Violences sexuelles à l’Université de Sherbrooke : Le tiers des étudiant-e-s victimes


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Le tiers des étudiant-e-s et des employé-e-s de l’Université de Sherbrooke rapporte avoir subi des violences sexuelles sur le campus selon une enquête réalisée par l’Université du Québec à Montréal.

Dans le rapport sur l’Enquête sur la sexualité, la sécurité et les interactions en milieu universitaire, près de la moitié des étudiantes (45,2%) et le quart des hommes (26,2%) ont reconnu avoir subi au moins un événement à caractère sexuel sur le campus de l’Université de Sherbrooke.

Encore plus alarmant, mais sans pour autant être surprenant, environ 80% des étudiant-e-s ayant été victimes de violence sexuelle n’ont pas osé dénoncer la situation.

Inconduites sexuelles à McGill : des profs appuient les étudiants


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Plus d’une centaine de professeurs appuient les étudiants de l’Université McGill qui dénoncent le manque de transparence de leur direction dans les dossiers de violences sexuelles. «Ce serait contraire à notre devoir de ne pas ajouter nos voix à celle des étudiants», peut-on lire dans une lettre datée de lundi et signée par 148 membres du corps professoral. Depuis près de deux semaines, l’Association étudiante de l’Université McGill demande la tenue d’une enquête externe sur la façon dont les cas d’inconduites sexuelles de professeurs sont traités, certains étant toujours en poste malgré les dénonciations.

Lire la suite du texte de l’Agence QMI.

Violences sexuelles banalisées à l’école secondaire


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Des élèves d’écoles secondaires de Montréal et des intervenantes communautaires lancent un cri du coeur: des violences sexuelles surviennent dans les écoles, mais ne sont pas prises au sérieux. Selon ce que Le Devoir a appris, sept élèves, accompagnées de deux intervenantes, sont venues livrer des témoignages troublants en pleine séance du conseil des commissaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), le 28 mars. Elles ont raconté des histoires qui ont bouleversé les commissaires. Les filles ont parlé de fellations faites sous la menace, d’attouchements et d’autres formes d’agressions sexuelles commises par des élèves entre les murs des écoles. Ces étudiantes proviennent de trois écoles secondaires publiques de la CSDM, d’une école secondaire privée et d’une autre école pour des élèves ayant des besoins particuliers.

Le harcèlement et les violences sexuelles vécus par les femmes locataires dans leur logement doivent cesser


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Mélanie a été agressée sexuellement par son propriétaire, chez elle, après que celui-ci l’ait droguée; Rigorta, par son concierge, à la suite de menaces et de gestes violents; Nathalie, par son propriétaire, après des mois de harcèlement, de commentaires sexistes, de regards et de gestes déplacés. Ces agressions étant commises dans la sphère privée, les femmes qui en sont victimes restent souvent invisibles, tant la loi du silence et la pauvreté les contraignent à se taire, de peur, entre autres, de perdre leur logement. Bien que le harcèlement et les violences sexuelles faits aux femmes locataires dans leur logement soient peu connus et difficilement quantifiables, Mélanie, Rigorta et Nathalie ne sont pas des cas isolés.

Violence sexuelle dans les universités : les personnes LGBTQ+ plus à risque


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50% des personnes trans (non binaires) rapportent avoir vécu des violences sexuelles sur les campus universitaires québécois. Une étude menée par les professeures Geneviève Paquette et Alexa Martin-Storey, de l’Université de Sherbrooke, montre que les personnes provenant de minorités sexuelles et de genre sont beaucoup plus à risque de violence sexuelle au sein des établissements universitaires. Ces données regroupent plus de 4200 personnes au sein de six universités, soit l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université Laval, l’UdeS, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Lire la suite du texte de La Tribune.

Québec «ne peut» interdire les relations professeur-étudiant


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Même s’il le voulait, le gouvernement ne peut proscrire formellement les liaisons entre professeur et étudiant, laisse entendre la ministre Hélène David. «Ce n’est pas du tout qu’on ne veut pas», a assuré vendredi la ministre de l’Enseignement supérieur, qui pilote le projet de loi visant à prévenir et combattre les violences sexuelles sur les campus. Des enjeux législatifs et constitutionnels limiteraient toutefois ses actions. «Il faut tenir compte de tout cet environnement juridique. On essaie de composer avec tout ça», explique-t-elle.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

Enseignement supérieur et garderies : nouvelles lois, nouvelles normes.

Québec veut «éviter» les relations prof-étudiant


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Alors qu’un consensus semblait se dégager sur la nécessité de proscrire les relations intimes entre professeur et étudiant, le gouvernement Couillard préfère les «éviter». La ministre responsable de l’Éducation supérieure Hélène David a présenté jeudi ses amendements au projet de loi 151 visant à prévenir et combattre les violences sexuelles sur les campus. À l’origine, la pièce législative forçait les universités et les cégeps à se doter d’une politique pour «encadrer» les liaisons entre un étudiant et un enseignant. La ministre David plaide désormais pour que soient déterminées les «règles» à respecter lorsqu’un professeur développe une relation amoureuse ou sexuelle avec un élève.

