Il faut revoir l’organisation du réseau de la santé et des services sociaux pour régler l’épuisement du personnel


Classé dans : Monde syndical | 0

Une semaine après avoir rencontré le ministre Gaétan Barrette, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) poursuit ses rencontres avec des partis politiques pour faire état de l’ampleur des problèmes vécus actuellement par l’ensemble du personnel du réseau et mettre de l’avant des solutions durables. Cette semaine, la FSSS–CSN a rencontré Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ). Lors de la rencontre du vendredi 9 mars avec le ministre Barrette, la FSSS–CSN a fait valoir qu’il faut revoir sa réforme pour régler la crise d’épuisement du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Sans étonnement, le ministre a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de revoir sa réforme.

Non à l’esclavage moderne : les travailleuses domestiques ont des droits


Classé dans : Monde syndical | 0

Dans le monde, l’OIT estime qu’il y a entre 67 et 100 millions de travailleuses domestiques, dont 15,5 millions d’enfants et une très grande majorité de filles et de femmes. Elles doivent dans plusieurs cas faire face au racisme, à l’esclavage, aux violences physiques et sexuelles et à de graves atteintes à leurs droits et en particulier leur droit de se déplacer librement. On dénombre environ 25 000 de ces travailleuses au Québec et 150 000 au Canada. Ces femmes sont vulnérables à l’exploitation, à la discrimination raciale, au harcèlement sexuel et psychologique, aux violences, aux viols, bref, à l’esclavage moderne.

Soirée de discussion sur l’avenir de l’enseignement supérieur, le 28 mars


Classé dans : Monde syndical | 0

En prévision de la rencontre des États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) qui aura lieu en mai prochain, le comité éducation du Conseil central du Montréal métropolitain – CSN invite toutes les personnes intéressées par l’avenir de l’éducation supérieure à participer à une soirée de réflexion régionale sur les enjeux majeurs liés aux cégeps et universités québécoises, le mercredi 28 mars, à 18h, au Centre St-Pierre. Les questions du financement des établissements, de la démocratie de leur mode de gestion ainsi que l’accroissement constant de la précarité des personnes qui y travaillent et y étudient seront au cœur de nos échanges.

Conditions de travail : des enseignants veulent leur «moment infirmières»


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Les récentes sorties publiques des infirmières pour dénoncer leurs conditions de travail trouvent un écho chez certains enseignants, qui multiplient les lettres ouvertes pour faire connaître l’état du système d’éducation et appellent à une prise de parole commune. À l’approche des élections, certains d’entre eux prennent d’assaut les réseaux sociaux pour «briser l’omerta». C’est une «autre collègue tombée au combat» qui a convaincu Jessica Picot de rédiger un billet sur un groupe Facebook dans lequel les enseignants échangent entre eux. «On a des conditions difficiles, nos écoles sont des “dumps”, on n’a pas de budget, pas de temps, pas de libération, pas de formation, les élèves sont de plus en plus demandants et on a de moins en moins de ressources», écrit l’enseignante de Montréal, avant d’inciter ses collègues à prendre la parole, comme les infirmières l’ont fait récemment.

Lors d’un important Forum sur l’itinérance, le RAPSIM interpelle le fédéral sur son aide


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Plus de 150 personnes, dont la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ont participé à un grand Forum, le 16 mars, pour faire le point sur la lutte à l’itinérance. Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), qui organisait ce rassemblement, en a profité pour interpeller le gouvernement fédéral afin qu’il précise rapidement les importants engagements annoncés l’an dernier pour contrer l’itinérance. «Il est crucial que le gouvernement fédéral affecte ces fonds avec une approche globale permettant de soutenir une diversité d’interventions pour prévenir et réduire l’itinérance. Cette orientation sera centrale pour pouvoir poursuivre et consolider les actions à mener dans la prochaine décennie», a affirmé le directeur du RAPSIM, Pierre Gaudreau.

Don Cherry, baromètre de l’intolérance, selon Bachir Sirois-Moumni


Classé dans : Membres en action | 0

Le chargé de cours Bachir Sirois-Moumni a coécrit un texte intitulé L’archidiacre populiste du patriotisme canadien dans le dernier numéro de la revue Liberté dont le thème est Avec ou contre nous, et La Presse+ en a publié des extraits. Dans l’émission spéciale The Greatest Canadian, diffusée sur les ondes de la CBC à l’automne 2004, Don Cherry se plaçait au 7e rang des 10 meilleurs Canadiens de l’histoire. Il devançait ainsi Sir John A. Macdonald, Alexander Graham Bell, et suivait de près Lester B. Pearson, Pierre Elliott Trudeau et David Suzuki aux yeux des nombreux Canadiens ayant participé au sondage.

Entre vous et moi : on vous attend à l’assemblée demain


Classé dans : SPPEUQAM | 0

Les points à l’ordre du jour de l’assemblée générale spéciale de demain (vendredi) sont importants pour l’avenir des personnes chargées de cours et du Syndicat. Nous vous invitons à venir débattre entre collègues du dossier sur la stabilisation de l’emploi, de la campagne de communication et du changement de nom.

