Stratégie nationale sur le logement : des choix insuffisants pour la lutte à l’itinérance


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Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) est insatisfait des annonces en logement faites par le gouvernement fédéral aujourd’hui. Le RAPSIM reconnait la pertinence des fonds annoncés pour entretenir le parc de logements sociaux existants. Cependant, afin de réduire l’itinérance chronique de 50%, il aurait été crucial que cette stratégie prévoie des fonds beaucoup plus importants pour de nouveaux logements sociaux. «Alors que plus de 41 000 ménages locataires à Montréal consacrent 100% de leur revenu pour se loger, il est évident que plusieurs de ceux-ci sont à fort risque de perdre leur logement. Pour agir sur cette situation le gouvernement aurait dû concentrer ses fonds dans le développement de nouveaux logements sociaux», affirme le directeur du RAPSIM, Pierre Gaudreau.

Sandrine Ricci commente le projet de la loi n° 151 devant la Commission de la culture et de l’éducation


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La chargée de cours Sandrine Ricci était à l’Assemblée nationale le 22 novembre pour commenter devant la Commission de la culture et de l’éducation le projet de la loi n° 151, visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur, avec Geneviève Paquette, une autre chercheure de l’enquête ESSIMU.

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Congrès de Québec Mines : une véritable négociation avec les peuples autochtones est nécessaire


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À la suite de la manifestation des Algonquins des Premières Nations d’Abitibiwinni et de Lac-Simon à Québec lors du lancement, en début de semaine, du congrès de Québec Mines, le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN) rappelle toute l’importance de privilégier la négociation entre les parties, comme ce fût le cas dans le dossier de la Baie James. Tout manquement à cette règle de base est un signal que les minières ne visent que leurs profits au détriment de la population.

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Le rapport Fortin sur les clauses «orphelin» : pas de conditionnel, dit la FTQ


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La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est abasourdie par une partie du rapport du ministre des Transports et président du groupe de travail sur les clauses de disparité de traitement, André Fortin, rendu public par La Presse jeudi matin. Le ministre recommande entre autres, et nous le saluons, d’interdire les clauses «orphelin» dans les régimes de retraite, les assurances et les avantages sociaux. Mais ce qui est tout à fait inacceptable, c’est la partie où il propose que l’abolition des clauses de disparité de traitement entre en vigueur au moment où les autres provinces auront adopté une loi similaire.

Projet de loi 151 : pour lutter efficacement contre les violences à caractère sexuel, des conditions s’imposent


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La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) participe jeudi à la Commission de la culture et de l’éducation traitant du projet de loi 151 visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur. La FNEEQ–CSN prend part à ces consultations afin d’apporter sa contribution et veiller à ce que certaines conditions soient respectées. Aucun changement ne pourra véritablement s’opérer sans des ressources financières et humaines adéquates, récurrentes, stables et indexées. Bien que ce soit un pas dans la bonne direction, le financement de 23 millions $ sur cinq ans sera rapidement insuffisant pour permettre aux dix-huit universités et soixante-six établissements d’enseignement collégial publics et privés pour élaborer, en collaboration avec les étudiants, les dirigeants et les membres du personnel, une politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel.

Martin Carrier vient de publier Executive Politics in Semi-Presidential Regimes


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Le chargé de cours Martin Carrier vient de publier le livre Executive Politics in Semi-Presidential RegimesPower Distribution and Conflicts Between Presidents and Prime Ministers aux éditions Lexington Books. This book analyzes the power variations between political executives in semi-presidential regimes. It contrasts institutional, partisan, and extra-institutional explanations and identifies patterns of change for the power distribution between presidents and prime ministers. It provides an empirical analysis of selected case studies and demonstrates the necessity to understand power variations in a configurative perspective, exposing the limits of institutional design explanations, peut lire sur le site de l’UQAM.

Conférence de Benoit Chalifoux à Montréal Cowork


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Les espaces de coworking se sont multipliés depuis quelques années à Montréal. Travailleurs autonomes et entrepreneurs en démarrage apprécient la formule, qui leur permet d’avoir accès à un réseau et à de l’équipement. L’École des sciences de la gestion (ESG UQAM) vient de conclure une entente de partenariat avec l’un de ces espacesMontréal Cowork, afin d’offrir à ses usagers des conférences, des formations et des tables-rondes. Ce partenariat commencera avec un cycle de conférences baptisé «Expertises ESG». Les conférences auront lieu une fois par mois. La première, intitulée «Développer ses soft skills: un essentiel dans une société interconnectée», sera présentée le 30 novembre par Benoit Chalifoux, chargé de cours, adjoint au vice-doyen à l’International et coordonnateur de programme à l’ESG, peut-on lire sur Actualités UQAM.

