Je ne me souviens plus


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En analysant de la manière la plus rigoureuse qui soit des données socioéconomiques afin de mesurer, autant que faire se peut, l’impact des politiques publiques et de notre structure économique sur le bien-être de la population, l’IRIS est grandement dépendant des données que produisent les scientifiques du gouvernement, les organismes de statistiques au pays de même que les universitaires dont les recherches sont financées par des fonds publics. Malheureusement, la science est maltraitée au Canada depuis quelques années. Il y a quelques semaines, 815 scientifiques de 32 pays adressaient une lettre au premier ministre Stephen Harper dans laquelle ils «déplor[aient] que le travail des scientifiques canadiens soit entravé par les compressions dans leurs budgets et par des contraintes sur leur liberté de voyager, de communiquer et de collaborer avec leurs collègues des autres pays.»

Ça prend plus de lieux non institutionnels pour débattre de politiques publiques

Une centaine de personnes ont participé à notre 4e assemblée publique de la campagne CSN Et si on avançait, le progrès social dépend de nous, qui s’est tenue le jeudi 20 février. Militants de père en fils, Gilles Dubois et Gabriel Nadeau-Dubois ont partagé leur vision de la démocratie et de la participation citoyenne. On a notamment abordé la nécessité de développer des lieux intermédiaires et accessibles, autres qu’institutionnels, pour débattre de politiques publiques. Pour Gabriel Nadeau-Dubois, le désintérêt pour la chose politique s’explique entre autres par le fait que les grands partis politiques bâtissent des programmes pour les classes sociales plus aisées, délaissant les intérêts des moins bien nantis.