Soirée Relations : violences faites aux femmes, le Québec à un tournant?


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Les cas d’agressions sexuelles dans les universités, les violences subies par les femmes autochtones et les mobilisations que ces situations soulèvent servent un puissant électrochoc à la société québécoise depuis plusieurs mois. Différents phénomènes (racisme systémique, culture du viol, politiques d’austérité, croissance des inégalités, etc.) nourrissent le terreau favorable aux violences faites aux femmes, malgré les avancées des dernières décennies. Quelle action gouvernementale est menée pour les contrer? À quelles transformations et solidarités les hommes sont-ils appelés pour que cessent ces violences? Une soirée, le lundi 24 avril, de 19h à 21h30, à l’Université du Québec à Montréal, Pavillon des sciences de la gestion, salle R-M130, dans la foulée du dossier de la revue Relations «Violences – Entendre le cri des femmes» (no 789, avril 2017), traitera de ces enjeux avec Aurélie Lanctôt, Éliane Legault-Roy, Nicolas Lévesque et Isabelle Paillé.

Violences sexuelles à l’UQAM : les failles de la Politique 16


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Au moment où le gouvernement du Québec annonce ses stratégies dans la lutte en matière de violences sexuelles, l’UQAM tente d’agir rapidement afin d’ajuster sa Politique 16, en cours de révision depuis au moins deux ans. Mais lorsqu’elle sera mise en place, des intervenantes de l’Université craignent que la culture du viol soit toujours présente, notamment parce qu’elle ne reconnaît pas les gestes posés hors campus, dont les chambres étudiantes. «Les travaux ont tardé parce que la direction voulait fusionner les politiques 16 et 42 pour n’avoir qu’une politique sur le harcèlement, fait valoir la représentante étudiante sur le conseil d’administration de l’UQAM, Nadia Lafrenière.

La présence de l’avocate de Ghomeshi sème la controverse à Bishop’s


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Marie Herein, l’avocate de l’ancien animateur vedette de CBC Jian Ghomeshi, effectuera une présence controversée à l’Université Bishop’s en février pour y présenter une conférence diffusée simultanément dans trois universités des maritimes, soit les universités St-Francis Xavier, Acadia, et Mount Allison. La présence de l’avocate réputée de Toronto ne fait cependant pas l’unanimité sur les campus. Une étudiante de l’Université St-Francis Xavier, Jasmine Cormier, dénonce une telle invitation dans un texte qu’elle signe dans la parution hebdomadaire du journal étudiant, arguant que la tribune accordée à Me Henein contribuera à faire taire les victimes d’agressions sexuelles et à perpétuer la culture du viol.

Initiations à l’UdeM : «Tu te sens presque obligée» de te déshabiller


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Des étudiantes en droit à l’Université de Montréal se sont senties «presque obligé[es]» de se déshabiller pendant les récentes initiations de la prestigieuse faculté, selon le journal des étudiants en droit, Le Pigeon dissident, qui décrit des événements hypersexualisés perpétuant «la culture du viol». Dans un témoignage et un texte collectif de la rédaction publiés cette semaine, on dénonce une ambiance qui encourage «plusieurs étudiants à accepter de poser ou de subir des comportements sexuels déplacés» et à entonner «des chansons dégradantes» qui transforment «la femme» en «vulgaire objet, facile et docile, utile et bonne uniquement à amuser des phallus».

Harcèlement sexuel : l’UQAM critiquée pour sa gestion d’une plainte


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La gestion d’une plainte pour harcèlement sexuel met une fois de plus l’Université du Québec à Montréal (UQAM) dans l’embarras: étudiants et membres du personnel reprochent à l’établissement de vouloir minimiser l’affaire, qu’ils considèrent comme une autre manifestation de la culture du viol sur le campus. L’affaire remonte au 7 décembre, quand un étudiant du baccalauréat en relations internationales et droit international (BRIDI) a lancé, dans une conversation avec des amis sur Facebook, qu’il avait l’intention d’agresser une étudiante et de la droguer au GHB dans une soirée «vins et fromages» prévue le vendredi 11 décembre.

Lire la suite du texte du Devoir.

La culture du viol et les filles en série


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« Choses à prendre. Culture du viol et filles en série. » C’était le titre troublant d’une conférence prononcée la semaine dernière à l’UQAM par Martine Delvaux, auteure de l’excellent essai Les filles en série, qui s’intéresse à la « chosification » des corps féminins. Quand on parle de « culture du viol », de quoi parle-t-on au juste? On parle d’une culture qui ne dit pas son nom, explique Martine Delvaux. Une culture qui, tout en permettant le viol, en minimise toujours la réalité. Une culture qui conçoit les femmes comme des biens à consommer, qui banalise les violences sexuelles, les encourage et accuse ensuite les femmes d’en être responsables, de mentir ou d’y prendre plaisir.

Université d’Ottawa : une étudiante dénonce la culture du viol

Une étudiante de l’Université d’Ottawa qui a fait l’objet de propos sexuellement explicites sur les réseaux sociaux veut attirer l’attention sur ce qu’elle appelle une «culture du viol» sur les campus d’universités canadiennes. Anne-Marie Roy, qui préside la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa, a reçu une transcription anonyme d’une conversation privée sur Facebook, le mois dernier, et a décidé de la rendre publique, tenant surtout compte que les étudiants impliqués étaient en position de leadership. Ces échanges entre cinq étudiants masculins contenaient des remarques à caractère sexuel la concernant directement.

Lire la suite du texte de la Presse canadienne.

Des membres du corps professoral de l’Université d’Ottawa lui ont exprimé leur appui et leur solidarité dans une lettre envoyé au Droit.