Le Syndicat des chargés de cours de l’UQAM célèbre ses 40 ans : une contribution essentielle, une expo à voir


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Afin de souligner le 40e anniversaire du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM (SCCUQ), un collectif formé de 13 personnes chargées de cours de l’École des arts visuels et médiatiques et de l’École de design présente l’exposition 13 LIKES, depuis le 15 novembre jusqu’au 11 décembre prochain. Le SCCUQ a été le premier syndicat de chargés de cours mis sur pied dans une université au Québec. «À partir de 1978, le SCCUQ s’est donné pour mission de défendre les droits et les intérêts des employés précaires de l’enseignement universitaire», souligne sa présidente, Marie Blais. À l’UQAM, comme dans d’autres universités, les chargés cours jouent un rôle essentiel dans la formation des étudiants.

Isabelle Courcy a reçu une subvention de recherche de 60 634$


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Un total de 47 professeures et professeurs provenant de diverses disciplines ont reçu 5 931 192$ du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada, dans le cadre des programmes de subventions Savoir (4 758 336$), Développement Savoir (972 971$) et Développement de Partenariat (199 885$). Parmi elles et eux, une chargée de cours, Isabelle Courcy, a reçu 60 634$ pour son projet de recherche sur Les personnes adultes autistes rencontrant des défis dans l’utilisation du langage verbal: une démarche méthodologique adaptée pour élucider leurs perspectives et expériences, peut-on lire sur Actualités UQAM.

Les erreurs manifestes de la chancelière de l’Université de Montréal


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À l’université, la recherche de la vérité et la rigueur intellectuelle sont le fondement du travail quotidien, de l’enseignement et de la recherche scientifique. Or le texte publié par la chancelière de l’Université de Montréal (UdeM), Mme Louise Roy (Pourquoi moderniser la charte de l’Université de Montréal, Le Devoir, 18 novembre), au sujet de la réforme de la charte contient de nombreuses erreurs, inexactitudes et omissions. Cette lettre interpelle le Syndicat général des professeures et professeurs de l’Université de Montréal (SGPUM). Nous nous devons de rétablir les faits. Mme Roy, en tant que présidente du conseil d’administration, est l’initiatrice du projet de loi 234 déposé à l’Assemblée nationale le 15 novembre dernier.

Une éducation internationale pour nos étudiantes et étudiants


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Le plus gros client du Canada, les États-Unis, se réoriente vers le protectionnisme. Les puissances émergentes transforment l’économie mondiale. La technologie révolutionne la nature du travail. Nous nous devons de préparer les jeunes Canadiens à relever ces défis. Nous aurons besoin d’eux pour établir des liens à l’échelle mondiale, élargir et diversifier nos relations de commerce, préserver les valeurs d’ouverture et de tolérance, et s’accomplir dans leurs rôles d’employé et d’entrepreneur au sein de l’économie de demain. Aujourd’hui, relativement peu d’étudiants canadiens aux études postsecondaires vivent une expérience internationale, soit 11% des étudiants de premier cycle. En France, environ 33% des étudiants de premier cycle effectuent une partie de leurs études à l’étranger.

Dix-septième édition de la Journée nationale des chargées et chargés de cours


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Pour une dix-septième année consécutive, les syndicats de chargées et chargés de cours des universités affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) soulignent leur apport fondamental à la formation des étudiantes et des étudiants et à l’augmentation de la diplomation au Québec. Avec la tenue au mois de mai prochain du second rendez-vous des États généraux de l’enseignement supérieur, où l’un des trois thèmes qui seront discutés est celui de la précarité du personnel enseignant, l’édition 2017 prend une importance particulière. Qu’ils soient actifs dans leur milieu professionnel, enseignants de carrière, chercheurs ou créateurs, ces enseignantes et ces enseignants à statut précaire détiennent une expertise qu’ils mettent au profit de la réussite des étudiantes et des étudiants.

Rapport du vérificateur général : le Collège militaire coûte trop cher et offre une formation déficiente


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L’université de la Défense nationale coûte trop cher, est mal gérée et offre une formation déficiente, conclut le chien de garde des contribuables canadiens. «Le Collège militaire royal du Canada ne peut pas démontrer qu’il forme des officiers à un coût raisonnable», écrit dans un rapport publié mardi le vérificateur général du Canada, Michael Ferguson. L’audit réalisé par M. Ferguson révèle que le coût par étudiant au Collège militaire est deux fois plus élevé que dans les autres universités canadiennes. Un constat inacceptable, selon lui, considérant le fait que ce sont les contribuables canadiens qui payent la note. Ainsi, il en coûte 55 000 pour former chaque étudiant au Collège, dont le coût de fonctionnement s’élève à 92 millions $ au total.

