Crise interne à la CDPDJ : préserver l’institution au-delà des problèmes ponctuels


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Alors qu’il y aurait tant à faire sur le front de la défense des droits et libertés au Québec, la crise interne de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ne cesse de rebondir dans l’espace public. La ministre de la Justice compte nommer un expert indépendant pour faire le diagnostic organisationnel de la CDPDJ. Il y a lieu de s’inquiéter d’une telle crise à la CDPDJ. Mais ce qui doit nous alarmer, c’est la fragilité dans laquelle l’institution se retrouve alors que le gouvernement s’apprête à en faire l’examen sur le plan organisationnel.

La loi 62 dénoncée par des étudiants


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Après la contestation judiciaire des organismes de défense des droits et libertés, c’est au tour des étudiants de dénoncer la loi sur la neutralité religieuse. Près de 1000 d’entre eux qui fréquentent l’Université Concordia ont signé une lettre envoyée à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée. «La loi 62, c’est une solution imaginaire à un problème qui n’a jamais vraiment existé, déclare Sarah Abou-Bakr, étudiante à Concordia. Il n’y a jamais vraiment eu un problème de sécurité, il n’y a jamais eu un problème d’identification. Il y a toujours eu des moyens d’accommoder les femmes qui portent le niqab.» Plusieurs femmes musulmanes qui portent le voile étudient à Concordia.

Loi 62 : des universités et cégeps semblent réticents


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Des universités et cégeps montréalais semblent réticents à appliquer les dispositions de la loi 62, qui interdit aux étudiants de porter un voile qui couvre leur visage en classe. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a tenté de clarifier les imprécisions de la loi, mardi. En classe, les étudiants devront avoir le visage découvert, étant donné qu’une communication est requise entre l’étudiant et son enseignant pour faciliter les apprentissages, a-t-elle expliqué. Mais les établissements scolaires ne semblent pas tout à fait à l’aise avec cette directive. Selon Jean-Marie Lafortune, président de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, le fait de forcer les professeurs à jouer le rôle de la police et à expulser des étudiantes qui couvriraient leur visage violerait leur liberté académique.

La CSQ satisfaite du dépôt du projet de loi no 103 améliorant la situation des mineurs transgenres


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La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a accueilli avec satisfaction le dépôt, mardi, du projet de loi no 103 visant à renforcer la lutte contre la transphobie et à améliorer, notamment, la situation des mineurs transgenres par la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée. «Après des années d’attente, de discussions et de mobilisation, il sera désormais possible pour les mineurs trans de demander un changement de nom et un changement à la mention de sexe figurant sur l’acte de naissance. C’est une étape importante que le gouvernement franchit en présentant ce projet de loi», explique la vice-présidente de la CSQ, Line Carmerlain.