La science, en français à l’Université de Montréal


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Cela fait maintenant trois ans que je fréquente assidument les cours du département de mathématiques et de statistiques de même que ceux du département de physique de l’Université de Montréal. En me basant sur l’ensemble des plans de cours reçus, il m’a été possible d’établir les constats suivants. Sur 26 cours de mathématiques et de physique de 3 ou 4 crédits, 11 des 28 manuels obligatoires (certains cours en exigent plus d’un) sont en anglais. Aussi, 60 des 82 manuels recommandés (non-obligatoires) sont en anglais. Cela constitue des proportions de 39% et 73%, respectivement. Pour une université qui se targue sur toutes les tribunes d’être «la plus grande université de langue française en Amérique du Nord», voilà des résultats troublants!

Le dilemme des chercheurs francophones : publier en anglais ou périr?


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

De plus en plus de chercheurs francophones publient leurs articles scientifiques en anglais. Au Québec, les avis divergent quant à la pertinence de ce choix et ses impacts sur la recherche et la société locales. «Pour que la recherche joue pleinement son rôle d’amélioration de la société dans laquelle elle est faite, les chercheurs doivent être en mesure de la faire connaître dans la langue locale, soutient Frédéric Bouchard, président de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). C’est important pour toute société d’avoir une communauté de recherche capable de s’exprimer dans sa langue.» Pourtant, depuis plus de trente ans, les chercheurs publient de plus en plus en anglais et pas seulement au Québec.

Publicités «in english only» pour l’Université de Montréal


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

En pleine campagne de recrutement, l’Université de Montréal courtise les étudiants d’Ottawa… en anglais seulement. L’université, qui n’offre que des programmes de langue française, a pourtant choisi l’anglais pour sa plus récente offensive publicitaire dans la capitale fédérale. À Montréal et à Gatineau, l’UdeM s’affiche en français. Dans les cégeps anglophones, elle le fait dans les deux langues officielles. C’est néanmoins l’anglais que l’Université de Montréal a choisi d’employer pour s’adresser à de potentiels étudiants de la région d’Ottawa, dans le réseau d’autobus municipal et les bars et restaurants du centre-ville.

Lire la suite du texte du Devoir.

Faculté satellite de médecine de Gatineau : 8 % du cursus en anglais


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

L’enseignement purement magistral de la faculté satellite de médecine de Gatineau sera donné en anglais par visioconférence, en provenance directement des locaux montréalais de l’Université McGill. Dans le nouveau cursus de l’enseignement de la médecine à McGill, cette formation théorique représente 8% du temps passé en classe par les étudiants, a précisé le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.

Lire la suite du texte du Droit.