Cannabis : l’État contre le marché noir


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Récemment nous avons appris que six producteurs de cannabis ont conclu une entente avec la Société québécoise du cannabis (SQC), la filiale qui aura la tâche de distribuer la marijuana pour la SAQ. Cette production est évaluée à environ 62 000 kg de cannabis annuellement. Même s’il s’agira de «la plus grande vente mondiale de cannabis légal» jamais réalisée dans le monde, s’interroger à savoir si c’est suffisant nous apparait justifié. L’an dernier nous avons réalisé une étude qui se basait sur les données officielles du Colorado et qui estimait le marché du cannabis récréatif légal québécois à 1,33 G$ (p.16). 

Exclusion du personnel de la SAQ à la Société québécoise du cannabis : la ministre fait volte-face


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Lors de la présentation de la CSN à la commission parlementaire, la ministre Charlebois a fait volte-face en annonçant que le projet de loi 157 sera amendé pour permettre aux employé-es de la SAQ de travailler dans l’éventuelle Société québécoise du cannabis, une demande formulée par la CSN. Nous suivrons attentivement l’évolution de ce dossier. Nous vous invitons à consulter la présentation du président de la CSN, Jacques Létourneau, lors de la commission parlementaire.

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Création de la Société québécoise du cannabis : la CSN dénonce l’exclusion du personnel de la SAQ.

L’État doit assumer pleinement son rôle, selon la CSQ.

Je signe pour la consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux : la fin du gaspillage


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La campagne Verre : la fin du gaspillage a été lancée le 8 décembre par 3 organisations syndicales pour instaurer une consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux vendues par la Société des alcools du Québec (SAQ). Le samedi 9 décembre, des membres de ces 3 organisations, soit la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec FTQ) et le Syndicat des Métallos (FTQ), étaient devant une vingtaine de succursales de la SAQ au Québec avec une pétition, question d’inviter les Québécois à «signer pour la consigne». Pour l’heure, seulement 14% du verre placé dans les bacs ou les sacs de recyclage par les citoyens est bel et bien recyclé.

Encadrement du commerce du cannabis : le rôle de l’État reconnu se réjouit la CSN


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Pour la Confédération des syndicats nationaux, le gouvernement du Québec fait le bon choix en confiant le monopole de la commercialisation du cannabis récréatif à une société d’État, et ce, en s’appuyant sur l’expertise développée au fil des ans par la SAQ. La CSN estime qu’il s’agit de la meilleure façon d’atteindre les objectifs poursuivis par la légalisation, soit la santé et la sécurité publiques. «Tout au long de ce débat, de même que lors des consultations sur la question, on a vu un consensus très large émerger sur le fait que l’État a un rôle important à jouer, souligne le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Vente du cannabis : rejeter la SAQ serait une grave erreur


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Le SCFP s’inquiète vivement des hésitations du gouvernement du Québec sur la manière de vendre le cannabis récréatif légalisé. Les réticences des ministres responsables, en particulier celles du ministre Coiteux, semblent témoigner d’une vision idéologique, coupée de tous les arguments pragmatiques. Pour le SCFP, tous les aspects de la question indiquent que la Société des alcools du Québec présente de très loin le meilleur modèle. Comme dans le cas de l’alcool, la SAQ est tout indiquée pour éliminer la place du crime organisé, contrôler la qualité des produits, éviter la vente aux mineurs, financer des programmes de prévention, générer des économies d’échelle et dégager des bénéfices au profit de la collectivité.

Opération de sensibilisation devant cinq succursales de la SAQ du Grand Montréal


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Des employés syndiqués de la SAQ ont mené samedi une opération de sensibilisation devant cinq succursales du Grand Montréal. Ils remettaient gratuitement aux clients des sacs porte-bouteilles aux couleurs de leur campagne «… c’est pire», qui caricature le programme de points «Inspire». Par cette occasion, ils ont échangé avec eux quelques mots sur les nombreux avantages de garder la SAQ dans le giron public. «En privatisant la SAQ, il y aurait un manque à gagner collectif d’un milliard, qui mènerait à des coupes de service ou des augmentations d’impôts», selon Marc Ranger, directeur québécois du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Le gouvernement libéral se prépare à offrir la SAQ à ses petits amis


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Quelle triste nouvelle de constater que l’annonce du retrait des drapeaux du Québec a reçu plus d’attention que la perte de centaines d’emplois de qualité au sein de la société d’État. Non seulement a-t-elle reçu plus d’attention, mais la direction de la SAQ a fait volte-face en moins de 24 heures alors que les discussions afin de minimiser l’impact des suppressions annoncées se retrouvent face à un mur. Même si le syndicat (section locale 3535 du SCFP) a bien tenté d’avoir des discussions avec l’entreprise afin d’évaluer les méthodes de travail comme il l’a toujours fait et de trouver des solutions aux défis qui se posaient, cette fois-ci les discussions sont stériles et peu importe les propositions, il y a toujours une fin de non-recevoir.

