Grande marche entre Ottawa et Québec : de villes en villages pour le droit au logement


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Le FRAPRU organise une grande marche, d’Ottawa à Québec, du 2 au 29 septembre 2018. Intitulée  «De villes en villages pour le droit au logement», il s’agit d’un parcours de plus de 500 km; c’est sans doute son projet le plus ambitieux. Toutes les personnes ayant à cœur le droit au logement sont invitées à s’y joindre pour une ou plusieurs journées. L’objectif est d’interpeller les deux paliers de gouvernement sur les graves dénis du droit au logement qui accablent les ménages locataires à faible revenu et sur l’insuffisance des investissements dans le domaine du logement social. Selon le recensement de 2016, 457 275 ménages locataires du Québec consacrent plus que la norme de 30% de leur revenu pour se loger.

Davos 2018 : l’arroseur arrosé


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Comme tous les ans, au Forum économique mondial, les grands de ce monde se réunissent dans la jolie ville de Davos pour discuter du sort de l’humanité. Pour la première fois depuis les années Clinton, le président des États-Unis Donald Trump a choisi de s’y déplacer. Aussi impopulaire soit-il, cela donne de la solennité à l’évènement, alors que de gros nuages noirs se pointent à l’horizon. Ceux qui suivent le Forum économique depuis plusieurs années ont observé un changement radical dans le ton. Auparavant, l’optimisme régnait. La pauvreté et la misère étaient des mots absents des conversations. Les participants espéraient rentrer à la maison après avoir brassé de fructueuses affaires.

Perspectives 2018 : l’urgence de résister aux projets des classes dominantes


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Ouvrir l’année par une lecture du texte d’Émir Sader: «Être de gauche en période de noirceur», c’est revenir à l’essentiel du combat de la gauche pour faire le point, «c’est savoir percevoir, au-delà des nuages présents, les lumières qui perceront le devenir. C’est travailler avec constance à tracer de nouveaux chemins. C’est tirer des leçons du passé pour comprendre le présent et se projeter dans le devenir.» Et de toutes ces démarches, nous en avons bien besoin dans la situation actuelle.

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Commission scolaire Kativik : le personnel enseignant de l’AENQ-CSQ déclenchera une grève générale illimitée le 31 janvier


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Face à l’impasse qui perdure depuis plus de deux ans et demi dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de la convention collective du personnel enseignant de la Commission scolaire Kativik, les représentants de l’AENQ-CSQ ont déposé ce matin un avis de grève générale illimitée au ministère du Travail et au Comité patronal à la Commission scolaire Kativik. Celle-ci sera déclenchée le 31 janvier si les travaux ne permettent pas d’en arriver à une entente d’ici là.

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«L’Aut’gauche» au Québec : ce grand réseau citoyen et démocratique enraciné dans l’action collective


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Le Québec traverse une période d’incertitude politique. «L’électorat est volatil» disent les sondeurs. En réalité, il est déçu, confus, déstabilisé. Les partis politiques eux-mêmes changent leurs programmes au gré des sondages et des scandales politiques. Aucun projet politique ne parvient à susciter la confiance et l’enthousiasme. Avec l’avènement d’une économie et d’une culture sans frontières, les convictions qui nous ont longtemps guidées sont brusquement remises en question: le nationalisme, le rôle social de l’État, la laïcité, le féminisme, l’immigration. Même les militants syndicaux, communautaires ou écologiques sont désorientés. La délocalisation de l’économie et le démantèlement de l’État les forcent souvent à jouer aux pompiers et à se replier sur des cibles locales.

À l’échelle du pays, des Canadiennes se joignent aux marches mondiales des femmes


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Nous sommes de retour, plus déterminées que jamais, et nous faisons sentir notre présence à plus d’endroits que l’an dernier – nous parlons de la deuxième ronde coordonnée de marches de protestation des femmes. Dans 38 collectivités à l’échelle du Canada, les femmes ont manifesté afin de proclamer des messages d’inclusion, d’égalité et d’autonomisation. L’an dernier, les marches étaient en réponse aux fanfaronnades de Donald Trump à l’égard de l’inconduite sexuelle et de ses politiques conflictuelles qui ont alimenté le mouvement. Cette année, ce sont les allégations de harcèlement sexuel qui pèsent sur le géant hollywoodien Harvey Weinstein et sur plusieurs figures médiatiques masculines emblématiques qui ont nourri le feu.

