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Le très beau et bon journal numérique du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN), l’Unité, vient de sortir. Il est tout frais, tout chaud, comme du bon pain et il est disponible dans votre boîte courriel si vous le demandez par ce clic. C’est vraiment bien comme publication et nous vous invitons chaleureusement à le feuilleter. Comme le SPPEUQAM est membre du Conseil central, les membres du Syndicat peuvent assister aux assemblées générales du CCMM qui ont lieu le 1er mercredi de chaque mois, en début de soirée. Si cela vous intéresse, vous pouvez contacter Astrid Tirel, notre vice-présidente aux relations intersyndicales à ce sujet.

Lors d’une Assemblée générale tenue simultanément à Gatineau, à Saint-Jérôme et à Montréal le 7 mars dernier, les chargées, chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais ont entériné à 79 % l’accord de principe survenu avec l’administration de leur université, le 1er mars. Rappelons que le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO–CSN) avait obtenu un mandat de grève générale illimitée le 28 février à hauteur de 93 %. Pour plus d’informations, on se dirige par là. Mentionnons d’autre part cette belle initiative de notre syndicat cousin qui est fier d’annoncer la création de la bourse Donalda-Charron.

Plusieurs organisations communautaires et syndicales québécoises sont impliquées pour souligner concrètement la Journée internationale des droits des femmes afin « d’encourager l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle. » C’est ainsi que Le Collectif 8 mars dénonce fermement le refus de la Coalition avenir Québec (CAQ) de débattre d’une motion portant sur la Journée internationale des droits des femmes et sur les luttes féministes québécoises.

La motion, qui était appuyée par tous les partis d’opposition, proposait d’encourager«  l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+). Cette analyse est nécessaire à la mise en place de mesures d’atténuation des inégalités à toutes les étapes d’un projet, de sa préparation à son évaluation. 

« En plus de subir la précarité, l’UQO choisit de nous appauvrir pour dépenser dans le béton en réinvestissant son surplus de 15 millions de dollars dans la brique. La direction va “frapper un mur”. L’Université ne peut pas se passer de nous ! », c’est en ces termes que Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO a commenté le vote de grève générale illimitée des membres, adopté dans une proportion de 93 %, en assemblée générale, le 28 février dernier. Pour en savoir davantage sur ce qui se passe en Outaouais, on peut lire un article d’Ani-Rose Deschatelets paru dans Le Droit, le 28 février.

Un très, mais vraiment, très beau numéro du Point syndical de la CSN vient de paraître. Il nous rappelle à juste titre que plusieurs luttes syndicales ont façonné l’amélioration des conditions de travail au Québec améliorant ainsi la qualité de vie de plusieurs d’entre nous. À titre d’exemple, les « lorsqu’ils exercent une grève de six mois, en 1962, les travailleuses et les travailleurs de la Shawinigan Chemicals obtiennent notamment la préséance du texte français de la convention collective, l’introduction de la notion de droit de refus et la prise en main par le syndicat des assurances collectives, en collaboration avec la compagnie d’assurance.