Il faut confier la distribution du cannabis à la SAQ


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À la suite du cannabis médical, le cannabis récréatif sera légalisé au Canada dans un avenir rapproché. Le cadre précis de cette légalisation n’est pas encore connu, mais il semble admis que chaque province pourra définir son propre cadre réglementaire pour la distribution et la commercialisation de ce produit. Dans cette étude, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques a voulu analyser les retombées pour le Québec d’une prise en charge de la vente du cannabis récréatif par le secteur privé ou par la SAQ. Notre analyse démontre que la SAQ offrirait de meilleures perspectives de retombées économiques que le marché privé.

Paix industrielle dans les entrepôts de la SAQ pour cinq ans


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Les quelque 800 employés à la manutention, à la livraison et aux services techniques de la Société des alcools du Québec (SAQ) ont une nouvelle convention collective. Les salariés recevront une augmentation de 2% par année de façon récurrente pendant quatre ans, sauf la première année qui est forfaitaire. Ces augmentations incluent aussi l’intégration du boni sur les dividendes. «Au niveau normatif, nous avons accepté la modification des horaires de travail afin de créer une flexibilité en fonction des marchés que la SAQ veut développer. En contrepartie et dans le même esprit, les modalités entourant la conciliation travail-famille ont été élargies», a expliqué Patrick Lessard, président du syndicat (SCFP 3535).

SAQ : les limites de la performance


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En début de semaine, une nouvelle étude est venue mettre sur le tapis l’enjeu de la performance de la SAQ. Nous sommes habitués de lire les jugements péremptoires sur cette société d’État jugée inefficace. Dans l’étude préparée par le Centre de la productivité et de la prospérité, affilié à HEC Montréal, nous avons plutôt droit à une analyse plus fine de la situation. En fait, on nous présente un constat qui tranche avec les propos les plus en vogue. Non, la SAQ n’est pas inefficace et n’a pas à rougir de sa performance lorsqu’on la compare à la LCBO (son équivalent ontarien) ou au reste du commerce au détail.

SAQ : la vérificatrice générale vise juste sur les problèmes, mais manque le coupable


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La vérificatrice générale a remis le 30 mai un rapport dont un chapitre porte sur la SAQ. Dans ce chapitre elle mentionne que la SAQ ne fait pas tous les efforts nécessaires pour obtenir les meilleurs prix pour les consommateurs. Certains problèmes pourraient être réglés assez simplement par des améliorations des façons de faire de la SAQ. D’autres, par contre, sont liés à un élément fondamental de la SAQ que la VG mentionne, mais dont elle n’explique pas les conséquences: l’appétit du gouvernement pour les dividendes élevés de la SAQ.

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CSN : Une réalité a été complètement occultée.

Faut-il mettre fin au monopole de la SAQ ?


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Dans son rapport publié en août 2015, la Commission de révision permanente des programmes proposait de libéraliser davantage la vente d’alcool au Québec en permettant à des magasins privés de lui faire concurrence en vendant les produits disponibles à la SAQ. Selon la commission, une telle libéralisation permettrait de réduire les coûts d’administration de la SAQ et d’offrir des prix plus bas aux consommateurs et consommatrices tout en maintenant des dividendes gouvernementaux élevés. En comparant la Colombie-Britannique – où la vente d’alcool a été libéralisée – et le Québec, la présente étude démontre que l’extension de la libéralisation de la vente d’alcool ne serait pas une politique avantageuse pour le Québec.

Pour s’opposer aux attaques gouvernementales contre la SAQ


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Le gouvernement Couillard est «ouvert» à étudier l’idée de mettre fin au monopole de la SAQ dans la vente de vins et spiritueux, comme le lui recommande la Commission Robillard. Mais «en attendant», il lui impose un régime minceur: la société d’État devra réduire rapidement ses frais d’administration. Le Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ réplique avec un site web Notre SAQ, c’est notre fierté où on peut lire : Ensemble, prenons le temps d’en apprendre plus sur la SAQ. Prenons le temps de la découvrir, et d’aller plus loin que la seule question des prix.

