Exploitation des travailleurs d’agence : qu’attend le gouvernement pour légiférer?


Classé dans : Monde syndical | 0

Avez-vous lu la série d’articles parus dans le quotidien La Presse, ce samedi, à propos, notamment, des travailleuses et des travailleurs d’agence? À la lecture de ces articles, une question surgit: qu’attend le gouvernement pour légiférer afin de faire cesser l’exploitation dont sont victimes les travailleuses et les travailleurs employés par des agences de placement? C’est la question qu’avait posée la CSN dans le cadre du Rendez-vous national sur la main-d’œuvre en février dernier, et qu’elle réitère ces jours-ci. À l’époque, le premier ministre lui-même avait avoué que la situation était insoutenable «On m’a raconté des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête.

Privatisation : victoire de la CSN contre un CHSLD privé des Laurentides


Classé dans : Monde syndical | 0

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) obtient une victoire importante contre la privatisation des soins d’hébergement des aîné-es dans les Laurentides. Le tribunal d’arbitrage a donné raison à la FSSS-CSN en suspendant l’appel d’offres lancé par le CISSS des Laurentides. Cette décision permet de suspendre l’octroi d’un contrat de plusieurs millions de dollars à un CHSLD privé et donne une occasion à la FSSS-CSN de développer une alternative publique en faveur des aîné-es et du personnel. «Cette décision obtenue par la FSSS-CSN est une victoire pour toutes les catégories d’emploi du CISSS des Laurentides et surtout pour la population de la région», lance Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Raif Badawi emprisonné depuis cinq ans : qu’attend Justin Trudeau pour agir ?


Classé dans : Monde syndical | 1

La CSN invite ses membres et la population à participer à l’un des rassemblements soulignant les cinq années d’emprisonnement de Raif Badawi en Arabie Saoudite, le jeudi 15 juin à Sherbrooke et Ottawa, et le vendredi 16 juin à Montréal (à 17h30 devant le Métro Mont-Royal), Québec, Rimouski et Thetford Mines. La CSN exhorte en outre le premier ministre Justin Trudeau à intervenir personnellement pour faire libérer le blogueur qui est incarcéré depuis le 17 juin 2012. «Personne n’était surpris de constater que Stephen Harper n’agisse pas et laisse croupir Raif Badawi en prison, a déclaré le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Négociation dans les CPE : manifestation des représentantes des 11 000 travailleuses et travailleurs membres de la CSN


Classé dans : Monde syndical | 0

Réunies à Québec à l’occasion de leur instance de négociation, une centaine de représentantes de 37 syndicats regroupant 11 000 travailleuses et travailleurs en CPE, membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont manifesté le 13 juin devant les bureaux du ministère de la Famille. Dénonçant notamment la lenteur des négociations alors que leurs conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015, les délégué-es recommanderont à leurs membres de mettre en place un plan d’action lourd, incluant le recours à la grève applicable à l’automne prochain.

Lire la suite.

Le taux de présence syndicale recule en 2016 au Québec


Classé dans : Monde syndical | 0

Au Québec, le taux de présence syndicale, c’est-à-dire la proportion de travailleuses et de travailleurs couverts par une convention collective, est passé de 39,4% en 2015 à 38,6% en 2016, soit une baisse de 0,8 point de pourcentage (pp). Le nombre d’employés syndiqués a diminué d’environ 12000 personnes alors que le nombre de non-syndiqués a continué de progresser. Comme illustré à la figure suivante, le taux de présence syndicale suit une tendance à la baisse depuis plusieurs années. Les données de 2016 confirment une situation déjà bien établie: l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes est plus élevé pour les non-syndiqués que pour les syndiqués.

Nouvelle convention collective aux Industries Mailhot


Classé dans : Monde syndical | 0

Réunis en assemblée générale le 10 juin dernier, les syndiqués CSN des Industries Mailhot à St-Jacques ont adopté leur nouveau contrat de travail dans une proportion de 84%. Rappelons que le 3 juin dernier les membres syndiqués avaient adopté un mandat de grève à 99%. C’est suite à ce vote que les journées de négociation prévues les jeudis et vendredi de la semaine suivante ont été devancées au mardi 6 juin à la demande de l’employeur. C’est dans la nuit du mardi au mercredi que les parties en sont venues à une entente. D’une durée de 5 ans et prenant fin le 31 décembre 2022, le contrat de travail prévoit des augmentations générales des salaires de 12.5%.

