La dette augmente vous dites?


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Mercredi soir, à 19 h, la dette du Québec a atteint un nouveau niveau record. À 280 milliards de dollars, notre endettement collectif (les dettes contractées par le gouvernement du Québec) représenterait un lourd fardeau qui, on le devine, pèse de plus en plus lourd sur notre économie et notre avenir. La dette augmente, c’est un fait. Mais augmente-t-elle trop vite? On peut commencer par rappeler que l’important, ce n’est pas vraiment la dette en elle-même, mais bien ce qu’elle nous permet d’acquérir. Dans le cas du Québec, c’est à l’aide de la dette publique que nous investissons dans les infrastructures (les routes, les hôpitaux, les écoles, etc.).

La dette : une raison pour se faire mal?


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Dans un récent rapport et dans les entrevues qui l’ont suivi, l’économiste Robert Gagné défend avec véhémence qu’il faut rapidement rembourser la dette. Trop endetté, le Québec sacrifierait de plus en plus de ses ressources dans le paiement d’intérêts sur sa dette et mettrait en danger son développement économique et les services aux citoyennes et citoyens.

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L’austérité, et après?


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«Austérité, déficit, dette, équilibre» : depuis quelques semaines, le Québec est plongé dans le sempiternel débat sur l’état de ses finances publiques. Dans les pages des quotidiens, le débat s’enflamme : doit-on couper ici ou là? Doit-on atteindre l’équilibre aujourd’hui ou demain? Tout se passe comme si tout le monde s’entendait sur l’objectif essentiel : il faut agir vite et avec force pour «redresser les finances publiques». Le débat, en fait, ne porte que sur les moyens pour y arriver. Et si on discutait de la mauvaise chose?

Lire la suite de la chronique de Gabriel Nadeau-Dubois sur ricochet.media

Papa a raison


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Nouveau gouvernement, nouveau rapport d’experts, nouveau trou « inattendu » dans le budget, nouveau rappel qu’on vit au-dessus de nos moyens. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on nous brandisse le «bon père de famille», cette figure mythique que l’État n’incarnerait plus depuis longtemps et dont l’absence explique notre situation économique catastrophique. La dette nous étouffe! Il faut que ça balance! Mais avant de s’attaquer au fond du problème, parlons un peu de la forme et de cette notion désuète de « bon père de famille ». Elle laisse entendre qu’il n’existe qu’un seul (bon) modèle de père qu’on imagine traditionnel, autoritaire, mais juste, celui qui disait non quand votre mère disait oui (ou est-ce le contraire?)…

La dette souveraine dans la tourmente

Nous assistons présentement à la première grande crise de la nouvelle économie financiarisée et mondialisée. En raison de son caractère inédit, cette crise présente des aspects singuliers, et son issue demeure largement incertaine. En même temps, ce marasme financier et économique dont les pays avancés ne parviennent toujours pas à s’extirper, et qui plombe maintenant l’essor des pays émergents et en développement, n’est que le dernier avatar de l’évolution d’un système chaotique qui intensifie le saccage de l’environnement. Cette fois, c’est l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis qui a amorcé l’implosion d’un système financier débridé, entraînant dans son sillage une récession mondiale.