La campagne d’image de Dara Khosrowshahi, nouveau PDG d’Uber analysée par Nadia Seraiocco


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Américano-iranien de confession musulmane et de famille aisée, neveu du fondateur de Future Shop, issu du secteur bancaire et ancien PDG de l’agence de voyages en ligne Expedia, il a pris la relève du controversé Travis Kalanick à la tête d’Uber. Il est chargé de polir l’image de l’entreprise technologique, critiquée pour encourager le harcèlement psychologique chez ses employés et ses pratiques commerciales, entre autres. La chargée de cours Nadia Seraiocco, spécialiste en nouveaux médias, fait le portrait de Dara Khosrowshahi au micro de Catherine Perrin, à l’antenne de Radio-Canada.

Les masques sont tombés : les taxieurs s’appauvrissent


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Le gouvernement et Uber ont joué mercredi soir le dernier acte d’une mauvaise comédie en fixant, derrière des portes closes, les conditions d’appauvrissement des propriétaires et chauffeurs de taxis et de limousines du Québec. Le Regroupement des travailleurs autonomes Métallos (RTAM-Métallos) dénonce le projet-pilote, qu’il qualifie de trahison envers des travailleurs ayant investi de bonne foi dans un système de permis et de quotas mis en place par le gouvernement du Québec. «Les masques sont tombés, déclare Benoit Jugand. Les chauffeurs ne sont pas dupes. Ils savent que la valeur de leur permis diminuera, ils savent qu’ils ne seront pas compensés, ils savent qu’Uber viendra leur voler le pain de la bouche aux heures les plus achalandées et ils savent que ce n’est pas équitable.»

Pétrole et Uber : quand l’État s’aplatit


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Les derniers jours ont été riches en exemples de girouettes politiques. Alors qu’à la conférence de Paris le premier ministre Couillard vantait le côté écologique du Québec et qu’il nous répétait, il y a deux mois, que l’avenir du Québec ne reposait pas sur les hydrocarbures, voilà qu’il propose un projet de loi pro-hydrocarbure pour la politique énergétique. De plus, après des mois de tergiversations sur Uber, durant lesquels il n’a pas appliqué ses propres lois, le gouvernement laisse à la corporation la possibilité d’opérer encore trois mois de plus, le temps de fournir un projet pilote. Bref, sur ces deux sujets, le gouvernement s’est tout simplement aplati.

Florent Michelot se penche sur «l’économie du partage» : Uber ou l’encéphalogramme législatif plat


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Trois jours après le dépôt du projet de loi 100 par le ministre des Transports, Jacques Daoust, qui, en pratique, revient à interdire Uber, les militants du PLQ ont forcé le premier ministre et son gouvernement à un curieux rétropédalage, soutient le chargé de cours en sciences politiques Florent Michelot. En clôture du conseil général du parti Philippe Couillard a annoncé un «chantier sur l’économie du partage». Uber et tant d’autres compagnies qui ont émergé ces dernières années autour du Web participatif ont contribué à structurer une économie souterraine. Ainsi, le phénomène a permis à des entreprises de s’engouffrer, au nez et à la barbe de la puissance publique, dans des champs d’activités souvent hyper réglementés.

Uber utilise des méthodes qui soulèvent un problème éthique, selon Sophie Boulay


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Uber paie la firme de sondage CROP pour inciter les Québécois à appeler les élus afin de faire pression sur le gouvernement Couillard, a appris Le Journal de Montréal. La chargée de cours au Département de communication sociale et publique Sophie Boulay évite de parler d’astroturfing (désinformation populaire planifiée), mais admet qu’il s’agit d’une «zone gris foncé». «Ça pose une question de transparence, car on ne sait pas que la voix citoyenne est stimulée par Uber», affirme la spécialiste.

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Six observations de l’IRIS sur Uber


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Uber, c’est un joli nom. Mais s’il faut concéder une chose à cette puissante entreprise transnationale, c’est son habilité pour les relations publiques. Les porte-paroles d’Uber sont jeunes, dynamiques et toujours gentils. Même Eugénie Bouchard aime Uber. L’entreprise a vite compris qu’elle pouvait séduire des générations de nouveaux consommateurs et consommatrices en se faisant le porte-étendard d’une avancée technologique d’une infinie coolness qui vient, lentement mais sûrement, supplanter les vieux et dispendieux chauffeurs de taxi qui, on s’en doute, auront tôt fait de rejoindre les calèches dans le Vieux-Québec. Mais qu’est-ce qu’on trouve derrière ces porte-paroles souriants et ces applications stylisées ?