Un photoreportage de Thomas Gerbet, correspondant en Inde pour Radio-Canada.
Les futurs enseignants se font rares
Le nombre de futurs enseignants dans les universités du Québec est à son plus bas depuis cinq ans, une tendance «dramatique» qui fait craindre le pire pour l’avenir des écoles, qui sont déjà en pénurie de personnel. «C’est sûr que quand tout ce qu’on entend c’est à quel point les enseignants ne sont pas bons et les écoles pas bonnes, ça n’aide pas», dit Roxanne Gaudreault, de l’Association des étudiants en éducation de l’Université de Sherbrooke. Le Journal de Montréal a tenté d’obtenir le nombre d’étudiants inscrits ces dernières années dans les 12 facultés d’éducation au Québec, que ce soit en ville ou en région.
Front commun réclamé devant la hausse des frais d’abonnement aux revues savantes
L’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) souhaite que les universités renégocient les ententes non viables avec les éditeurs et fassent la transition vers le libre accès. Depuis des années, les bibliothèques universitaires font des pieds et des mains pour absorber la hausse des frais d’abonnement aux revues savantes fixés par une poignée de grands éditeurs internationaux. La situation est devenue insoutenable, selon l’ABRC, qui vient de publier un mémoire en collaboration avec le Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR) pour renseigner les administrateurs universitaires et proposer des solutions.
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Une toute nouvelle Fédération universitaire des syndicats étudiants a vu le jour
La réalité des employé-es étudiant-es dans les universités se distingue par de nombreux aspects des autres milieux syndicaux. La nature contractuelle et précaire du travail, ainsi que le double statut d’étudiant-e et d’employé-e sont certainement les enjeux spécifiques les plus évidents. En raison de cette particularité, le SÉTUE et d’autres syndicats essaient depuis quelques années d’établir des ponts entre eux pour favoriser la solidarité, et ce, peu importe la centrale syndicale à laquelle ils sont affiliés. L’objectif poursuivi est de se doter d’une structure intersyndicale fonctionnant sur la base de l’autonomie, la solidarité et la démocratie directe. C’est donc lors du congrès de fondation ayant eu lieu à l’université McGill à Montréal le 11 et 12 novembre dernier que la FUSE (Fédération universitaire des syndicats étudiants/Federation of University Student Employees) fût officiellement créée.
Violence sexuelle dans les universités : les personnes LGBTQ+ plus à risque
50% des personnes trans (non binaires) rapportent avoir vécu des violences sexuelles sur les campus universitaires québécois. Une étude menée par les professeures Geneviève Paquette et Alexa Martin-Storey, de l’Université de Sherbrooke, montre que les personnes provenant de minorités sexuelles et de genre sont beaucoup plus à risque de violence sexuelle au sein des établissements universitaires. Ces données regroupent plus de 4200 personnes au sein de six universités, soit l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université Laval, l’UdeS, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).
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Le eCampus Québec sur les rails
D’ici l’été prochain, tous les cégeps et les universités devront s’entendre sur une plate-forme commune de cours en ligne. Le gouvernement du Québec est pressé de mettre sur pied un eCampus Québec, question de rattraper le retard actuel. Cet eCampus, dont le nom officiel n’est pas encore décidé, pourrait prendre la forme d’une simple vitrine Web, qui montre en un clic la variété de cours en ligne offerts par les établissements postsecondaires québécois. Dans sa version plus complexe, il pourrait devenir un véritable campus collaboratif, qui innove et crée de nouveaux cours virtuels. «Le modèle n’est pas arrêté, mais on devrait arriver avec une proposition au cours des prochains mois», explique Anne-Marie Dussault-Turcotte, attachée de presse d’Hélène David, ministre de l’Enseignement supérieur.
Loi 62 : des universités et cégeps semblent réticents
Des universités et cégeps montréalais semblent réticents à appliquer les dispositions de la loi 62, qui interdit aux étudiants de porter un voile qui couvre leur visage en classe. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a tenté de clarifier les imprécisions de la loi, mardi. En classe, les étudiants devront avoir le visage découvert, étant donné qu’une communication est requise entre l’étudiant et son enseignant pour faciliter les apprentissages, a-t-elle expliqué. Mais les établissements scolaires ne semblent pas tout à fait à l’aise avec cette directive. Selon Jean-Marie Lafortune, président de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, le fait de forcer les professeurs à jouer le rôle de la police et à expulser des étudiantes qui couvriraient leur visage violerait leur liberté académique.
