caisse de dépôt


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Une vingtaine de personnalités du domaine des transports et de l’écologie, dont Jean-François Lefebvre, chargé de cours en planification des transports à l’UQAM, demandent l’abandon du Réseau express métropolitain (REM), le projet de train léger de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et son remplacement par le projet du Parti québécois. Dans une lettre ouverte à paraître dans les journaux samedi, mais que La Presse canadienne a obtenue vendredi, le groupe fait valoir que malgré sa facture «de plus de 7,4 milliards de dollars», le REM ne diminuera pas la congestion routière ni les émissions de gaz à effet de serre (GES), peut-on lire dans un texte publié sur le site de Radio-Canada.

Transition énergétique : on doit faire mieux!


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Depuis avril 2017, Transition Énergétique Québec doit assurer la concertation des efforts et programmes de différents secteurs en vue d’atteindre d’ici 2030 les objectifs de réductions des gaz à effet de serre (GES) fixés l’an dernier par le gouvernement québécois. «Cette transition ne semble pas avoir le même sens pour tout le monde, bien qu’elle soit sur toutes les lèvres.», affirme Laurence Guénette, présidente du Réseau québécois des groupes écologistes. Pour atteindre de tels objectifs, le gouvernement se félicite de s’engager dans ce que l’on appelle la transition énergétique, un terme qui indique que certaines technologies et ressources sont graduellement abandonnées en raison de leur impact sur l’environnement pendant que d’autres sont progressivement développées pour les remplacer.

Le Fonds vert : un vide sidéral


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En début de semaine, nous apprenions que les résultats du Fonds vert étaient cette année une fois de plus décevants. En effet, les 1,23 G$ investis jusqu’à présent n’ont généré qu’une réduction de 613 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES), soit environ 0,7 % (p.13) des émissions totales du Québec. Malheureusement, la réponse à cette autre mauvaise année du Fonds vert reste peu convaincante et semble répéter les erreurs des dernières années.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Coûts et avantages : la gratuité du transport en commun à Montréal


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Depuis quelques années l’idée de rendre le transport en commun gratuit fait son apparition dans diverses municipalités, au Québec comme ailleurs. Cette pratique se veut une manière de revitaliser une municipalité tout en participant à diminuer les gaz à effet de serre (GES) en rendant plus fluide la circulation. Alors que la Ville de Montréal se lance comme défi de réduire de 80% les émissions GES de la collectivité d’ici 2050, les enjeux du transport en commun et du transport actif deviennent prioritaires. Cette fiche socioéconomique de l’IRIS se veut une analyse succincte des conséquences de rendre le transport en commun gratuit pour en faciliter l’accès.

Environnement : l’incohérence au rendez-vous!


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Au cours des dernières semaines, les différentes mesures annoncées par les gouvernements fédéral et provincial illustrent bien combien il est légitime de douter de leur réelle volonté d’effectuer un changement de cap sur les questions environnementales. Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a fait siennes les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) peu ambitieuses du gouvernement Harper. Si l’on veut atteindre les objectifs de l’accord historique de Paris adopté lors de la COP21 en 2015, cette cible doit être considérée comme une valeur plancher qui devra devenir plus contraignante. Et la décision controversée de Justin Trudeau d’aller de l’avant sur les questions d’oléoduc sans le consentement éclairé des nations autochtones va à l’encontre de ses engagements électoraux sur le mode de gouvernance et la réconciliation avec les premiers peuples du Canada.

La gestion du Fonds vert dénoncée : des groupes doutent qu’il serve réellement à réduire les émissions GES


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Plusieurs organismes environnementaux déplorent le manque de transparence du Fonds vert et réclament des changements. Le Regroupement national des Conseils régionaux en environnement (RNCREQ) a été le premier mardi à exiger des modifications dans la gestion du Fonds vert, tandis que d’autres organisations reviendront à la charge durant la semaine, en commission parlementaire sur l’étude du projet de loi 102, qui porte notamment sur la gouvernance du Fonds vert. En résumé, 481 millions de dollars du Fonds vert seront versés d’ici à 2020 dans des programmes du ministère des Transports, par l’entremise du Fonds des réseaux de transport terrestre (FORT), sans qu’on puisse savoir s’ils serviront réellement à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’auto en libre-service : une solution à développer davantage


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Alors que les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des véhicules sur nos routes ont connu une hausse de plus de 33% depuis 1990, il est assez surprenant de constater l’inaction des différents paliers de gouvernement quand vient le temps de soutenir des solutions alternatives. En fait, même s’ils s’évertuent à nous dire qu’ils veulent régler le problème, ils sont souvent contre-productifs. Un exemple en provenance de la ville de Montréal. Alors qu’à bien des égards l’administration Coderre veut se donner une bonne image environnementale, ses politiques freinent le développement des véhicules en libre-service (VLS), un service qu’on nomme aussi l’autopartage.

Cimenterie et coke de pétrole : plus de rejets polluants que prévu


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La cimenterie de Port-Daniel constitue le projet le plus polluant en construction au Québec. Elle pourrait émettre jusqu’à 1,76 million de tonnes de gaz à effet de serre chaque année, ajoutant ainsi 10% au total des émissions de GES du secteur industriel québécois. Certes, la combustion du charbon et la cuisson de la pierre calcaire génèrent, dans toute cimenterie, du dioxyde de carbone. Dans le cas de la cimenterie de Port-Daniel, on doit souligner les conséquences de l’utilisation du coke de pétrole comme combustible. Il s’agit d’un «déchet de raffinerie» généré lors de la production de pétrole issu des sables bitumineux.

