Bannir les véhicules à combustion : pourquoi pas au Québec ?


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En juillet de l’an dernier, la France et la Grande-Bretagne ont fait les manchettes de l’actualité en annonçant, à quelques jours d’intervalle, leur engagement à bannir les véhicules à combustion interne (VCI) du marché des véhicules neufs, à l’horizon de 2040. Ces pays n’étaient pas les premiers à s’engager dans cette voie puisque la Norvège et les Pays-Bas les avaient précédés en prenant un tel engagement sur un horizon encore moins éloigné (2025 dans le cas de la Norvège). Néanmoins, un tel engagement de la part de deux des plus grandes économies du monde (5e et 6e selon les classements actuels), de surcroît des économies où se trouvent de puissants lobbys du secteur automobile, cela représente certainement un pas important, un signe indéniable du début de la fin de l’ère de l’utilisation des énergies fossiles dans les transports.

Grand rassemblement Sortons la Caisse de la bulle du carbone, le 8 septembre


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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) investit une part significative de l’épargne des Québécois(es) dans les énergies fossiles. Ces investissements sont incompatibles avec l’Accord de Paris, avec la science du climat, et avec les droits autochtones. Ils sont aussi de plus en plus risqués alors que la transition énergétique s’accélère, que les énergies renouvelables ont le vent dans les voiles, et que les actifs de combustibles fossiles sont déjà –ou en voie d’être– fortement dévalués. Profitons de la rencontre des experts internationaux sur le climat à Montréal du 3 au 9 septembre pour demander à la CDPQ de retirer ses investissements des énergies fossiles.

Donald Trump et l’énergie : le pire n’est jamais sûr…


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En 2008, le parti républicain américain avait fait de l’extraction tous azimuts (le fameux « Drill, baby, drill ») un des slogans de la campagne présidentielle d’alors. En 2016, Donald Trump aura poussé bien plus loin la revendication d’un recours décomplexé aux énergies fossiles, au déploiement des infrastructures de leur transport (notamment le projet Keystone XL acheminant le pétrole issu des sables bitumineux d’Alberta jusque dans le Golfe du Mexique), le tout sur un fond d’un climato-scepticisme qui, énoncé sans retenue, confine au climato-négationniste. Mais, plutôt que de se référer aux propos d’estrade pour anticiper la politique du président élu, sans doute est-il préférable de se reporter au site de campagne où l’énergie est placée sous le sceau de «l’indépendance» (dans la rubrique «Making America Secure Again») Et plutôt que d’analyser la cohérence interne de ce programme (retour du charbon et qualité de l’air feront mauvais ménage…), tentons d’esquisser quelques observations sur la faisabilité des grands objectifs d’exploitation accrue des ressources fossiles.

Les éléments pour le développement d’une économie biosourcée : une définition, une vision


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La transition énergétique et écologique de l’économie passe par la réduction de la production et de l’utilisation des énergies fossiles. Les plus optimistes pensent même possible l’élimination quasi totale du recours à ces sources d’énergie d’ici quelques décennies. Cela ne veut pas dire que les molécules issues du pétrole et de ses dérivés disparaitront de l’usage, mais qu’elles cesseront d’être utilisées à des fins énergétiques. Cela signifie très certainement, cependant, qu’à une économie du pétrole doit succéder une économie dont la base énergétique sera celle des énergies renouvelables. Dans ce contexte, la question du choix des sources énergétiques renouvelables de remplacement doit être envisagée dans une problématique large, car le choix de ces sources, les diverses combinaisons possibles de leur exploitation, renvoie à des conceptions de la structure économique à mettre en place.

Énergies fossiles : l’Université de Sherbrooke invitée à imiter Laval


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Des étudiants interpellent les candidats à la course au rectorat de l’Université de Sherbrooke afin que l’institution retire ses investissements des énergies fossiles, comme l’a annoncé l’Université Laval récemment. Ils se sont regroupés pour lancer le mouvement Solidarité étudiante contre les oléoducs, un comité qui regroupe une soixantaine d’étudiants de plusieurs facultés.