Les minces arguments contre la libéralisation de l’alcool


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Dans son rapport, la commission Robillard propose de libéraliser le marché de l’alcool au Québec. La partie concernant la SAQ fait 17 pages, consacrées en grande partie à dire que le gouvernement n’a rien à faire dans la vente d’alcool et que son modèle s’effrite à cause de l’arrivée d’Internet. Les seuls chiffres comparatifs offerts sont les coûts d’administration et les salaires qui, sans surprise, sont plus élevés qu’ailleurs. Il est étonnant que la conclusion vienne après un argumentaire si mince. Aucune donnée sur le prix de l’alcool. Aucune donnée sur les produits disponibles. Aucune donnée sur le nombre de magasins.

Doit-on privatiser la SAQ?


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Périodiquement, la privatisation de la SAQ refait surface dans les médias. Récemment, c’est sous l’impulsion du rapport Godbout-Montmarquette et d’une publication d’Éric Duhaime que le sujet a été relancé dans l’espace public. On défend qu’il serait bénéfique de privatiser soit une partie, soit la totalité de la SAQ. L’option de privatisation partielle est présentée comme un moyen de réduire l’endettement du Québec et donc les frais d’intérêts payés sur cette dette. Le modèle de privatisation inspiré par l’Alberta est de son côté défendu parce qu’il permettrait d’offrir davantage de produits, à meilleur prix, sans pour autant réduire les revenus de l’État.

Centralisation à Montréal : la SAQ doit rassurer ses employés de Québec


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À la veille des Fêtes, plusieurs syndiquées, syndiqués de la SAQ sont très inquiets de rumeurs persistantes de centralisation complète des tâches administratives à Montréal. «La perte de neuf postes dans les bureaux de Québec est vue comme un premier pas d’une rationalisation beaucoup plus importante par plusieurs de nos membres», indique Alexandre Joly, président du Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ. «On refuse que les bureaux de Québec soient sacrifiés», lance Sandrine Thériault, présidente du Syndicat du personnel technique et professionnel de la Société des alcools du Québec dont les membres composent maintenant l’essentiel de ce qui reste des employées, employés des bureaux de Québec.

Non à la privatisation de la SAQ : rouges et blancs au pays de l’or noir


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Des magasins privés de vente d’alcool comme ceux de l’Alberta depuis 1993, est-ce mieux en matière de prix, de service et de choix? Preuve vidéo à l’appui, la réponse est assurément non. En ces temps où l’on nous fait croire que l’austérité est la seule solution pour régler les défis que posent les finances publiques et où le gouvernement québécois cherche par tous les moyens à couper, plusieurs suggèrent de privatiser la Société des alcools du Québec. «Leurs arguments ne tiennent tout simplement pas la route et cachent la soif d’entrepreneurs qui souhaitent mettre la main sur ce commerce lucratif pour la société québécoise», constate Jacques Létourneau, président de la CSN.

Prix de l’alcool : souvent moins cher au Québec qu’en Alberta


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Dans un article paru mardi dans le Journal de Québec, le journaliste Pierre Couture comparait les prix de quelques vins vendus en Alberta avec les prix des produits vendus au Québec. Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ souhaite mettre en lumière plusieurs omissions du reportage. Les données obtenues par le Syndicat contredisent fortement les conclusions du journaliste du Journal de Québec. Quand on compare le prix des produits vendus en Alberta aux meilleurs vendeurs de la SAQ, le portrait est totalement différent.

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Des gains significatifs pour plus de 700 travailleuses et travailleurs de la SAQ


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Les membres du Syndicat du personnel technique et professionnel de la Société des alcools du Québec (SPTP-SAQ), affiliés à la CSN, ont approuvé dans une proportion de 86 % l’entente de principe qui est intervenue avec l’employeur le 21 novembre dernier. Ce résultat survient après un marathon de 65 rencontres de négociation depuis février 2013. Le vote s’est tenu le 2 décembre à Québec et le 3 décembre à Montréal. « L’accord de six ans comporte plusieurs gains intéressants dans chacun des thèmes que le Syndicat priorisait », a déclaré Patrick Bray, président par intérim du SPTP SAQ.

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