Le Canada invoque le chapitre 19 pour renverser les pénalités américaines sur la C-Séries et le bois d’oeuvre


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Le Syndicat des Machinistes (AIMTA) se réjouit de voir le Canada utiliser le Chapitre 19 pour tenter de briser les mesures protectionnistes du gouvernement américain. «Nous réclamons cette initiative publiquement depuis le 13 octobre 2017. C’est donc un grand soulagement de voir le gouvernement canadien utiliser cette mesure supplémentaire pour défendre l’économie d’ici et les emplois de milliers de citoyens», déclare le coordonnateur québécois de l’AIMTA, David Chartrand. Cela dit, nous croyons que la renégociation de l’ALÉNA serait le moment d’améliorer cette mesure essentielle pour la défense de l’indépendance économique des gouvernements et contrecarrer les méthodes déloyales de certaines entreprises.

Les employés de bureau du RTL adoptent un mandat de grève


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Réunis en assemblée syndicale extraordinaire le 16 janvier en soirée, les employés de bureau du Réseau de transport de Longueuil (RTL) ont voté à 89,3% en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève, à exercer au moment jugé opportun. Le Syndicat des employé(e)s de bureau du RTL, section locale 3332 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a entrepris la négociation d’une nouvelle convention collective le 18 octobre 2016. Après 35 rencontres, les parties ne sont malheureusement pas parvenues à une entente. Ces employés sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2015. Les négociations achoppent principalement sur la flexibilité des horaires de travail.

Colloque contre l’homophobie et la transphobie : un guide pour les établissements d’enseignement est lancé


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Dans le cadre de son 4e colloque, la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation a lancé le 19 janvier l’ouvrage Mesures d’ouverture et de soutien envers les jeunes trans et les jeunes non binaires – Guide pour les établissements d’enseignement. Rappelons que la Charte québécoise des droits de la personne a été modifiée pour y ajouter deux nouveaux motifs interdits de discrimination: l’identité et l’expression de genre. Cette modification amène des responsabilités additionnelles pour les établissements d’enseignement. «Plusieurs jeunes trans et jeunes non binaires ont besoin d’exprimer leur identité de genre et leur expression de genre, et ce, dès le primaire.

Négociations du préhospitalier : des ententes de principe pour tous les paramédics


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Le secteur préhospitalier de la FSSS-CSN a conclu le 20 janvier une entente de principe globale avec la Corporation des services d’ambulance du Québec. Au cours des prochains jours, cette entente sera soumise au vote des membres des syndicats CSN. Quant aux répartitrices et aux répartiteurs de l’Estrie, deux dates de négociation sont au calendrier, les 30 et 31 janvier 2018. Les salarié-es du secteur préhospitalier québécois sont sans convention collective depuis le 31 mars 2015. Les négociations coordonnées du secteur préhospitalier FSSS-CSN concernent quelque 3600 paramédics, répartitrices, répartiteurs et employé-es de soutien, membres de syndicats affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux.

L’ASSE est au bord de l’implosion : le regroupement étudiant votera sur sa dissolution à son congrès de février


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Le regroupement étudiant le plus militant du Québec est au bord de l’éclatement. L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), qui a connu son heure de gloire au printemps 2012, fait face à une tentative de dissolution pure et simple qui sera débattue en congrès le mois prochain. Selon ce que Le Devoir a appris, la crise interne qui déchire l’ASSE depuis au moins trois ans a atteint un point critique. Sept des huit postes de l’exécutif sont vacants, les associations étudiantes locales sont démobilisées — certaines ont cessé de payer leurs cotisations — et de «graves questionnements» planent sur l’état des finances du mouvement.

La Fédération des cégeps présente ses attentes pour la révision du modèle de financement du réseau collégial public


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La Fédération des cégeps a présenté le 16 janvier, devant un comité d’experts mandatés par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, son mémoire présentant les attentes du réseau collégial public en ce qui a trait au renouvellement de son modèle de financement. Les cégeps considèrent que le modèle actuel de financement convenu en 1992 par le ministère de l’Éducation et les cégeps, le modèle «FABES», mérite d’être revu en profondeur. Bien que les principes sous-jacents de ce modèle demeurent pertinents, ses paramètres n’ont pas évolué au même rythme que les besoins des étudiants, des cégeps et de la société québécoise.

Québec crée un prix Emmett Johns en hommage à «Pops»


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De nombreux «enfants de Pops», acteurs du milieu communautaire, citoyens et politiciens se sont rassemblés, le 17 janvier, au parc Émilie-Gamelin à Montréal pour une veillée en hommage au père Emmett Johns. Le premier ministre Philippe Couillard était présent pour commémorer l’oeuvre de celui qui a consacré sa vie aux jeunes en difficulté. Il en a d’ailleurs profité pour annoncer qu’un prix portera le nom d’Emmett Johns, un prix remis par le gouvernement du Québec à une personne qui s’est illustrée tout au long de sa vie pour aider les jeunes.