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L’Université Laval s’éloigne des énergies fossiles


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L’Université Laval s’engage à retirer ses investissements du secteur des énergies fossiles, une première pour une université canadienne. Mais même si le mouvement de désinvestissement prend de plus en plus d’ampleur à l’échelle de la planète, les autres universités québécoises tardent à s’engager sur cette voie, a constaté Le Devoir. L’établissement agit ainsi de façon «responsable» par rapport à la crise des changements climatiques, en plus de miser sur «un meilleur rendement à long terme» en optant pour des investissements dans les énergies renouvelables, selon le vice-recteur exécutif et responsable du volet développement durable, Éric Bauce.

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Transition énergétique : besoin d’une agence autonome


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Dans le bras de fer entre le gouvernement, l’opposition et les groupes intéressés de la société civile autour des enjeux de politique énergétique du projet de loi 106, c’est le volet des énergies fossiles qui a pris toute la place du débat public, laissant dans l’ombre la stratégie gouvernementale de transition. Dans cette note d’intervention de l’Institut de recherche en économie contemporaine, nous mettrons donc l’accent sur la création de Transition énergétique Québec (TEQ), l’aspect le plus positif du projet de loi 106, qui est en même temps au cœur du scénario de transition énergétique que nous avons récemment présenté dans un rapport de l’IREC.

Synthèse sur les enjeux de politique industrielle : transition énergétique et renouvellement du modèle québécois de développement


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Ce rapport synthèse de l’IREC sur les enjeux de politique industrielle vient faire le point sur les travaux que nous avons réalisés au cours des dernières années et sur les réactions et réflexions qu’ils ont suscités dans divers milieux, en particulier dans le monde syndical. Plusieurs constats justifient, à nos yeux, cet exercice: d’abord celui qu’une certaine urgence s’impose pour aller au-delà de la politique actuelle, qui ne donne guère de fruits; ensuite, que des efforts substantiels s’imposent à court terme pour rendre les secteurs manufacturiers plus résilients avant l’inévitable retour de la «maladie hollandaise» (puisque rien ne semble avoir changé dans la stratégie économique canadienne envers les énergies fossiles); à ces constats s’ajoute la nécessité pour le Québec de maintenir sa capacité concurrentielle alors qu’un peu partout sur le continent les gouvernements ont lancé des stratégies de reconversion industrielle et plusieurs devancent désormais un Québec qui prend du retard; enfin, parce que le Québec et son gouvernement ont les pouvoirs, les moyens, mais aussi l’expertise pour mettre en œuvre une politique industrielle audacieuse.

L’économie : le malade imaginé


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Deux articles ont retenu mon attention dans les derniers jours. Le premier porte sur «l’épidémie silencieuse qui tue les Américaines». Le journaliste de Radio-Canada Yanik Dumont Baron s’est rendu en Oklahoma pour enquêter sur les raisons derrière la baisse récente de l’espérance de vie des Américaines blanches. «Officiellement, relate le journaliste, les experts ne savent pas trop comment expliquer ce recul. Les théories tournent autour de la pauvreté, du manque d’éducation et d’occasions, de l’isolement. Les proches endeuillés parlent de surdose, de suicide, d’alcool; les signes d’un malaise plus profond qui afflige une partie des États-Unis.» Ce qui surprend dans ce reportage, aussi pertinent et instructif soit-il, c’est le fait que le phénomène relaté soit qualifié d’épidémie.

McGill doit sortir des énergies fossiles


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Cette semaine, des étudiantes et des étudiants demanderont au Conseil des gouverneurs de l’Université McGill que l’Université s’engage à cesser tout investissement, en ce qui a trait à son fonds de dotation, dans les entreprises directement impliquées dans le développement des sables bitumineux, et à terme, dans l’industrie des combustibles fossiles dans son ensemble. Cette requête, qui se présente comme une pétition, est le fruit d’une recherche poussée ayant un immense appui dans la communauté.

Lire la suite du texte du Devoir.