Journée nationale contre l’islamophobie : L’instrumentalisation d’un drame, soutient André Lamoureux


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Ainsi, après s’être lancé dans la contestation judiciaire des prescriptions de la loi 62 visant l’interdiction du niqab et de la burqa aux fins de prestation et de réception des services publics, le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) exige maintenant que le 29 janvier de chaque année, se référant à l’attentat survenu à Québec en janvier dernier contre une mosquée, devienne une «Journée nationale contre l’islamophobie». Il instrumentalise cet événement tragique pour relancer une croisade contre «l’islamophobie». Lors de cette tuerie horrible, les Québécois ont pourtant très largement, voire presque unanimement, condamné le geste d’Alexandre Bissonnette, soutient le chargé de cours André Lamoureux dans un texte publié par Le Devoir.

Loi 62 : des universités et cégeps semblent réticents


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Des universités et cégeps montréalais semblent réticents à appliquer les dispositions de la loi 62, qui interdit aux étudiants de porter un voile qui couvre leur visage en classe. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a tenté de clarifier les imprécisions de la loi, mardi. En classe, les étudiants devront avoir le visage découvert, étant donné qu’une communication est requise entre l’étudiant et son enseignant pour faciliter les apprentissages, a-t-elle expliqué. Mais les établissements scolaires ne semblent pas tout à fait à l’aise avec cette directive. Selon Jean-Marie Lafortune, président de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, le fait de forcer les professeurs à jouer le rôle de la police et à expulser des étudiantes qui couvriraient leur visage violerait leur liberté académique.