Antisyndicalisme et gouvernance néolibérale dans les universités


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Menacé par des injonctions, des mises en demeure et plusieurs autres formes d’intimidation antisyndicales, le droit de grève dans les universités, comme ailleurs, est de plus en plus bafoué. Contraintes par des compressions budgétaires qu’elles exécutent avec zèle – et encouragées par des gouvernements abusant d’injonctions, de lois spéciales ou de décrets des conditions de travail – les administrations universitaires n’hésitent plus à faire intervenir les policiers ou les juges pour régler des conflits de travail, au mépris du droit d’association, comprenant la liberté de négocier collectivement et de faire la grève.

Lire la suite de la chronique 76 du comité école et société de la FNEEQ.

Nouveau doyen : l’U. de Moncton a fait fi des injonctions


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Malgré deux injonctions, l’Université de Moncton a procédé à la nomination d’un nouveau doyen à la faculté d’administration. La décision a été prise samedi lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l’institution acadienne, rapporte L’Acadie nouvelle.

Quatre acteurs de la recherche sur le cancer ont annoncé lundi à Moncton un partenariat public-privé de 4 millions $ pour la mise au point de traitements personnalisés, rapporte aussi L’Acadie nouvelle.

Le SCCUQ invite ses membres à participer à un rassemblement contre les menaces d’expulsion


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La communauté uqamienne, par le biais de la rencontre intersyndicale inter-facultaire, appelle les étudiantes, étudiants, les personnes chargées de cours, les employées, employés et professeures, professeurs de l’université à se rassembler, une fois de plus, le vendredi 24 avril, à midi, à la Place Pasteur, en solidarité avec les neuf étudiantes et étudiants menacés d’expulsion. Ils et elles sont clairement visés pour des motifs politiques par l’administration. Par cette mesure, celle-ci tente de bâillonner le droit de grève étudiant, la vie politique à l’UQAM ainsi que les prises de parole publiques.

Devant la mobilisation de la communauté universitaire, l’UQAM reporte les convocations à une date indéterminée ultérieure au 24 avril, en espérant que le scandale tombe dans l’oubli.

Mise au point du SPUQ sur la situation à l’UQAM


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Devant les évènements regrettables des jours derniers à l’UQAM, le SPUQ a tenu vendredi à faire le point sur la situation. Représentant l’ensemble des professeures et professeurs ainsi que les maîtres de langue de l’UQAM, le Syndicat tient à condamner les gestes de vandalisme commis cette semaine, qui éloignent de toute solution basée sur le dialogue, tout comme il déplore les maladresses de la direction dans sa gestion de la situation. Le SPUQ encourage les parties à ouvrir un espace de dialogue. Le SPUQ appelle donc la direction de l’UQAM à surseoir aux mesures contestées (expulsions, injonctions, recours à la police) et les associations étudiantes à exercer leurs moyens de pression légitimes dans les limites de leur application en régime démocratique.