Pour essayer d’en finir avec le rapport Demers


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Dans un texte précédent, l’IRIS a présenté quelques points saillants du Rapport du chantier sur l’offre de formation collégiale (ou rapport Demers), afin d’illustrer en quoi les recommandations proposées s’inscrivaient directement dans une perspective de marchandisation de l’éducation. L’IRIS aimerait offrir ici un regard critique un peu plus développé sur quelques éléments abordés la dernière fois.

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Pétante de santé, la classe moyenne?


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Une étude publiée il y a un peu plus d’une semaine par François Delorme, Suzie St-Cerny et Luc Godbout de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke soutient que la classe moyenne québécoise n’est pas en train de s’éroder, contrairement à une opinion largement répandue. Ces résultats, qui expriment une stabilité de la part des ménages québécois dont le revenu se situe entre 75% et 150% du revenu médian ajusté (la définition choisie par les auteurs pour désigner la classe moyenne) apparaissent d’abord comme une annonce positive. Malgré les obstacles, la classe moyenne québécoise résisterait à travers le temps.

Je ne me souviens plus


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En analysant de la manière la plus rigoureuse qui soit des données socioéconomiques afin de mesurer, autant que faire se peut, l’impact des politiques publiques et de notre structure économique sur le bien-être de la population, l’IRIS est grandement dépendant des données que produisent les scientifiques du gouvernement, les organismes de statistiques au pays de même que les universitaires dont les recherches sont financées par des fonds publics. Malheureusement, la science est maltraitée au Canada depuis quelques années. Il y a quelques semaines, 815 scientifiques de 32 pays adressaient une lettre au premier ministre Stephen Harper dans laquelle ils «déplor[aient] que le travail des scientifiques canadiens soit entravé par les compressions dans leurs budgets et par des contraintes sur leur liberté de voyager, de communiquer et de collaborer avec leurs collègues des autres pays.»

Yves Bolduc, le rapport Demers et la marchandisation de l’éducation


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L’accueil favorable du ministre Yves Bolduc au Rapport final du chantier sur l’offre de formation collégiale, rendu public le 20 octobre dernier, et son intention de mettre en œuvre rapidement un certain nombre de ses recommandations, attestent d’un certain mépris de la culture allant de pair avec une vision marchande de l’éducation. Les conclusions du rapport de Guy Demers ne sont pas sans rappeler les orientations contenues dans le document de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CEEC) guidant la mise en place de systèmes d’assurance qualité dans les cégeps, dont l’IRIS avait fait une courte analyse en deux parties l’automne dernier sur ce blogue.

Le travail des artistes au Québec est-il payé à sa juste valeur ?


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Le monde de la culture québécoise offre une chance aux artistes d’ici d’exprimer leur créativité, tout en participant directement à la prospérité du Québec. Pourtant, malgré sa richesse et sa profusion, le monde de la culture semble aller de crise en crise: on le somme de s’adapter aux besoins du marché du divertissement, le gouvernement fédéral coupe le portefeuille servant à en soutenir les activités sous prétexte de compressions budgétaires et le gouvernement du Québec réduit de 20% les crédits d’impôt, dont ceux liés à la culture. Dans cette note socio-économique, l’IRIS étudie les conditions d’emploi des artistes et artisans du milieu audiovisuel francophone québécois et leurs réalités du marché de l’emploi afin d’évaluer de quelle manière la précarité s’est normalisée comme condition de travail dans ce secteur de l’industrie.

Tâches domestiques : encore loin d’un partage équitable


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Malgré d’importantes avancées depuis une quarantaine d’années, la question de l’égalité entre les femmes et les hommes demeure préoccupante au Québec. Sur le plan du partage des tâches domestiques, on ne s’attend plus à ce que les femmes s’occupent de l’ensemble du travail à accomplir, et ce, même si les publicités d’essuie-tout nous présentent encore majoritairement des mères qui nettoient les dégâts de leurs enfants. Chaque année, au moins une étude est publiée pour nous informer de l’évolution de la répartition des tâches ménagères ici ou ailleurs. Où se situe le Québec par rapport aux autres provinces canadiennes et aux autres pays?

