SPPEUQAM

15 personnes ont été élues à l’unanimité à différents postes lors de l’assemblée générale du 30 avril. Mentionnons que Camille Robert est maintenant agente de relation de travail, en remplacement d’Astrid Tirel qui occupe ainsi la vice-présidence aux relations intersyndicales. De son côté, Ginette Prévost est devenue notre trésorière.

Pour consulter la liste des personnes élues, on peut aller de ce côté.

Les membres ont pris connaissance des États financiers 2020 et adopté, toujours à l’unanimité, le Budget 2021 proposé par Claude Roy, le trésorier sortant.

Les bilans 2010-2020-2021 ont été envoyés à toutes et tous les membres du Syndicat lors du rappel de la convocation pour l’assemblée du 30 avril. On peut consulter ce document par ici.

Suite à la situation exceptionnelle que le SPPEUQAM a vécue ces deux dernières années, avec le maraudage, le départ de six membres du comité exécutif sur sept, un comité d’administration provisoire qui a assuré les affaires courantes du syndicat, l’élection de six nouvelles personnes au comité exécutif, ainsi que la crise socio-sanitaire créée par la pandémie qui perdure toujours, le dépôt du bilan annuel a été inhabituellement retardé.

En plus du dépôt des derniers états financiers et de la présentation du budget, seize postes sont à pourvoir lors de notre assemblée générale statutaire du 30 avril. Pour consulter les fiches de candidature, on se dirige par ici. Le lendemain, 1er mai, c’est la Journée internationale des travailleuses et de travailleurs, dont on traite dans la rubrique Monde syndical de cette infolettre; toutes et tous peuvent participer à une ou quelques-unes des activités proposées, en présence ou en ligne, sous le thème « Sortons de la crise en santé et en sécurité! » À Montréal, les membres du SPPEUQAM et leurs proches ont rendez-vous devant l’Écomusée du fier monde, au 2050, rue Atateken (anciennement Amherst) à 12 h 30.

Après ses grands succès Vite en virtuel! et L’année zoomée, le Cirque Comodalus, commandité par l’UQAM, est fier de vous présenter son troisième spectacle : M’entendez-vous?

Dans une salle peut-être full équipée à grands frais, ou peut-être pas pantoute, découvrez nos extraordinaires numéros :

Me voyez-vous?

Le maître de cérémonie essaie d’accueillir un public sans savoir si celui-ci le voit et l’entend. Un numéro angoissant dont l’issue est incertaine… même une fois terminé!

Marche, marche pas! La magie de la machine

Vous serez époustouflé par la magie d’un ordinateur qui arrête de fonctionner pendant un cours, mais qui fonctionne normalement lorsque l’équipe technique débordée se présente 33 minutes plus tard!

Le Conseil syndical de notre syndicat a, le 1er avril dernier, unanimement voté la résolution suivante où il :

DÉNONCE l’attitude de l’UQAM cherchant à imposer la forme d’enseignement en comodal aux personnes chargées de cours à l’automne 2021;

EXIGE que le recours à l’enseignement en comodal soit effectué sur une base volontaire par les enseignantes et enseignants, qui sont les mieux placés pour déterminer les modalités pédagogiques de leurs cours;

APPUIE toutes les démarches et moyens de pression nécessaires pour obtenir nos revendications.

Retour sur le dernier conseil syndical

Le conseil syndical du 1er avril a été l’occasion de faire un compte-rendu de la négociation, notamment suite à la récente réception des demandes patronales. L’indignation unanime des déléguées et des délégués était palpable à propos du fait que là où nous proposons moins de précarité pour les membres du SPPEUQAM, l’employeur désire en créer davantage. Que ce soit la clause réserve, le lien d’emploi, la période de probation, les EQE, l’accès aux cours et au perfectionnement par le volet EQE, peu d’éléments stabilisants de notre convention collective sont épargnés par les demandes patronales. Les attaques frontales à d’autres droits sont également multiples et demeurent inexplicables à nos yeux.

Virage numérique

Depuis le début des années 2000, nous entendons parler régulièrement du virage numérique dans plusieurs secteurs d’activités économiques. Cependant, la santé et l’éducation restaient deux grands secteurs où il était moins visible, les relations patient-médecin et élève-enseignant devant garder leur humanité le plus possible. Nous savions que ces secteurs devraient emprunter un jour le virage, mais nous ne savions pas quand, comment, avec quelle intensité et à quel rythme. On peut voir et écouter cette chronique par ce lien sur YouTube.

Il y a deux ans, je n’aurai jamais imaginé que je ferai partie de la génération d’enseignants qui pourraient débuter massivement cette transition.

Un Conseil syndical réunissant les déléguées et délégués du SPPEUQAM aura lieu le 1er avril en visioconférence. L’accueil se fera dès 12 h 30 et la réunion débutera à 13 h. Comme spécifié dans la convocation envoyée aux déléguées et délégués syndicaux par le secrétariat du Syndicat, un échange en comité plénier sur trois points est prévu : 1 – Enjeux de négociation, 2- Enracinement des demandes, 3 – Enjeux du retour progressif en présentiel; cela permettra aux personnes présentes de s’exprimer sur ces sujets. Il y aura également à l’ordre du jour le Rapport des déléguées et délégués, un Avis de résolution pour des modifications aux règlements généraux et le Rapport du comité de négociation.

