Ottawa précise sa stratégie sur la propriété intellectuelle


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Le gouvernement fédéral a dévoilé de nouvelles mesures sur la propriété intellectuelle en cherchant à améliorer la performance du Canada dans un secteur critique de l’économie. La propriété intellectuelle consiste à détenir, protéger et générer des bénéfices à partir d’une idée dans un secteur donné par l’entremise d’actifs intangibles comme les brevets, les marques déposées et les droits d’auteur. Le ministre fédéral du Développement économique, Navdeep Bains, a qualifié la propriété intellectuelle de plus précieux actif d’affaires dans l’économie du savoir. Dans le plus récent budget fédéral, le gouvernement libéral a prévu environ 85 millions sur cinq ans pour cette stratégie.

Quel équilibre entre la démocratie, les marchés et l’environnement ?


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Les entreprises privées (et plusieurs politiciens) nous promettent que l’économie et l’environnement ne sont pas en compétition et qu’il est ainsi possible de les développer en harmonie. À les écouter, il suffirait de les laisser libre d’agir. La survie de la planète n’est-elle pas à l’avantage des profits? L’entreprise privée, naturellement, irait donc vers des choix durables et responsables. L’actualité récente tend pourtant à prouver le contraire. En mars dernier, on apprenait que Ristigouche gagnait son combat contre la compagnie Gastem qui la poursuivait pour 1 M$. Le petit village avait adopté une réglementation interdisant les forages à une certaine distance des puits artésiens afin de protéger son eau potable, ce que l’entreprise gazière contestait devant les tribunaux.

L’économie québécoise se porte bien! Oui, mais…


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Le Parti libéral du Québec publiait le 24 août dernier sur son site Web «7 bonnes nouvelles pour le Québec à découvrir et à partager». C’était quelques jours avant que la campagne en vue de l’élection partielle dans la circonscription de Louis-Hébert ne soit déclenchée. Parmi ces «bonnes nouvelles», qui portent sur la situation de l’emploi et de l’économie dans la province, on mentionne que le taux de chômage est à son plus bas, que le nombre d’assistés sociaux a connu une baisse «historique», que le PIB «connaît sa meilleure progression de début d’année en 15 ans » et que « c’est au Québec que les hausses de salaire seront les plus importantes l’an prochain».

Les éléments pour le développement d’une économie biosourcée : une définition, une vision


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La transition énergétique et écologique de l’économie passe par la réduction de la production et de l’utilisation des énergies fossiles. Les plus optimistes pensent même possible l’élimination quasi totale du recours à ces sources d’énergie d’ici quelques décennies. Cela ne veut pas dire que les molécules issues du pétrole et de ses dérivés disparaitront de l’usage, mais qu’elles cesseront d’être utilisées à des fins énergétiques. Cela signifie très certainement, cependant, qu’à une économie du pétrole doit succéder une économie dont la base énergétique sera celle des énergies renouvelables. Dans ce contexte, la question du choix des sources énergétiques renouvelables de remplacement doit être envisagée dans une problématique large, car le choix de ces sources, les diverses combinaisons possibles de leur exploitation, renvoie à des conceptions de la structure économique à mettre en place.

L’agriculture et la foresterie dans l’Est-du-Québec : matériaux pour préparer l’avenir


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Le rapport de recherche de l’IREC, rédigé par François L’Italien, David Dupont et Robert Laplante, apporte des solutions pour jeter les bases d’une nouvelle croissance et d’un autre développement en agriculture dans l’Est-du-Québec. Il ne faut pas seulement conserver les fermes existantes: il faut prendre les moyens pour en avoir davantage. L’agriculture peut regagner une place beaucoup plus importante dans la ruralité de l’Est-du-Québec, mais aussi de toutes les régions rurales, à la condition de créer de nouveaux liens et de jouer un rôle accru dans l’économie locale et régionale. Les années qui viennent seront cruciales. Les rencontres que nous avons faites avec les passionnés d’agriculture et de foresterie laissent espérer que le milieu sera à la hauteur des défis que lui pose son présent et que lui inspire l’avenir que les communautés veulent bâtir.

Salon du livre de Montréal : causerie avec Ianik Marcil et Claude Vaillancourt


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Lectures croisées avec Ianik Marcil, au sujet de son livre Les Passagers clandestins (Somme Toute), et Claude Vaillancourt, au sujet de L’âge économique (M éditeur) au Salon du livre de Montréal, Place Bonaventure, le samedi 19 novembre à 14h45, dans l’Agora. L’économie et la culture ne semblent pas toujours faire bon ménage. Pourtant, la création et la diffusion artistiques sont contraintes par des considérations financières. Inversement, le développement économique s’appuie en partie sur la vitalité créative d’une société. Comment concilier les deux? En quoi l’idéologie économique dominante nuit-elle à la culture? Animation: Dominic Tardif.

Le 4 à 7 de la parité en culture, en politique et en économie


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Qu’ont en commun les milieux décisionnels de la culture, de la politique et des affaires? Ils comptent bien peu de femmes dans leurs rangs. Voilà pourquoi des femmes de ces milieux débattront ensemble des enjeux et des solutions pour parvenir à la parité, et ce, dans une perspective de diversité le mercredi 16 novembre à 16h à la librairie Zone libre, 262 Sainte-Catherine Est à Montréal. Ce débat est présenté par l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF) et par le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD).