Droit d’auteur : protéger l’utilisation équitable
Alors que le gouvernement fédéral entamera bientôt un examen de la Loi sur le droit d’auteur, les universités canadiennes souhaitent rappeler qu’il est essentiel de protéger le principe d’«utilisation équitable», qui établit un juste équilibre entre le droit des auteurs d’être rémunérés pour leurs œuvres et le droit de la société d’utiliser librement ces œuvres lorsque l’intérêt public l’exige. Les universités sont à la fois productrices et utilisatrices d’œuvres protégées par le droit d’auteur. Grâce à l’octroi de fonds publics très considérables, les membres du corps professoral consacrent leur carrière à développer de nouvelles connaissances. Ils assurent habituellement la diffusion des nouveaux savoirs issus de leurs recherches en cédant leurs droits à des éditeurs, qui revendent ensuite ces productions scientifiques aux établissements d’enseignement.
Universités : une loi pour discipliner les dirigeants
Québec déposera un projet de loi cet automne pour faire le ménage dans les conditions de rémunération des recteurs et des autres dirigeants des universités. Il ne se contentera finalement pas d’un simple plan d’action. Voiture de fonction, adhésion à des clubs privés, primes de rendement: bien des avantages détenus par des recteurs «commandent des ajustements». «Sachez que nous prendrons des mesures afin d’uniformiser la croissance des salaires, les conditions d’après-mandat ainsi que les avantages périphériques», a affirmé jeudi la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, lors de l’étude des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale.
Lire la suite du texte de La Presse.
À la découverte de l’«UQAM» indienne
Comme à Montréal, il y a quatre grandes universités dans la capitale de l’Inde, New Delhi. Celle qui est la plus à gauche politiquement s’appelle Jawaharlal-Nehru (JNU), et ses étudiants ont la particularité d’orner les bâtiments de gigantesques dessins, des sortes d’œuvres d’art militantes. Visite.
Si l’on veut réellement servir la vérité mieux vaut y laisser s’exprimer toutes les théories, toutes les opinions informées, tous les arguments
Dans Le Devoir de jeudi dernier, Thomas Davignon justifie la censure dont font les frais certains intellectuels dans les universités au motif que celles-ci ne sont pas un «espace de débat idéologique», mais des lieux de savoir consacrés au «progrès de la connaissance objective». Il en conclut qu’il est donc parfaitement justifié que n’y aient «droit de cité» ni «la rhétorique populiste» ni «le pseudo-intellectualisme pamphlétaire», pas plus que «les idéologues prosélytes». Saute malheureusement aux yeux, à la lecture de ce texte, la suffisance remarquable de son auteur, qui sépare doctement le bon grain de l’ivraie, mais sans jamais prendre la peine de définir les termes au nom desquels il opère cette série de distinctions, termes qui sont pourtant hautement problématiques: qu’est-ce en effet que ce «pseudo-intellectualisme» qu’il condamne et en quoi se distingue-t-il du vrai ?
Antisyndicalisme et gouvernance néolibérale dans les universités
Menacé par des injonctions, des mises en demeure et plusieurs autres formes d’intimidation antisyndicales, le droit de grève dans les universités, comme ailleurs, est de plus en plus bafoué. Contraintes par des compressions budgétaires qu’elles exécutent avec zèle – et encouragées par des gouvernements abusant d’injonctions, de lois spéciales ou de décrets des conditions de travail – les administrations universitaires n’hésitent plus à faire intervenir les policiers ou les juges pour régler des conflits de travail, au mépris du droit d’association, comprenant la liberté de négocier collectivement et de faire la grève.
Lire la suite de la chronique 76 du comité école et société de la FNEEQ.
Amours interdits entre professeurs et étudiants : des syndicats veulent proscrire ces relations intimes au cégep et à l’université
C’est un immense tabou dans les collèges et les universités. Les relations intimes entre professeurs et étudiants — surtout des étudiantes — existent depuis toujours, mais des voix s’élèvent pour encadrer ces liaisons qui causent un malaise grandissant dans les campus du Québec. Des syndicats d’enseignants montent au front et recommandent même à leurs membres d’éviter « tout rapport intime (amoureux ou sexuel) » avec une étudiante ou un étudiant, a appris Le Devoir. Ces syndicats prônent une forme d’autodiscipline de la profession, un peu comme les psychologues, les médecins ou les travailleurs sociaux, qui s’interdisent les relations intimes avec leurs patients.