Plus de syndicats, plus d’égalité


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La tendance générale est aux inégalités. Le 10 % s’enrichit plus vite que le 90 %, le 1% plus vite que le 99 %. Il ne s’agit pourtant pas d’une dynamique irréversible. Et si, pour changer de cap, un élément de réponse venait des grands mal-aimés du débat public québécois : les syndicats. Qu’est-ce qu’un tour d’horizon de la situation prévalant dans les pays développés nous apprend à ce sujet? Quelque chose de bien simple en fait: plus le taux de syndicalisation est fort dans un pays, plus ce pays risque de connaître une meilleure distribution des revenus.

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Les syndicats nuisent-ils au Québec?


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Avec un taux de syndicalisation frôlant les 40 %, le Québec connaît une situation peu fréquente en Amérique du Nord. Pour certains, la «forte» présence syndicale est synonyme d’inefficacité économique, d’injustice intergénérationnelle, de pratiques d’accréditation obsolètes ou encore d’un immobilisme social rébarbatif aux investissements et à l’initiative privée. Pour d’autres, un taux de syndicalisation élevé est synonyme d’un marché du travail offrant des emplois plus stables et mieux rémunérés, une répartition des richesses plus égalitaire et une meilleure capacité collective à influer sur les choix et orientations politiques des gouvernements.

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Le bulletin du Conseil du patronat : beaucoup de bruit pour rien


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Pour une 5e année consécutive, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) nous fait l’honneur de publier son bulletin de la prospérité. Encore une fois, la note conférée au Québec (C) donne l’impression que nous n’en ferions pas assez pour favoriser la croissance économique. La fiscalité est bien entendu au centre des critiques, tout comme les coûts de rémunération des salariées et salariés ou encore la forte présence syndicale qui distingue le Québec des autres provinces canadiennes. Cela n’a pas grand-chose de surprenant : le CPQ nous a toujours habitués à privilégier ses propres intérêts à ceux de l’ensemble de la population.

Le CCMM se prononce contre le projet de loi no 3 et l’austérité gouvernementale


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Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) tenait son assemblée générale mensuelle mercredi soir. Les membres présents ont adopté des résolutions contre le projet de loi no 3 sur les régimes de retraite dans les secteurs municipal et du transport, contre les mesures d’austérité du gouvernement Couillard (qui ont fait l’objet d’une intéressante présentation de Simon Tremblay-Pépin, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques et de Pierre Patry, trésorier de la CSN) et en appui à la lutte des enseignantes et des enseignants de Colombie-Britannique. Le SCCUQ était représenté par Hélène Belley, Yvette Podkhlebnik, Alain Gerbier et Richard Bousquet.

Point conflits et mobilisations 

Attendu l’atteinte du projet de loi 3 à la liberté de négociation;

attendu les impacts majeurs que ce projet de loi aura sur les conditions de retraite des travailleuses et des travailleurs;

attendu que le projet de loi 3 ne tient pas compte des particularités des différents régimes de retraite négociés par les syndicats;

attendu que le CCMM−CSN défend le droit fondamental à un revenu décent tout au long de la vie;

attendu les mobilisations syndicales contre le projet de loi 3;

attendu les mesures disciplinaires et les accusations criminelles portées à l’attention de travailleurs mobilisés.

Soyons créatifs : détruisons l’université


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Dans son premier numéro de juillet, la revue The Economist proposait, en première page, la photo d’un mortier de diplômé transformé en bombe sur le point d’exploser sous le titre : Creative destruction : reinventing the university. Reprenant la célèbre expression de Joseph Schumpeter, on nous annonçait cette fois que la vénérable institution subirait une véritable révolution à cause de ses coûts croissants, d’une transformation du monde du travail et d’une rupture technologique importante. Le plus étonnant dans la série d’articles est le fait qu’ils aient été écrits si récemment. En effet, The Economist reprend essentiellement le même discours sur l’université qu’on entend de la part de l’OCDE et d’une série d’agences internationales depuis bientôt 20 ans.

Bonne fête aux pères (présents)


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Dimanche c’était la fête des Pères. Eve-Lyne Couturier nous relate, sur son blogue : « Ceux et celles qui me connaissent bien (ou me lisent régulièrement) savent que je déteste l’expression « bon père de famille », surtout quand on parle de gouvernement. Je veux bien que cela réfère à une expression juridique, mais celle-ci est démodée et renforce une image de paternité limitée et réductrice. Contrairement à ce que certains sites web semblent prétendre, il n’y a pas qu’une seule manière d’être père, soit d’être un homme stéréotypé, conjoint d’une femme stéréotypée. Les familles sont plutôt de diverses formes, les pères tenant des rôles différents selon les cas.  