Milieux majoritairement masculins : la CSN, fière partenaire du concours Chapeau les filles


Classé dans : Monde syndical | 0

Encore une fois, la CSN se réjouit de remettre trois bourses à des femmes qui se sont démarquées dans le cadre du concours Chapeau les filles! et de son volet Excelle Science. D’année en année, l’événement permet à des jeunes filles d’intégrer des professions ou des métiers traditionnellement masculins. En remettant les prix, la vice-présidence de la CSN, Véronique De Sève, a salué la ténacité et la détermination des trois étudiantes qui se sont illustrées dans l’édition 2017 du concours. «Je suis très fière de savoir que le soutien de la CSN les aide à poursuivre leur but et à se dégager des rôles plus traditionnels qui leur sont souvent attribués de facto», a-t-elle souligné.

Plaintes de maintien de l’équité salariale dans le secteur public: impasse à la table de conciliation


Classé dans : Monde syndical | 0

Après plus de quatre ans à la table de conciliation sur les plaintes en maintien de l’équité salariale de 2010, les syndicats affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), le SCFP, le SQEES et le SEPB, ont demandé à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) de référer le dossier au processus d’enquête afin d’en arriver à une décision pour l’ensemble des plaintes de maintien de l’équité salariale du secteur public. «Au lieu de permettre aux milliers de femmes qui oeuvrent dans le secteur public d’obtenir des ajustements salariaux qui reflètent la juste valeur de l’emploi qu’elles occupent et de recevoir la rétroactivité qu’elles méritent, le Conseil du trésor fait trainer le dossier depuis le 31 décembre 2010.

Négociation au Collège Stanislas : le Collège s’apprête à mettre une trentaine de travailleurs à la rue


Classé dans : Monde syndical | 0

Les employé-es de soutien du collège Stanislas ont dénoncé l’attitude odieuse de l’employer qui a l’intention de les mettre tous à la porte et d’avoir recours à la sous-traitance en point de presse le 10 juin. «Notre employeur fait pendre une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Son attitude va à l’encontre de la convention collective dûment signée par les parties, qui interdit le recours à la sous-traitance. Depuis le début de la négociation, nous avons l’impression qu’il n’a jamais réellement eu l’intention de trouver un compromis, mais plutôt de nous remplacer par une compagnie privée», a déploré le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière.

Contenu régional et canadien dans le matériel roulant : la CSN partage les inquiétudes des élus et des entreprises


Classé dans : Monde syndical | 0

Les présidences du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN (SEBLP), de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN (FIM) et du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN (CCBSL) partagent les inquiétudes des élus et des entreprises manufacturières de la région à l’égard de l’exigence du contenu local et canadien dans les projets de transport de matériel roulant. «La décision de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) d’abaisser les exigences de contenu canadien de 25 à 15 % dans le matériel roulant qu’elle acquiert pour ses opérations menace directement des milliers d’emplois du secteur manufacturier au Québec», de préciser Mario Guignard, président du SEBLP.

Lire la suite.

Les libéraux sur le terrain de la constitution : une tentative pour empêcher la CAQ de les dépasser, selon André Lamoureux


Classé dans : Membres en action | 0

Deux récents sondages placent la Coalition avenir Québec (CAQ) en bonne position dans les intentions de vote pour les prochaines élections provinciales de 2018. Le politologue et chargé de cours à la Faculté de science politique, André Lamoureux, ajoute que les libéraux sont conscients de l’insatisfaction envers le gouvernement Couillard. «Et l’initiative qu’il [Philippe Couillard] vient de prendre pour la constitution est pour empêcher la CAQ de le dépasser», commente-t-il pour Radio-Canada.

André-Sébastien Aubin préconise des bulletins sans lettres ni pourcentages


Classé dans : Membres en action | 0

Alors que Québec veut revoir la politique d’évaluation des élèves, la Colombie-Britannique fait figure de pionnière en la matière. Des écoles remplacent les traditionnels bulletins par des portfolios numériques sans notes, une tendance dont le Québec devrait s’inspirer, selon André-Sébastien Aubin, chargé de cours spécialisé en évaluation à l’UQAM. Or, avec son bulletin chiffré unique, le Québec est à contre-courant de cette tendance qui s’inscrit plutôt dans l’esprit de la réforme scolaire implantée ici au début des années 2000. «On était des défricheurs», lance-t-il. Mais pour différentes raisons, la réforme et ses nouveaux bulletins ont suscité beaucoup de grogne et de mécontentement, si bien que le gouvernement a réintroduit le bulletin chiffré pour tous, en 2012.

Donald Cuccioletta critique le livre Evicted : Poverty and Profit in the American City


Classé dans : Membres en action | 0

Donald Cuccioletta, chargé de cours et chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand, et la sociologue Cécile Van de Velde critiquent le livre Evicted : Poverty and Profit in the American City, de l’Américain Matthew Desmond à l’antenne de Radio-Canada. Récompensé d’un Pulitzer, cet essai dresse un portrait sombre de la situation immobilière aux États-Unis. On y apprend qu’une famille sur quatre dépense plus de 70% de son salaire pour son logement et qu’une personne sur huit s’attend à se faire évincer d’un jour à l’autre de sa demeure.