Soirée Relations : violences faites aux femmes, le Québec à un tournant?
Les cas d’agressions sexuelles dans les universités, les violences subies par les femmes autochtones et les mobilisations que ces situations soulèvent servent un puissant électrochoc à la société québécoise depuis plusieurs mois. Différents phénomènes (racisme systémique, culture du viol, politiques d’austérité, croissance des inégalités, etc.) nourrissent le terreau favorable aux violences faites aux femmes, malgré les avancées des dernières décennies. Quelle action gouvernementale est menée pour les contrer? À quelles transformations et solidarités les hommes sont-ils appelés pour que cessent ces violences? Une soirée, le lundi 24 avril, de 19h à 21h30, à l’Université du Québec à Montréal, Pavillon des sciences de la gestion, salle R-M130, dans la foulée du dossier de la revue Relations «Violences – Entendre le cri des femmes» (no 789, avril 2017), traitera de ces enjeux avec Aurélie Lanctôt, Éliane Legault-Roy, Nicolas Lévesque et Isabelle Paillé.
Négociations en cours sur le financement des universités au Nouveau-Brunswick
Les étudiants néo-brunswickois pourraient-ils être fixés à l’avance sur les droits de scolarité qu’ils paieront pendant la durée de leurs études? Ce pourrait être le résultat des négociations sur les ententes de financement entre le gouvernement du Nouveau-Brunswick et les universités. Le gouvernement promet d’investir 45 millions de dollars dans les quatre universités de la province au cours des quatre prochaines années. La province tente d’inclure les droits de scolarité dans ces ententes de principe. Les universités souhaitent augmenter les droits de scolarité pour aider à financer leurs opérations. Si ces droits augmentent, les universités devront annoncer dès cette année leurs intentions pour les quatre prochaines années.
Les universités du Nouveau-Brunswick ont perdu un étudiant sur cinq en dix ans
Le Nouveau-Brunswick voit le nombre de ses étudiants fondre plus vite qu’en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. C’est le tableau sombre que dresse la Commission de l’enseignement supérieur des provinces maritimes (CESPM). À la rentrée 2016, les universités de la province ont été confrontées à une baisse des inscriptions de 3,6% et ne comptent plus que 19 394 étudiants. Ce repli est plus important qu’en Nouvelle-Écosse (-1,7%) ou à l’Île-du-Prince-Édouard (-2%). Depuis 10 ans, les inscriptions universitaires sont en baisse de 20,8% au Nouveau-Brunswick. Alors que le nombre d’étudiants internationaux était à la hausse au cours des dernières années, il a chuté de 5,5% en 2016.
Québec prépare un «réinvestissement» dans les universités
Cinq ans après le printemps érable, Québec va finalement réinvestir dans les universités, qui n’ont jamais vu l’ombre des millions promis à l’époque. «Le thème principal du budget, ça va être l’enseignement supérieur, la formation et la main-d’oeuvre», a révélé le ministre des Finances, Carlos Leitão, lors d’un entretien avec La Presse plus tôt cette semaine. Par «enseignement supérieur», il entend autant les universités que les cégeps. Il y a longtemps qu’un gouvernement a placé ce secteur au coeur d’un budget.
Québec : près de 2 milliards de surplus pour les huit premiers mois de l’exercice.
La ministre David annonce 12 millions de plus pour les cégeps et universités
La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, a annoncé l’octroi d’une somme supplémentaire de 12 millions $ pour l’ensemble des cégeps et des universités. Elle en a fait son annonce lundi au Collègue Ahuntsic à Montréal. La somme de 12 millions $ devra être dépensée d’ici la fin de l’exercice budgétaire, soit d’ici le 31 mars 2017, et elle est disponible immédiatement. De ces 12 millions $ supplémentaires, 3,7 millions $ serviront à encadrer et retenir les étudiants étrangers, surtout en région. Une autre partie de la somme, soit 3,2 millions $, permettra d’accroître l’offre de programmes de formation continue.
Lire la suite du texte de La Presse canadienne.