Lors de la séance de négociation du 19 mars, le volet monétaire du cahier de négociation du SPPEUQAM a été déposé, suite à l’adoption enthousiaste des propositions par les membres lors de la dernière assemblée générale. Nous faisons présentement l’analyse des demandes du comité patronal qui viennent tout juste d’être déposées.

La prochaine séance de négociation est prévue pour le 25 mars. Le sujet de la rencontre est notre important projet de stabilisation de l’emploi pour toutes et tous. Nous pourrons alors démontrer au comité patronal la pertinence des divers outils permettant à chacune et chacun d’obtenir le nombre moyen de cours prodigués au cours des dernières années.

Un acquis n’est jamais totalement acquis

Je suis originaire du Sénégal, un grand pays de par son ouverture au monde, mais encore pauvre économiquement. Et je suis arrivée au Québec avec une grande soif de connaissance sur les facteurs qui déterminent l’évolution d’un pays vers une société libre et prospère. Ma principale question était la suivante : comment les pays, dits développés, sont-ils arrivés à s’extirper de la pauvreté?

Robert Lucas, récipiendaire du Prix Nobel d’économie, publiait en 1990 un article de recherche où il se demandait pourquoi, à la fin du 20e siècle, le capital financier n’était toujours pas investi majoritairement dans les pays pauvres où son rendement était le plus élevé.

En cette période de déclaration de revenus pour l’année 2020, plusieurs membres du SPPEUQAM se questionnent sur les déductions liées au télétravail. Il y a deux méthodes pour réclamer une déduction pour 2020 : la méthode simplifiée ou la méthode détaillée.

Méthode simplifiée (à taux fixe temporaire) : elle permet d’établir le montant de la déduction en multipliant le nombre de jours de travail à domicile par 2 $, jusqu’à concurrence de 400 $. Cette méthode devrait convenir à la majorité des situations.

Méthode détaillée (selon les dépenses réelles) : elle devrait convenir aux autres situations et aux personnes habituées à remplir le formulaire T2200.

Le Régime de retraite des chargés de cours de l’Université du Québec (RRCCUQ) annonce que la limite d’âge pour contribuer au régime est passée de 69 à 71 ans. La modification des articles 3.1 et 5.3 du Règlement général du Régime s’arrime maintenant, et enfin, avec les règles fiscales, fixant à 71 ans l’âge maximal d’admissibilité à l’accumulation de prestations de retraite (ex. REER). La modification a été publiée dans la Gazette officielle du Québec du 6 mars dernier. Automatiquement, les personnes visées contribueront à nouveau à partir du 1er mai 2021 au RRCCUQ. Il ne sera pas nécessaire d’entamer de démarches dans ce sens.

L’administration de l’UQAM consulte la communauté uqamienne pour développer sa Planification stratégique 2021-2024. Le SPPEUQAM a participé à ces consultations pour y dénoncer l’esprit mercantile, techno-pédagogique et managérial qui s’en dégage. Le SPPEUQAM propose des orientations qui reprennent l’esprit démocratique et humaniste qui anime notre institution depuis ses débuts pour les approfondir et les étendre à l’ensemble des actrices et acteurs de l’UQAM, notamment aux groupes précarisés comme les personnes chargées de cours qui devraient devenir de véritables professeures et professeurs enseignants.

Une assemblée qui termine en beauté l’adoption des demandes pour une nouvelle convention

Le 9 mars dernier, les membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) se réunissaient pour débattre des demandes à incidence monétaire à inclure au cahier de négociation. Cette quatrième assemblée générale d’adoption de propositions clôt le processus démocratique déterminant les conditions de travail que les membres du SPPEUQAM revendiquent pour les prochaines années.

Il a d’abord été question de la rémunération, qui se décline sur plusieurs volets. Les membres ont voté en faveur de demander une augmentation salariale annuelle d’au moins 3 %, applicable au montant forfaitaire par charge de cours, mais aussi au taux horaire pour les activités de représentation et d’intégration.

Plusieurs membres du SPPEUQAM ont récemment répondu à un sondage afin de connaître le vécu des enseignantes et enseignants que nous sommes en temps de pandémie. Merci beaucoup pour votre participation!

Pour les personnes qui n’ont pas pu le faire encore, il est possible d’y accéder par ce lien, jusqu’au 17 mars.

Il devrait prendre une dizaine de minutes à remplir, un peu plus si vous désirez ajouter des commentaires. Les questions portent, entre autres, sur votre enseignement et quelques aspects touchant votre bien-être psychologique. Ce sondage est entièrement confidentiel.

Les réponses seront utilisées pour prendre la pleine mesure de la situation et appuyer de prochaines demandes syndicales ou faire les représentations nécessaires pour améliorer nos conditions de travail et d’enseignement auprès du ministère de l’Enseignement supérieur.

La direction de l’UQAM, ou le Service du personnel enseignant, convient régulièrement les chargées et chargés de cours à des formations dont certaines peuvent être obligatoires et d’autres, optionnelles. Il y a donc une différence entre ces deux types de formation. Un aspect est cependant le même pour celles-ci : les membres du SPPEUQAM qui suivent ces formations à titre de travailleuses et de travailleurs à l’UQAM ne toucheront pas de rémunération, sauf en une rare exception, pour l’investissement de leur temps de travail. Cela s’appelle de la formation bénévolée. Si on compare cette situation avec les personnes des autres corps d’emploi de l’UQAM, qui suivent ces formations pendant leurs heures de travail rémunérées, les enseignantes et enseignants à contrat que nous sommes doivent suivre ces formations en plus de nos heures de travail.