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La mort d’un itinérant laisse un grand vide sur Le Plateau-Mont-Royal.

ALÉNA : rassemblement, forum et conférence les 26 et 27 janvier pour les peuples et la planète avant le profit


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La sixième ronde de négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) vient de s’amorcer et la mobilisation en vue d’exprimer un autre point de vue que celui de Trump ou de Trudeau sur les échanges commerciaux en Amérique du Nord va bon train. Les vidéos sur l’ALÉNA et l’environnement ont fait l’objet de plusieurs milliers de visionnements depuis leur mise en ligne. Le Regroupement québécois sur l’intégration continentale lance l’appel à un rassemblement devant l’Hôtel Bonaventure à Montréal, 900 rue de la Gauchetière (métro Bonaventure), le samedi 27 janvier à midi. Un lunch et un forum sur le thème Les peuples et la planète avant le profit suivront à compter de 13h à la cafétéria et à la salle R-M130 de l’UQAM.

Une pétition importante en appui au financement du communautaire sur le site de l’Assemblée nationale


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Déjà plus de 4200 citoyennes et citoyens ont exprimé leur appui à cette pétition qu’il est possible d’appuyer jusqu’au 4 février sur le site de l’Assemblée nationale. En apportant votre appui vous contribuerez à ce que ce nombre soit beaucoup plus important pour le dépôt de cette pétition, alors que se tiendront en février des actions pour appuyer cette demande. Voici le contenu de la proposition: Nous, soussignés, demandons au gouvernement du Québec de s’engager pour le communautaire et pour la justice sociale par: • un rehaussement de 475 millions de dollars, par année, du financement à la mission des 4 000 organismes d’action communautaire autonome, incluant les groupes en attente de financement; • l’indexation annuelle des subventions; • le respect de leur autonomie; • un réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux.

Pendant que l’UQAM propose de plus en plus de cours en anglais, Concordia renoue avec le français


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Quatre professeurs de l’Université Concordia se sont réunis pour créer le Réseau des études québécoises. Des publications dans les journaux francophones aux expositions à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, les initiatives du Regroupement visent à promouvoir leurs recherches auprès des Québécois. Plusieurs chercheurs de l’Université travaillaient sur le Québec sans se connaître, selon le professeur au Département d’anthropologie et de sociologie et membre fondateur du projet Jean-Philippe Warren. Ils veulent aussi intéresser les Québécois francophones, puisque la plupart des recherches sont publiées dans des revues anglophones. «Il y a une déconnexion entre la recherche qui se fait dans une langue étrangère et la société québécoise, regrette M.

L’avenir des postdoctorants est-il à l’étranger?


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Être titulaire d’un doctorat n’est pas à la portée de tout le monde. Pourtant, après des années consacrées à étudier, à faire des recherches et à obtenir le diplôme le plus élevé du cursus scolaire, ces doctorants sont aux prises avec de nombreuses difficultés lorsque vient le temps d’entrer sur le marché du travail canadien. Leur avenir, pour au moins 30% d’entre eux, se trouverait à l’étranger. Un sondage réalisé en 2016 par l’Association canadienne des stagiaires postdoctoraux dresse un portait bien sombre de la situation des doctorants dans notre pays. En effet, malgré le fait que le salaire des «post-docs» ait augmenté au fil des ans, il reste moins élevé ici qu’ailleurs dans le monde.

Toilettes neutres : l’Alliance Arc-en-ciel se réjouit de l’ouverture de l’Université Laval


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L’Alliance Arc-en-ciel de Québec se réjouit de voir «une institution» comme l’Université Laval s’ouvrir à la réalité des personnes trans avec la mise en place de toilettes neutres dans les prochains mois. L’organisme a bon espoir que d’autres enjeux liés à la cause trans pourront ainsi être abordés dans l’espace public. Grâce à des démarches amorcées à l’automne 2016, le Groupe gai de l’Université Laval a réussi à convaincre la direction d’instaurer dans ses pavillons des toilettes non genrées pour répondre aux besoins des personnes trans ou non-binaires. «Quand ça vient directement de la communauté, on ne peut que s’en réjouir», a réagi Louis-Filip Tremblay, directeur général de l’Alliance.

Quand les professeurs décrochent : les conditions difficiles d’exercice du métier viennent à bout des «vocations»


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Quand elle est devenue enseignante en adaptation scolaire, Mandy Vallières rêvait de sauver les enfants les plus vulnérables du système. Ceux qui ont les plus grandes difficultés. Dix ans plus tard, elle a encore la passion, mais elle est à bout de souffle. Elle envisage de changer de métier. «Oui, je pense à partir. Je me sens en colère», dit l’enseignante de 42 ans, de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Ce «désengagement» envers la profession enseignante touche aussi les profs plus âgés, estiment plusieurs sources jointes par Le Devoir. Le résultat sur le terrain, c’est la pénurie d’enseignants, surtout suppléants, qui frappe une série de commissions scolaires.