Barack Obama : une conférence qui sert d’abord à remplir les poches du conférencier, commente Élisabeth Vallet


Classé dans : Membres en action | 0

Barack Obama a prononcé une conférence publique à guichets fermés à Montréal. Comme tous ses prédécesseurs récents, depuis son retrait de la Maison-Blanche, l’ancien président se fait donc conférencier émérite à plusieurs centaines de milliers de dollars tout en écrivant ses très lucratives mémoires. «Ce genre de conférence, c’est indéniable, sert d’abord à remplir les poches du conférencier, commente Élisabeth Vallet, chargée de cours, chercheuse à l’Observatoire sur les États-Unis de l’UQAM pour Le Devoir. Mais ce n’est pas nouveau. Reagan déjà avait fait pas mal d’argent avec cette pratique, qui correspond aussi à la fascination des foules pour les puissants.

Véronique Leblanc est commissaire pour l’exposition de l’artiste mexicain Gilberto Esparza


Classé dans : Membres en action | 1

Des bruits étranges accueillent ces jours-ci le visiteur à la Galerie de l’UQAM. Dans la pénombre, une machine s’active, transformant les contaminants présents dans les eaux usées de Montréal en une énergie alternative qui alimente un écosystème aquatique. Au centre de la machine, une sphère transparente laisse voir les plantes qui se maintiennent en vie grâce aux rafales d’énergie lumineuse produites par les bactéries des égouts montréalais. Des petits poissons nagent au travers de la végétation. Plantas autofotosintéticas est la première exposition solo au Canada de l’artiste mexicain Gilberto Esparza. Les deux commissaires de l’exposition sont Véronique Leblanc, chargée de cours au Département d’histoire de l’art, et Nuria Carton de Grammont, chargée de cours à l’Université Concordia.

Simon Claus est récompensé par le CRTC pour un article sur la politique canadienne en matière de radiodiffusion


Classé dans : Membres en action | 0

Chargé de cours à l’École des médias, Simon Claus est le lauréat 2017 du Prix d’excellence du CRTC en recherche sur les politiques, d’une valeur de 2 500 dollars, pour un article intitulé «La politique canadienne en matière de radiodiffusion en question: de Marconi à Netflix». Le Doctorant en communication a reçu ce prix lors du congrès annuel de l’Association canadienne de communication (ACC), qui a eu lieu récemment à Toronto. Son article sera publié sur le site Web du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Simon Claus sera également invité à présenter le contenu de son article aux conseillers du CRTC et à d’autres décideurs fédéraux plus tard cette année, peut-on lire sur Actualités UQAM.

L’habitation au cœur de la nouvelle politique de développement social de Montréal


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Le maire de Montréal, Denis Coderre, promet de faire du logement une priorité de la toute première politique de développement social de la Ville. Cela pourrait avoir comme effet de soumettre les promoteurs immobiliers à des exigences plus élevées en matière de logement social. «C’est une demande qui est revenue énormément. Il manque des logements sociaux et abordables à Montréal», a ajouté le protecteur des personnes en situation d’itinérance de la Ville de Montréal, Serge Lareault. La politique présentée le 7 juin définit de grandes orientations visant à inclure, à protéger et à rendre plus accessibles les services municipaux aux personnes et aux communautés vulnérables.

Le Montréal des sans-papiers


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Nous les croisons sans les voir dans les rues de Montréal. Ils font le tri de nos rebuts, récurent les toilettes de nos cliniques médicales, passent l’aspirateur, la nuit, dans les couloirs de nos bureaux. Ils sont des dizaines de milliers, mais ils sont invisibles. Sans eux, l’économie de la ville subirait un dur coup, puisque ces travailleurs de l’ombre occupent les emplois dont personne ne veut. Sans le moindre filet de sécurité. Bienvenue dans le monde occulte des sans-papiers de Montréal.

Lire la suite du texte de La Presse.

Appui de l’intersyndical de l’UQAM à la professeure Louise Briand, représentante des professeures et professeurs au conseil d’administration de l’UQO


Classé dans : SPPEUQAM | 0

Aux membres du Comité de gouvernance et de déontologie du conseil d’administration de l’Université du Québec en Outaouais, les syndicats de l’Université du Québec à Montréal tiennent à vous faire part de leur indignation face au geste posé par le Comité de gouvernance et de déontologie du conseil d’administration de l’UQO de menacer la professeure Louise Briand de révocation. Les membres internes qui siègent au conseil d’administration des institutions d’enseignement supérieur ont droit à tous les égards qu’appelle la fonction d’administrateur. Plus particulièrement, la professeure Louise Briand mérite d’être traitée de manière équitable et respectueuse de sa liberté académique, de sa liberté politique et de sa liberté d’expression.

