Journée internationale des droits des femmes et gouvernement caquiste : un mariage difficile

Plusieurs organisations communautaires et syndicales québécoises sont impliquées pour souligner concrètement la Journée internationale des droits des femmes afin « d’encourager l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle. » C’est ainsi que Le Collectif 8 mars dénonce fermement le refus de la Coalition avenir Québec (CAQ) de débattre d’une motion portant sur la Journée internationale des droits des femmes et sur les luttes féministes québécoises.

La motion, qui était appuyée par tous les partis d’opposition, proposait d’encourager«  l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+). Cette analyse est nécessaire à la mise en place de mesures d’atténuation des inégalités à toutes les étapes d’un projet, de sa préparation à son évaluation. » On peut accéder à deux textes successivement publiés sur le site Internet de la CSN à cet effet; le premier le 22 février 2023 par ici et le deuxième, daté du 24 février, est une lettre ouverte de représentantes de la société civile intitulée Résistances féministes et urgences climatiques. Des outils aux couleurs du 8 mars 2023, soit une affiche, des autocollants et un signet fait de papier ensemencé de fleurs sauvages ont été envoyés dans les syndicats affiliés à la CSN au début de février. Une image couverture Facebook, un arrière-plan Zoom et une signature courriel peuvent aussi être téléchargés ici. Et pour en connaître davantage sur l’« intersectionnalité », deux textes complémentaires sont parus ce 2 mars dans Le Devoir. Le premier, est signé par la militante féministe Élisabeth Germain, et s’intitule « De l’argumentation intersectionnelle » et le deuxième, rédigé par la chroniqueuse Émilie Nicolas, porte le titre « C’est quoi l’intersectionnalité? ».