Budget Leitão : faire l’austérité sans la nommer


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Avant le dépôt du budget, comme pendant sa présentation, le ministre des Finances Carlos Leitão a parlé de rigueur et de sérieux, mais jamais d’austérité. Pourtant, il est bien question d’austérité dans ce budget, plusieurs ministères obtiendront moins d’argent l’an prochain qu’ils n’en ont cette année. Notons le 92 M$ de moins au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, un montant appréciable, coupé entre autres dans les mesures d’aide à l’emploi. Nous avons déjà dit ce que nous pensons des mesures d’austérité et de ses effets sur l’économie. En gros, en intervenant peu, l’État continue de maintenir le marasme économique dans lequel se trouve le Québec.

La bulle financière du carbone : risque de crises financières mondiales


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Dans un récent billet, l’IRIS a fait une très courte recension des coûts associés aux catastrophes naturelles liées à la pollution en incitant les politiciennes et politiciens, et les économistes traditionnels, à se sortir la tête des sables bitumineux et à regarder en face les dangers liés à la croissance de l’empreinte écologique au pays et dans le monde. Bien que les coûts liés à la crise climatique soient majeurs, on n’a pas l’impression d’être réellement touché. Bien sûr, des fonds spéciaux financés à même les impôts pourraient servir à payer le prix d’éventuelles reconstructions, mais les effets sur notre avoir personnel semblent somme toute peu importants.

Le sondage de CBC/Radio-Canada est un exercice biaisé


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Le groupe Tous amis de Radio-Canada partage entièrement les conclusions de l’analyse faite par l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) publiée mercredi relativement au sondage public lancé le 5 mai dernier par Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada. Le plus haut dirigeant de la Société a lancé cette initiative afin de répondre aux nombreuses critiques formulées à l’endroit du seul diffuseur public national qui vient tout juste d’imposer des compressions budgétaires totalisant 130 millions de dollars touchant à 657 postes.

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Radio-Canada : il est bien de consulter, mais encore faut-il bien consulter


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Le 5 mai dernier, le président-directeur général de CBC/Radio-Canada, Hubert T. Lacroix, faisait une allocution au Cercle canadien de Montréal pour exposer la situation financière de Radio-Canada. Le discours se voulait une présentation de l’impact des réductions budgétaires du gouvernement fédéral sur le diffuseur public, mais surtout une exposition de la nouvelle réalité provoquée par l’arrivée de nouveaux modes de consommation du contenu radiophonique et télévisuel. Puisque, pour reprendre les mots de son président, CBC/Radio-Canada est « à l’heure des choix », cette allocution servait également à lancer un sondage en ligne : « Transformer CBC/Radio-Canada pour l’avenir : dites-nous ce que vous en pensez ».

Productivité : le Québec est-il en retard?


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Dans l’espace public, plusieurs intervenantes et intervenants s’inquiètent d’une présumée faible progression de la productivité au Québec; ce qui limiterait la prospérité et mettrait même en danger la durabilité du « modèle québécois ». Dans une note précédente, nous avons d’abord démontré qu’il y a un écart important entre la progression de la rémunération des travailleurs et travailleuses et celle de la productivité, et ce, depuis trois décennies. Cette fois, nous nous attarderons à l’évolution de la productivité du travail au Québec au cours des 15 dernières années en la comparant à celle de l’Ontario et à la moyenne canadienne.

Papa a raison


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Nouveau gouvernement, nouveau rapport d’experts, nouveau trou « inattendu » dans le budget, nouveau rappel qu’on vit au-dessus de nos moyens. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on nous brandisse le «bon père de famille», cette figure mythique que l’État n’incarnerait plus depuis longtemps et dont l’absence explique notre situation économique catastrophique. La dette nous étouffe! Il faut que ça balance! Mais avant de s’attaquer au fond du problème, parlons un peu de la forme et de cette notion désuète de « bon père de famille ». Elle laisse entendre qu’il n’existe qu’un seul (bon) modèle de père qu’on imagine traditionnel, autoritaire, mais juste, celui qui disait non quand votre mère disait oui (ou est-ce le contraire?)…

Le coût de la pauvreté au Québec : 17 milliards de $


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Presque tous les jours, à mon bureau, je me sens un moment frustré et impuissant. À cet instant, c’est comme si je me trouvais au bord d’un gouffre en compagnie de mon patient, contemplant la maladie au fond du précipice et la santé, de l’autre côté. Et nous ne parvenons pas, lui et moi, à bâtir cette passerelle qui nous permettrait de traverser. Nous savons à quoi elle ressemblerait, mais nous n’avons pas les matériaux requis pour la construire. Les gens qui subsistent sur un faible salaire vivent moins longtemps et souffrent davantage d’incapacité que le reste de la population. Ils occupent bien souvent un emploi précaire et leurs conditions de travail sont médiocres, ce qui les expose à un risque plus élevé de maladie et de blessure.