Les professeures et professeurs ontariens forcés de reprendre le travail


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Le gouvernement de l’Ontario a coupé court à la grève des professeures et professeurs, en cours depuis un mois. Une loi les forçant à retourner au travail a en effet été adoptée, quelques jours seulement après qu’elles et ils aient refusé la dernière proposition du Conseil des employeurs des collèges et appelé à de nouvelles négociations. Cette grève, qui aura duré 34 jours, a mis l’accent sur les conditions de travail des professeures et professeurs, notamment le travail à temps partiel. Ce vendredi 17 novembre, les professeurs ont refusé la dernière proposition d’accord et exhorté leur employeur à engager de nouvelles discussions.

Stratégie canadienne sur le logement : de bonnes nouvelles pour les logements sociaux existants, mais un manque flagrant d’ambitions pour répondre aux besoins des plus mal-logés


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Le FRAPRU est soulagé de certaines bonnes nouvelles contenues dans la Stratégie canadienne sur le logement que le premier ministre Trudeau et le ministre fédéral responsable de l’Habitation, Jean-Yves Duclos, ont rendue publique, surtout en ce qui a trait à la poursuite à plus long terme de l’aide financière aux logements sociaux existants et aux locataires à faible revenu qui y demeurent. Il lui reproche toutefois de manquer d’ambition pour le développement futur de logements sociaux permettant de répondre aux besoins les plus criants. De plus, l’absence d’un calendrier précis d’investissements empêche de réellement mesurer l’importance des annonces faites mercredi.

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Une nouvelle ligne sous la ligne (2) : quand l’Ontario fait mieux


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Comme mon dernier billet le faisait valoir, dans son rapport publié le 13 novembre dernier, le Comité d’experts sur le revenu minimum garanti (RMG) s’est situé dans une approche «pro-marché» qui mise sur le marché du travail pour réduire la pauvreté. Pour inciter à l’emploi, il a recommandé d’installer pour les personnes jugées aptes au travail à l’aide sociale un nouveau seuil de référence à 55% du niveau de couverture des besoins de base indiqué par la mesure du panier de consommation (MPC). Ce faisant, il a passé sous silence plus de 20 ans de croisements d’expertises à l’effet qu’avancer vers un Québec sans pauvreté suppose de s’assurer de la couverture des besoins de base et d’en finir avec la pauvreté au travail.

Une nouvelle ligne sous la ligne (1) : comment baisser les standards


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Le Comité d’experts sur le revenu minimum garanti (RMG) a publié son rapport. Il se présente dans la continuité (style de mise en page compris) du cahier budgétaire 2016-2017, mis à jour en juin 2016, sur Le régime québécois de soutien du revenu. Le document comprend 23 recommandations, certaines qui semblent positives (comme l’attention portée aux situations de non recours), et plusieurs qui pointent vers des reculs (comme la confusion entre l’aide financière et l’aide à l’emploi et de plus grandes discriminations liées à l’aptitude au travail). Il faudra prendre le temps de les analyser en détail. Un élément mérite toutefois qu’on s’y attarde aujourd’hui: le choix d’établir le seuil de référence pour la protection minimale du revenu à l’aide sociale en dessous de la mesure du panier de consommation (MPC).

Ne pas faire d’enfants pour sauver la planète


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La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP23) se tenait la semaine dernière. Cette année, c’est à Bonn, en Allemagne, que des milliers de scientifiques, organismes à but non lucratif, groupes de défense de l’environnement et politiciens se sont réunis pour discuter de la catastrophe climatique à venir. Si l’on veut respecter l’Accord de Paris et éviter le pire, il faudra mettre en place des mesures drastiques. C’est ce que relaient les 15 000 signataires d’un «cri d’alarme» publié le 14 novembre.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Apprendre + Agir : l’édition 2017 est disponible en ligne


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L’édition 2017 d’Apprendre + Agir est maintenant disponible en ligne. Fort du succès des éditions passées, Apprendre + Agir revient cette année avec de nouveaux textes qui témoignent de l’engagement de l’ICÉA à promouvoir le droit d’apprendre tout au long de la vie. L’ICÉA vous propose ainsi deux textes d’actualité qui sont également liés à ses grandes orientations stratégiques pour l’année à venir. L’édition 2017 est offerte sur une toute nouvelle plateforme qui concrétise la vocation «en ligne» de la publication de l’ICÉA. Le menu d’accueil permet d’accéder rapidement aux textes passés et présents d’Apprendre + Agir. Par ailleurs, le menu de droite permet d’accéder au site des indicateurs de l’ICÉA ainsi qu’au site Web de l’ICÉA.

Le communautaire doit faire la grève!