La violence faite aux femmes dans les universités et les collèges : les preuves localement et globalement, les expériences partagées et les pratiques de prévention
Les universités se doivent d’être sécuritaires afin que ceux et celles qui les fréquentent puissent s’épanouir. Il s’avère que ne n’est pas le cas dans plusieurs institutions dans certains pays du monde. On relate de nombreux cas de violence sexuelle, tels le viol, la coercition, le harcèlement sexuel, les attouchements non désirés, la poursuite indue. Mais lorsqu’il est question de recherches sur l’ampleur, sur les causes, sur la prévention de la violence sexuelle faite aux femmes à l’université et dans les collèges, on ne trouve que des recherches sporadiques, sous-évaluées, même inexistantes. Les recherches actuelles n’ont pas réussi à examiner le problème dans un contexte local et national afin d’identifier et de partager les expériences, les causes, et les meilleures approches.
Quatre journées de réflexion sur la prévention de la violence sexuelle à l’université
Le temps est à la réflexion dans les cégeps et les universités pour mieux prévenir toute violence sexuelle envers les jeunes femmes, particulièrement lors d’activités d’initiation. C’est du moins la conclusion à laquelle est arrivée la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, qui se dit très préoccupée par des dérapages à caractère sexuel survenus en septembre dernier dans certaines universités, au cours d’activités d’initiation qui ont donné lieu à de nombreux reportages. Les directions d’universités et de cégeps sont donc conviées à participer à quatre journées de réflexion portant sur les meilleures pratiques à mettre en place pour prévenir les violences sexuelles et agir correctement lorsqu’elles se produisent afin de mieux soutenir les victimes.
Étudiants étrangers : pourquoi nous quittent-ils ?
Chaque année, le Québec va chercher ses immigrants aux quatre coins du monde, en faisant des efforts pour privilégier les mieux qualifiés, les plus susceptibles de s’intégrer, de parler français, de trouver un emploi. Et pourtant, il a sous la main, ici même, un grand nombre d’immigrants potentiels ayant déjà toutes ces qualités… et il les laisse filer! C’est insensé! L’étude dévoilée mercredi par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain sur la contribution des universités à l’économie nous rappelle que les étudiants étrangers convergent en effet en très grand nombre au Québec, principalement à Montréal où ils représentent pas moins de 15% de la population estudiantine.
Le Manitoba pourrait augmenter les droits de scolarité dans les universités
Le gouvernement conservateur du Manitoba a laissé entendre, mardi, qu’il augmentera les droits de scolarité dans les universités, mais, selon le ministre de l’Éducation, cela pourrait être partiellement compensé par des bourses d’études et aides financières. «En ce moment-ci, nous sommes au troisième rang des provinces les moins chères [quant aux droits de scolarité]. Cela représente un vrai défi pour nos établissements d’enseignement postsecondaires», a souligné Ian Wishart, ministre de l’Éducation et de la Formation.
Lire la suite du texte de Radio-Canada.
Plus de 40 % des bâtiments universitaires en mauvais ou très mauvais état
Après les hôpitaux et les écoles, Québec constate que la vétusté est aussi un problème criant dans le parc immobilier des universités. C’est ce qui ressort de la première analyse panquébécoise menée par le gouvernement et les universités. Plus de 40% des bâtiments du réseau obtiennent la note «D» ou «E». Ce qui, selon le gouvernement, signifie un niveau «élevé» ou «très élevé» de dégradation. La note globale du réseau immobilier universitaire est moins bonne que dans le réseau hospitalier, selon ce qu’a rapporté Radio-Canada au printemps dernier.
Quelle excellence pour l’enseignement supérieur?
Dans une lettre ouverte publiée en juillet, la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, affirmait que les cégeps et les universités avaient besoin de nouvelles institutions «afin de poursuivre et de maintenir l’excellence» en enseignement supérieur. Des chercheurs universitaires soulignaient récemment qu’il s’avérait nécessaire de réfléchir à cette notion d’excellence qui peut recouvrir différentes perspectives (De Ketele et collègues, «Quelle excellence pour l’enseignement supérieur?», 2016). Ils distinguent en effet l’excellence élitiste, basée sur la performance individuelle de quelques personnes privilégiées, de l’excellence sociétale ou sociale. Cette deuxième vision, que nous souhaitons promouvoir, vise davantage la démocratisation du savoir et le développement de la citoyenneté.
Royaume-Uni : renforcement de l’action syndicale dans le conflit salarial avec les universités
L’University and College Union britannique a adopté une stratégie de perturbations ciblées lors des journées portes ouvertes et des cérémonies de remise des diplômes et un boycott des évaluations des étudiantes et étudiants pour protester contre les contrats de courte durée et les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.