Lancement du nouveau rapport Violences sexuelles en milieu universitaire – Résultats de l’enquête ESSIMU pour l’UQAM, le 28 septembre


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Le nouveau rapport Violences sexuelles en milieu universitaire – Résultats de l’enquête ESSIMU pour l’Université du Québec à Montréal sera lancé le jeudi 28 septembre dans le cadre d’un 5 à 7 au Salon Orange, 4e étage du Centre Pierre-Péladeau, 300, boul. De Maisonneuve Est. Cette publication livre des résultats inédits et propose une série de recommandations dans le contexte spécifique de l’UQAM. Réalisée au cours de l’hiver 2016, l’enquête Sexualité, Sécurité et Interactions en Milieu Universitaire (ESSIMU) s’inscrit dans une recherche plus large menée dans six universités québécoises, qui établit un portrait des situations de violences sexuelles en milieu universitaire.

Violences sexuelles à l’université : des témoignages qui corroborent les faits


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«Un professeur, seul avec moi pendant qu’il utilisait des équipements dans mon milieu de travail, m’a fait des attouchements et à mon refus, m’a menacée de me faire perdre mon emploi.» En fait, ce témoignage n’est qu’un de ceux qui émaillent le rapport de l’enquête ESSIMU (Enquête Sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire) dont la chargée de cours Sandrine Ricci est une des auteures, qui conclut qu’un peu plus d’une personne sur trois travaillant ou étudiant dans l’une des six universités québécoises étudiées affirme avoir déjà subi une forme de violence sexuelle. On retrouve dans le document plusieurs extraits des témoignages des 9284 répondants ayant accepté de remplir le questionnaire en ligne qui a permis aux chercheuses d’arriver à leurs conclusions.

Violences sexuelles à l’UQAM : les failles de la Politique 16


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Au moment où le gouvernement du Québec annonce ses stratégies dans la lutte en matière de violences sexuelles, l’UQAM tente d’agir rapidement afin d’ajuster sa Politique 16, en cours de révision depuis au moins deux ans. Mais lorsqu’elle sera mise en place, des intervenantes de l’Université craignent que la culture du viol soit toujours présente, notamment parce qu’elle ne reconnaît pas les gestes posés hors campus, dont les chambres étudiantes. «Les travaux ont tardé parce que la direction voulait fusionner les politiques 16 et 42 pour n’avoir qu’une politique sur le harcèlement, fait valoir la représentante étudiante sur le conseil d’administration de l’UQAM, Nadia Lafrenière.

Pour dénoncer le harcèlement et les violences sexuelles faites aux femmes locataires


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Bien que nous parlions aujourd’hui davantage de violence conjugale et d’agression sexuelle, entre autres, récemment, en lien avec la mouvance #agressionnondénoncée, plusieurs enjeux restent invisibles, dont les violences sexuelles faites aux femmes dans le logement. Entrées par effraction, tentatives d’extorsion ou chantage, harcèlement, menaces, agressions sexuelles: les femmes se retrouvent trop souvent prisonnières de l’endroit qui devrait être, au contraire, leur havre de paix. Des rapports de pouvoir inégalitaires qui s’établissent entre les propriétaires, gestionnaires ou concierges et les locataires ou chambreuses – auxquels s’ajoutent les inégalités entre les sexes – enchaînent, emprisonnent et emmurent les femmes dans un cercle de violence dévastateur, duquel il est difficile de se sortir.

La ministre David lance une consultation sur les violences sexuelles


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La ministre de l’Enseignement supérieur Hélène David lance une tournée régionale de consultation pour prévenir les violences sexuelles sur les campus des cégeps et des universités. Les cinq journées de réflexion auront lieu entre janvier et mars 2017 à Montréal, Québec, Saguenay, Gatineau et Sherbrooke. Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a mis en ligne le 17 novembre un court document de consultation qui devra être utilisé par les directions des cégeps et des universités afin de consulter leurs étudiants et leurs employés sur cette problématique.

Lire la suite du texte du Soleil.

Sandrine Ricci est conférencière dans un colloque sur le Rwanda


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Sandrine Ricci, doctorante en sociologie, chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal, coordonnatrice du Réseau québécois en études féministes (RéQEF), présente une conférence portant sur les Violences sexuelles et construction sociale de l’Ennemi : Rwanda 1994 dans le cadre du colloque Femmes, rapports de sexe et génocide des Tutsi (Rwanda 1994-2014) qui se tiendra ce vendredi 4 avril à l’UQAM en matinée. Elle y présentera certainement les linéaments de l’essai qu’elle rédige et portant sur la parole mémorielle de rescapées du génocide des Tutsi du Rwanda.