Plan Climat Canada : l’indispensable moratoire sur les sables bitumineux


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Cette note de l’IREC présente le moratoire sur la mise en œuvre des projets d’exploitation des sables bitumineux comme un choix éthique essentiel de la part du Canada pour atteindre les objectifs de réduction de la Conférence de Paris (COP 21). Ce moratoire ne signifierait pas la fin de l’exploitation du pétrole mais bien plutôt le renoncement à maintenir la croissance de son exploitation. L’année 1990 est l’année de référence universelle permettant de comparer l’effort de chacun des pays partenaires dans la lutte aux changements climatiques. C’est un choix établi depuis la parution du premier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), produit en cette même année 1990.

Marche des Peuples pour la Terre Mère en Gaspésie


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Les Gaspésiennes et Gaspésiens doivent se mobiliser sinon des projets aux conséquences potentiellement néfastes se réaliseront en Gaspésie.  Des forages avec ou sans fracturation pour pétrole et gaz sont déjà autorisés; un transport de pétrole sale de l’ouest par train jusqu’à Belledune dans la Baie-des-Chaleurs et le transbordement de ce pétrole sur de mégas pétroliers est déjà autorisé par le Nouveau-Brunswick; une mégacimenterie alimentée au charbon et qui produira 2 millions de tonnes de gaz à effet de serre par année se construit chez nous sans consultation comme le prévoit la loi. Il y aura une marche de 40 jours en Gaspésie pour les peuples de la terre qui partira d’Amqui à la fin de mai.

Le transport en commun comme solution à la relance économique et à la crise environnementale au Québec


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Entre 2014 et 2024, le gouvernement québécois prévoit investir 90,3 G$ en infrastructures au Québec, une part importante de ce plan allant au développement du réseau routier du Québec. Parallèlement, le gouvernement tente de mettre en place une nouvelle politique visant une diminution de gaz à effet de serre (GES) de 37,5% d’ici 2030. Considérant que le Québec ne fabrique pas d’automobiles alors qu’il possède une industrie florissante du transport en commun, un soutien au transport en commun plutôt qu’à la voiture semble une option plus porteuse. La présente note socio-économique de l’IRIS détaille les avantages d’une telle stratégie en comparant l’effet sur l’économie et sur l’environnement d’un investissement de 9 G$ sur 10 ans (soit 10% de son plan actuel d’infrastructures) dans le secteur de la construction routière et dans celui du transport en commun.

Sortir du pétrole… et de l’automobile


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Le souvenir de la COP 21 a plané au-dessus du plus emblématique des salons automobiles nord-américains, qui s’est déroulé la semaine dernière à Detroit au Michigan. À Paris, il y a un mois, la 21e Conférence des Parties sur les Changements climatiques s’était achevée sur la promesse formulée par les pays participants de limiter leur impact sur le climat grâce à une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Bien qu’il faille reconnaître les côtés positifs de cet accord, il faut aussi impérativement garder à l’esprit que c’est seulement en revoyant de manière radicale nos modes de production et de consommation que l’on peut espérer éviter des bouleversements climatiques désastreux.

Inclure les travailleuses et les travailleurs, une nécessité dans la transition vers une économie verte


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Lors de sa participation à la commission parlementaire des transports et de l’environnement, la CSN a appuyé sans réserve l’introduction d’une cible minimale de réduction par rapport au niveau de 1990, de 37,5% des gaz à effet de serre (GES) du Québec d’ici 2030, tout en réaffirmant la nécessité d’inclure les travailleuses et les travailleurs dans la transition vers une économie verte. Dans un contexte où les changements climatiques font craindre le pire pour la survie de l’humanité, la CSN est d’avis que les questions environnementales doivent prendre une place de plus en plus importante dans l’évaluation des choix qui s’offrent à la population du Québec.

Le pétrole de l’île d’Anticosti : une bonne affaire pour les Québécois ?


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Depuis quelques années, les promoteurs pétroliers et le gouvernement du Québec étudient la possibilité d’améliorer la situation économique du Québec grâce à l’exploitation du pétrole d’Anticosti. Le pétrole de schiste permettrait d’élever le produit intérieur brut (PIB), de créer des emplois dans une région qui en a besoin, d’améliorer le solde commercial du Québec et de fournir des redevances importantes. Cependant, plusieurs opposants au projet voient dans l’exploitation de ce pétrole – polluant et difficile à exploiter – un danger pour l’atteinte des cibles québécoises de diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’inquiètent des effets sur la biodiversité de ce joyau territorial qu’est l’île d’Anticosti.

Le Canada peut réduire sa dépendance aux GES, selon des universitaires


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Selon un groupe de 59 universitaires canadiens, le moment est venu, pour le pays, de revoir la façon dont il produit et consomme l’énergie afin de ne plus être dépendant des combustibles fossiles. Le rapport Agir sur les changements climatiques, auquel ont collaboré des scientifiques, des économistes, des ingénieurs, des sociologues, des architectes et des philosophes provenant des 10 provinces canadiennes, a été publié mercredi. Il a été rédigé afin d’influencer le débat public en vue de la rencontre sur les changements climatiques qui se déroulera à Paris en décembre.

Lire la suite du texte de La Presse canadienne.

Climat : changer de cap


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Alors que le gouvernement libéral entreprend des consultations en vue de déposer à l’automne sa politique énergétique pour 2016-2025, le bulletin d’Attac-Québec a demandé à Roger Lanoux, qui a coprésidé la Commission sur les Enjeux énergétiques du Québec, de rappeler quels défis attendent le Québec si nous voulons réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et faire face à nos responsabilités historiques. Dans un autre article, Dominique Bernier montre que les accords de libre-échange, parce qu’ils font prédominer le droit des investisseurs, empêchent la prise en compte des questions environnementales et rendent impossible la prise en charge efficace de la crise écologique.