Faut-il privatiser Postes Canada?


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Périodiquement, l’idée de privatiser Postes Canada revient dans l’espace public. La conjoncture actuelle présente tous les signes du retour en force de ce débat : diminution des échanges postaux, vagues de libéralisation et privatisation en Europe, déficit anticipé à Postes Canada et annonces récentes de diminution de services. Dans cette note, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) veut peser les pour et les contre d’une libéralisation du secteur de la poste et d’une privatisation de cette société de la Couronne, en se fondant sur des exemples internationaux. Notre recherche commencera d’abord par établir l’actuelle situation financière de l’organisation et par présenter les propositions des partisans de cette libéralisation ou privatisation.

L’avenir est-il à la stagnation économique prolongée?


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La « Grande Récession » qui s’est amorcée en 2008 a été la plus importante depuis la « Grande Dépression » de 1929. Nous sommes désormais familiers avec son déclencheur, la crise des prêts à haut risque, ces prêts hypothécaires tordus consentis à des ménages qui allaient manifestement faire défaut sur leurs paiements. Cela étant dit, les causes profondes de la Grande Récession et l’avenir qui s’ouvre à la suite de celle-ci comportent bien des zones d’ombre. De fait, il n’y a pas de consensus ni sur les conditions structurelles ayant mené à la crise, ni sur la robustesse ou sur la précarité de la reprise en cours.

Politiques industrielles : le Québec doit-il imiter le Canada?


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Alors qu’une guerre de chiffres fait rage sur le nombre d’emplois créés ou perdus dans la présente campagne électorale québécoise, il semble important de se questionner sur les grandes tendances en termes de politiques industrielles au Québec et au Canada. On considère généralement qu’une politique industrielle est l’ensemble des interventions économiques déployées sur plusieurs années par un État dans le but d’épauler certaines industries plutôt que d’autres pour créer de l’emploi et de la « richesse ». Au Canada, cette politique est plutôt claire. Alors que par le passé, le secteur manufacturier était le fer de lance de l’économie canadienne, le Canada semble avoir changé son fusil d’épaule pour encourager l’extraction massive de ressources naturelles, principalement du pétrole.

Le dogme climato-sceptique


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Alors que les sondages démontrent que plus de 97 % des scientifiques qui travaillent sur le climat s’accordent pour dire que le réchauffement climatique est causé par l’activité humaine, il reste encore une frange de la population qui nie le fait qu’il y a un réchauffement climatique ou que celui-ci est causé par l’activité humaine. Qui sont-ils? Généralement nommés climato-sceptiques ou Climate change deniers, ils représentent autour de 10 % des Québécoises et Québécois. Ils sont plus actifs dans les médias que leur réel poids démographique et semblent particulièrement apprécier s’épandre sur les commentaires de blogue.

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PKP : l’entrepreneur providentiel


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La semaine dernière, un coup de tonnerre a résonné dans une campagne électorale jusque-là calme et terne. Pierre-Karl Péladeau sera candidat pour le Parti Québécois dans Saint-Jérôme! Cette annonce-choc a provoqué une chaîne de réactions. De la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) en passant par l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques (IGOPP), chacun a exprimé ses inquiétudes liées à cette candidature. Des questions, des doutes et des craintes apparaissent tout naturellement suite à cette annonce : crainte de voir se fondre le rôle de magnat des communications dans celui d’homme politique ou incrédulité face à la candidature d’un patron ayant eu recours 14 fois au lock-out afin de contraindre ses employées et employés à se plier à ses exigences.

Adieux à la classe moyenne

Depuis que Justin Trudeau est à la tête du Parti libéral du Canada, il n’a cessé de se dépeindre en fervent défenseur de la classe moyenne. Une stratégie qui, d’un point de vue électoral, pourrait être payante si l’on considère qu’une grande majorité de gens est susceptible de s’identifier à cette catégorie. Mais si plusieurs se montrent préoccupés par le sort de la classe moyenne, c’est que les familles canadiennes gagnant des revenus moyens se trouvent dans une situation financière précaire.

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