REM : Les manufacturiers inquiets de l’absence de contenu québécois


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

La plus importante organisation du secteur manufacturier québécois dénonce l’absence d’exigences de contenu canadien dans le projet de Réseau électrique métropolitain (REM) que construira la Caisse de dépôt et placement au cours des prochaines années. Trois semaines après l’octroi d’un contrat majeur de l’Autorité métropolitaine de transport (AMT) à un constructeur chinois, le Québec ne peut voir un autre projet d’importance lui échapper, dénonce Éric Tétrault, le président de Manufacturiers et Exportateurs du Québec, une association qui regroupe plus de 1100 entreprises du secteur.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

Le BEI manque de transparence, selon plusieurs organismes


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Un an après son entrée en service, le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) n’apporte pas la transparence voulue, selon un collectif d’organismes qui a effectué une sortie publique mardi. Le BEI a pourtant été créé pour rassurer la population dans le cas où un policier blesserait ou tuerait un citoyen dans le cadre d’une opération policière. Avant, ce type d’enquête était toujours confié à un autre corps policier ce qui laissait planer des soupçons de manque d’indépendance. La coalition, composée de la Ligue des droits et libertés, Montréal Républik, de la Coalition contre la répression des abus policiers et du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), demande au ministère de la Sécurité publique de revoir la loi et la réglementation pour permettre d’avoir accès aux documents d’enquête lorsqu’un dossier ne mène pas à des accusations de la part du Directeur des poursuites criminelles et pénales comme ça a été le cas récemment.

Nouvelle trousse virtuelle portant sur les cyberviolences


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Afin d’appuyer les femmes, les parents et les actrices du milieu scolaire, le CDÉACF a réalisé une trousse virtuelle portant sur les cyberviolences (intimidation, harcèlement et autres violences ayant lieu dans un environnement numérique). Cette sélection de ressources comporte principalement des guides et des outils pratiques permettant une meilleure compréhension des cyberviolences, leur prévention ou donnant des stratégies pour y faire face. Cette trousse sera bonifiée dans les prochains mois par des productions issues de projets qui sont en cours de réalisation.

Le sous-financement des maisons d’hébergement pour femmes : facteur aggravant de la marginalisation des femmes immigrantes au Québec


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Le présent rapport de recherche de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) analyse les facteurs structurels liés aux institutions, à l’histoire coloniale, aux politiques d’immigration et au traitement médiatique de la violence qui tendent à minimiser ou à rendre invisibles les discriminations multiples et simultanées que vivent les femmes immigrantes et les femmes autochtones violentées. Ces facteurs structurels ont une incidence importante sur l’intervention des maisons d’hébergement auprès des femmes et sur le suivi de celles-ci. Une analyse détaillée des types de services dispensés et des heures de travail effectuées selon les ressources dont disposent actuellement les maisons d’hébergement au Québec a permis de mettre en lumière l’existence d’un sous-financement affectant la qualité des interventions destinées aux femmes immigrantes et aux femmes autochtones.

Arrêtons de payer pour la F1


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

On apprenait récemment que les trois paliers de gouvernement allaient investir 98,5 millions de dollars afin d’assurer la tenue du Grand Prix de Montréal entre 2025 et 2029. Il s’agit d’une moyenne de 19,7 M$ annuellement pendant 5 ans, soit une hausse de 5% par rapport au 18,7 M$ que le public donne actuellement à la F1 afin de retenir le Grand Prix. Ce qui veut dire qu’entre 2009 et 2029 les contribuables auront payé près de 400 M$ en subventions pour soutenir un sport en perte de vitesse. Pour soutenir cette position, nos élu·e·s s’appuient sur deux grandes affirmations, la première est que le Grand Prix de Montréal génère d’importantes retombées économiques et la seconde, que l’événement fait rayonner la métropole à l’international.

Salaire minimum : mon rêve ontarien


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Nous apprenions récemment que le salaire minimum ontarien allait connaître une hausse importante et rapide. Actuellement à 11,40$ de l’heure, il passera à 14$ en janvier 2018 et à 15$ en 2019. Cette augmentation de 32 % en tout juste 18 mois a relancé le débat de ce côté de la rivière Outaouais. Il s’en trouve plusieurs pour rappeler que la situation au Québec est bien différente que celle en Ontario. Le coût de la vie est plus élevé du côté ontarien, tandis que les politiques fiscales sont plus généreuses côté québécois. Donc, tant mieux pour les bas salarié·e·s ontariens, mais la réalité étant ce qu’elle est, il ne serait pas sage de s’en inspirer pour faire pression sur le gouvernement québécois.