L’Université du Québec souffre d’un «mépris général» de la part de la presque totalité de l’Assemblée nationale


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Dans des déclarations rapportées par Le Devoir le 10 janvier, Lise Bissonnette, présidente du conseil d’administration de l’UQAM, s’élevait contre «l’iniquité absolument flagrante» dans la rémunération des recteurs d’universités québécoises. Comme le soulignait cet article, «les 10 recteurs les moins payés au Québec sont ceux du réseau de l’Université du Québec». Nous partageons volontiers son indignation, de même que son jugement quant au fait que ce désolant écart n’est que «le symptôme d’un mal beaucoup plus profond», aux conséquences plus vastes et plus graves encore, touchant le sort réservé par le gouvernement et nombre d’acteurs politiques au réseau de l’Université du Québec.

Entre vous et moi


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L’UQAM a procédé mercredi au lancement de la campagne de financement de la Fondation de l’UQAM… en plein conflit avec les employées et employés de la Fondation. Les 20 personnes employées de la Fondation de l’UQAM sont sans contrat de travail depuis leur accréditation en 2015. Trois ans plus tard, leur première convention collective n’a pas encore été signée et les syndiqués se butent à des méthodes de négociation indignes d’une fondation universitaire. Les employés de la Fondation de l’UQAM font face à une direction intransigeante qui refuse catégoriquement l’évaluation des emplois et la mise en place d’échelles salariales connues et diffusées, fondement même de l’équité entre employés.

Sommes-nous en guerre fiscale? Brigitte Alepin répond oui


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La réduction de 40% du taux d’imposition des sociétés aux États-Unis entraînera-t-elle une vague de fond vers la défiscalisation des entreprises multinationales? Sera-t-elle assez puissante pour permettre de franchir le point de bascule menant à une défiscalisation totale des multinationales au nom du principe néolibéral d’attrait du capital d’investissement? La question mérite certes un examen attentif. La concurrence fiscale que se livrent les États risque d’accentuer la pauvreté en créant une richesse monopolistique excessive. Est-ce que la guerre fiscale est commencée? Sous certaines formes et dans de nombreux États, elle est déjà bien engagée, soutient la chargée de cours Brigitte Alepin dans le Devoir.

Négociations à l’UQO : le recteur Denis Harrisson pousse les profs à la grève


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Mercredi matin entre 8h30 et 9h30, les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) ont exercé leur droit de grève, contredisant ainsi les prétentions du recteur Denis Harrisson. Celui-ci avait annoncé sur le site de l’UQO que l’arrêt de travail d’une heure prévu ce matin pouvait ne pas se concrétiser tellement une entente était envisageable. «Lundi dernier, lors de la première de deux séances de conciliation que nous avons demandées, l’équipe patronale n’avait pas le mandat de répondre à la contre-proposition que nous lui avons présentée», de déclarer Louise Briand, présidente du SPUQO.

Hausse de 0,75 $ du salaire minimum en 2018 : le gouvernement doit faire plus et plus rapidement


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Bien que la CSN accueille favorablement l’annonce de la hausse prochaine du salaire minimum de 0,75$ l’heure, le portant ainsi à 12$ l’heure, elle estime que cela reste insuffisant pour de nombreux salarié-es qui peinent à joindre les deux bouts, même s’ils travaillent à temps plein. Pour l’organisation syndicale, le gouvernement doit impérativement hausser le salaire minimum de façon significative afin d’atteindre 15$ l’heure, et ce, dans les plus brefs délais. La hausse annoncée par le ministre Viens, qui devrait toucher près de 10% des travailleuses et travailleurs du Québec, ne permettra pas à ces salarié-es de sortir de façon durable de la pauvreté.

Projet de loi no 155 et contrats accordés par les municipalités : le gouvernement libéral va-t-il confirmer l’adoption de règles laxistes?


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De passage aux consultations sur le projet de loi n°155, qui touche diverses dispositions concernant le secteur municipal, les représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont attiré l’attention sur un point décisif dans les règles d’octroi des contrats. Ils soulignent que dans son état actuel, le projet de loi confirme de graves lacunes déjà présentes dans le projet de loi 122, adopté en 2017 dans la controverse. Le SCFP déplore surtout que les règles d’octroi des contrats comportant des dépenses de 25 000$ à 100 000$ pourraient être établies au cas par cas par chacune des 1110 villes et municipalités du Québec.