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Selon le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), seul un large mouvement de grève pourra mener les organismes communautaires autonomes québécois à faire des gains face au gouvernement de Philippe Couillard. Dans son dernier budget, le gouvernement libéral n’a pas répondu aux demandes financières des organismes communautaires. À peine 4% du manque à gagner a été comblé : 10 millions $ pour les organismes en santé et services sociaux, 9 millions $ pour les organismes en éducation, 20 millions $ non récurrents pour les organismes communautaires famille et rien pour la défense collective des droits, l’immigration, l’environnement, la solidarité internationale ou les médias communautaires.

Agir pour relancer les domaines agricole et forestier des régions de l’Est-du-Québec : se donner les moyens de réussir


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De nombreuses MRC des régions de l’Est-du-Québec sont confrontées au défi colossal que pose la dévitalisation de leurs communautés. À la densité de la population qui s’amenuise à mesure que les courbes démographiques pointent vers le bas s’ajoute un vieillissement de la population engendré notamment par des décennies de flux migratoires négatifs. Le problème de l’accessibilité à une main-d’œuvre qualifiée, qui est un enjeu national par ailleurs, est criant dans ces régions. C’est l’ensemble des conditions socio-économiques nécessaires au développement des fermes qui se resserrent et se détériorent. Ce rapport de recherche de l’IREC propose des avenues structurantes pour étoffer la future politique bioalimentaire.

Crise de la presse écrite : des mesures urgentes exigées du gouvernement Trudeau


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La CSN, de nombreux syndicats du secteur des communications, ainsi que des personnalités publiques de divers horizons ont interpellé le premier ministre Trudeau, lundi, afin d’établir des mesures urgentes pour apaiser la crise qui frappe de plein fouet les médias d’information écrits, particulièrement les quotidiens et les hebdomadaires, imprimés et numériques, partout au pays. En invitant la population à signer une lettre destinée au gouvernement Trudeau, la Fédération nationale des communications (FNC–CSN) lance une vaste campagne de sensibilisation pancanadienne afin d’assurer la survie de la presse écrite au pays. Cette lettre sera présentée dans les prochaines semaines au ministre des Finances, Bill Morneau, ainsi qu’à la ministre du Patrimoine, Mélanie Joly, au ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains et au premier ministre Justin Trudeau.

Sages-femmes : Le RSFQ remet les pendules à l’heure concernant les propos de Gaétan Barrette


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Le Regroupement Les sages-femmes du Québec (RSFQ) souhaite remettre les pendules à l’heure concernant l’affirmation de Gaétan Barrette selon laquelle les sages-femmes refusent de se soumettre à une reddition de compte. «Nous avons été très étonnées par les propos du ministre tenus cette semaine. Lorsqu’il dit que la négociation bloque parce que nous refusons de lui transmettre un rapport statistique, tout en se disant d’accord avec l’ensemble de nos demandes, ça frise la mauvaise foi», souligne une porte-parole du RSFQ, Marie-Pier Mainville, qui souhaite rétablir les faits à ce sujet. «Nous avons développé la reddition de comptes conjointement avec le ministre et à sa demande en 2014, enchaîne-t-elle.

Mise à jour économique du Québec : des baisses d’impôt qui coûtent collectivement très cher


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«L’exercice des plus électoralistes auquel nous convie le ministre Leitão ne réussit absolument pas à nous faire oublier les effets des mesures d’austérité du gouvernement Couillard depuis son élection, en 2014», a dénoncé le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau. «Ces baisses d’impôts annoncées sont très chèrement payées, lorsqu’on voit la détérioration des services publics et la surcharge de travail constatée chez toutes les catégories de personnel causées par les politiques restrictives des libéraux», a-t-il poursuivi. Le montant additionnel de 1,1 milliard $ sur 6 ans en santé et en éducation est nettement insuffisant et ne comble absolument pas les ravages causés par les mesures d’austérité appliquées par le gouvernement Couillard.

Fermeture d’Aliments Maple Leaf de Saint-Anselme : étonnement et déception


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C’est avec étonnement et déception que les 70 employé-es syndiqués de l’usine Aliments Maple Leaf ont appris la fermeture de leur usine, prévue à l’été 2018. Rencontrés hier après-midi par l’employeur, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Maple-Leaf Saint-Anselme (CSN) s’expliquent mal les raisons qui ont poussé la direction à prendre une telle décision, d’autant que la production fonctionnait à plein rendement. «Les lignes de productions roulaient actuellement à plein régime. On ne sentait pas de baisse de production. Au contraire, le travail ne manquait pas», explique le président du syndicat, Jean-François Renaud. L’usine, véritable institution dans la région de Bellechasse, aurait pu être réaménagée et modernisée, selon le syndicat.