Étudiants étrangers : pourquoi nous quittent-ils ?


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Chaque année, le Québec va chercher ses immigrants aux quatre coins du monde, en faisant des efforts pour privilégier les mieux qualifiés, les plus susceptibles de s’intégrer, de parler français, de trouver un emploi. Et pourtant, il a sous la main, ici même, un grand nombre d’immigrants potentiels ayant déjà toutes ces qualités… et il les laisse filer! C’est insensé! L’étude dévoilée mercredi par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain sur la contribution des universités à l’économie nous rappelle que les étudiants étrangers convergent en effet en très grand nombre au Québec, principalement à Montréal où ils représentent pas moins de 15% de la population estudiantine.

L’économie : le malade imaginé


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Deux articles ont retenu mon attention dans les derniers jours. Le premier porte sur «l’épidémie silencieuse qui tue les Américaines». Le journaliste de Radio-Canada Yanik Dumont Baron s’est rendu en Oklahoma pour enquêter sur les raisons derrière la baisse récente de l’espérance de vie des Américaines blanches. «Officiellement, relate le journaliste, les experts ne savent pas trop comment expliquer ce recul. Les théories tournent autour de la pauvreté, du manque d’éducation et d’occasions, de l’isolement. Les proches endeuillés parlent de surdose, de suicide, d’alcool; les signes d’un malaise plus profond qui afflige une partie des États-Unis.» Ce qui surprend dans ce reportage, aussi pertinent et instructif soit-il, c’est le fait que le phénomène relaté soit qualifié d’épidémie.

L’âge économique : priorité à l’économie aux dépens de la justice et de la solidarité


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Publié chez M Éditeur, L’âge économique, nouveau livre de Claude Vaillancourt, président d’ATTAC-Québec, dénonce la priorité absolue accordée à l’économie dans notre société, aux dépens de valeurs aussi précieuses que la justice et la solidarité ainsi que d’autres savoirs et perspectives nécessaires à l’évolution humaine. «L’économie nous est présentée comme une puissance, une force incontournable, une vérité indéniable à laquelle on doit tout sacrifier. Ce serait la voie de la raison, la seule logique pragmatique et implacable pour guider au mieux les moindres décisions concernant toutes les sphères de notre vie ; elle devient une obsession.»

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Économie et externalités : Les profits et les pertes dont on ne parle pas


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Contrairement à certaines idées reçues au sujet de la science économique, celle-ci n’est pas nécessairement insensible aux préoccupations d’ordre environnemental et social, au bien-être des individus, de la faune, de la flore et de la société prise dans son entièreté. En effet, beaucoup d’économistes essaient d’intégrer autant que possible diverses formes de valeur dans les modèles et les discours économiques. Dans ce billet, nous présentons le concept «d’externalité» qui permet cette intégration importante d’objectifs non-monétaires en économie, surtout lorsqu’il est question de politiques publiques et d’évaluation de projets économiques.

Lire la suite du blogue de l’IRIS.

Les étudiants étrangers, un apport inestimable au développement du Québec


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Les universités québécoises participent à l’avancement des connaissances, favorisent l’innovation et s’inscrivent dans les grands réseaux mondiaux du savoir. Collectivement, elles attirent plus de 30 000 étudiants de l’extérieur du Canada qui contribuent à l’ouverture sur le monde de leurs confrères québécois. Aux cycles supérieurs, leur impact est d’autant plus manifeste qu’ils représentent un étudiant sur cinq à la maîtrise et un sur quatre au doctorat. Pendant leur séjour parmi nous, les étudiants étrangers participent activement à notre économie en y injectant 1 milliard de dollars en dépenses de toutes sortes.

Lire la suite de l’avis de l’Assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec.

L’économie pour tout le monde


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Trop souvent, l’économie est présentée de façon à peu près incompréhensible pour la plupart des gens. Les termes économiques, les données présentées et même les problèmes actuels abordés semblent faire partie d’un autre monde où se rencontreraient des mots compliqués et des chiffres astronomiques. D’aucuns diront qu’il s’agit pourtant bel et bien de la réalité économique de nos sociétés contemporaines. Comme elles sont de plus en plus complexes, on les comprendrait par des formules mathématiques de plus en plus abstraites, et les statistiques devraient être de plus en plus imposantes; etc.  Nous ne partageons pas ces prémisses. Pour nous, il semble beaucoup plus intéressant de comprendre l’économie à partir de la question de la production.

CSN : Québec doit convoquer un large débat public sur la fiscalité et les finances publiques


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Dans le cadre des consultations prébudgétaires du ministre des Finances et de l’Économie, M. Nicolas Marceau, la Confédération des syndicats nationaux a plaidé pour que le gouvernement tienne un large débat public sur l’ensemble des questions touchant la fiscalité, les finances publiques et la pérennité des programmes sociaux.

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Le Québec doit améliorer sa productivité, vraiment?


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Plusieurs commentateurs s’inquiètent souvent de la trop faible productivité de l’économie québécoise, une meilleure productivité étant supposée générer ou maintenir des emplois de qualité et améliorer la rémunération de tout le monde. Cependant, la réalité n’est pas si simple, les gains de productivité ne se sont pas traduits en une augmentation équivalente de la rémunération des salariées et salariés québécois, soutient Philippe Hurteau de l’Institut de recherche et d’information socio-économiques.

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