Des membres se sont informés si elles ou ils pouvaient voter par procuration. Techniquement, nos statuts et règlements prévoient à l’article 34.1 que nous fonctionnons avec le code de procédures de la CSN qui dit à l’article 37 que ce sont les personnes présentes dans la salle des délibérations qui ont droit de vote.

Au-delà du refuge pour itinérants alcooliques


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Le 7 mars, Valérie Plante dévoilait le Plan d’action montréalais en itinérance 2018-2020. La volonté de la Ville de soutenir la mise en place d’un refuge qui permette la consommation d’alcool est largement ressortie dans les médias. Pourtant, ce projet, effectivement pertinent, est loin d’en être la mesure phare, d’autres enjeux importants faisant l’objet de l’une ou l’autre des 40 mesures prévues par ce plan. Ainsi, le matin même de la sortie du plan de la ville, un autre incendie entraînait la fermeture d’une maison de chambres, au 3629 de la rue Sainte-Catherine Est, dans Hochelaga. Une trentaine de personnes y perdaient leur habitat, illustrant toute l’ampleur des défis qui se posent pour contrer l’itinérance.

Commission de la condition de la femme de l’ONU : La CSN s’implique activement


Classé dans : Monde syndical | 0

Du 12 au 23 mars se tient à New York la 62e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU (CCF), qui a pour thème l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural. Entre autres sujets abordés lors de cette commission annuelle les inégalités entre les sexes en zones rurales, leurs impacts sur les conditions de vie des femmes et des filles, le droit à un niveau de vie décent, la sécurité alimentaire, les diverses formes de violence patriarcale, le droit à l’éducation et à la santé ainsi que la justice reproductive. La CSN fait partie de la délégation Global Unions, une coalition qui rassemble six organisations syndicales internationales, notamment la Confédération syndicale internationale, dont la CSN est membre.

Responsables de service de garde en milieu familial : Pétition contre les frais de guichet unique


Classé dans : Monde syndical | 0

Les responsables de service de garde (RSG) en milieu familial, membres de la CSN, luttent actuellement pour contrer l’ajout de frais liés à l’adhésion à un guichet unique pour faciliter la recherche de places vacantes par les parents. Ces frais imposés par le ministère de la Famille représentent une «taxe déguisée» d’une centaine de dollars chaque année pour chaque RSG, dont le revenu moyen brut est d’à peine 27 000 $ par année. Or, les médecins, tenus d’adhérer à un tel guichet unique similaire pour la recherche d’un médecin de famille, n’ont rien à payer, ni d’ailleurs les travailleuses en CPE dont les coûts du guichet sont assumés par l’établissement.

La preuve du manque à gagner dans le réseau de la santé et des services sociaux est faite : c’est le temps de réinvestir


Classé dans : Monde syndical | 0

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a dévoilé jeudi les résultats de son analyse des budgets des établissements de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN y dévoile l’ampleur du manque à gagner qu’ont dû absorber les établissements du réseau au cours des 4 dernières années, en raison de l’austérité imposée par le gouvernement Couillard. Pour la FSSS, le budget qui doit être déposé le 27 mars prochain doit mener à un réinvestissement massif pour appuyer le personnel épuisé du réseau. Trois grands constats ressortent de l’analyse de la FSSS-CSN : • les prévisions budgétaires des établissements prévoient des coupes dans les services, cette année encore, alors pourtant que le gouvernement Couillard prétend que l’austérité est derrière nous ; • le manque à gagner pour financer les établissements du réseau s’évalue actuellement entre 5 et 7 milliards de dollars pour la seule période de 2013-14 à 2017-18 ; • tant et aussi longtemps que les investissements en santé et services sociaux serviront essentiellement à accroître la rémunération des médecins, la situation ne pourra qu’aller en s’aggravant.

Sous-traitance de l’enseignement à l’Université TÉLUQ : la ministre Hélène David doit intervenir


Classé dans : Monde syndical | 0

Des manifestantes et manifestants réunis jeudi midi devant les bureaux de la rue Fullum du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche demandent à la ministre Hélène David d’intervenir auprès de l’Université TÉLUQ pour contrer la restructuration entreprise par la direction de l’établissement. Les manifestant-es s’opposent au transfert de l’encadrement d’une portion importante des étudiantes et des étudiants à une entreprise privée, l’Institut MATCI, et à des professeur-es sous contrat et à statut précaire. Dans les prochains mois, de l’aveu même des représentants de l’établissement d’enseignement, c’est presque la totalité des étudiantes et des étudiants qui n’auront plus accès à l’expertise des tuteurs et des tutrices actuellement à l’emploi.

Grèves étudiantes pour la rémunération des stages : consignes aux personnes chargées de cours

L’ADEESE et l’AFESH seront en grève le mardi 20 mars (journée prévue pour le CA de l’UQAM). L’ADEESE et l’AFEA seront en grève le jeudi 22 mars (journée en solidarité avec les étudiantes sages-femmes). L’ADEESE a également voté une résolution pour être en grève à chacune des prochaines journées de rencontre du CA de l’UQAM et ce jusqu’à ce que le CA prenne position pour la rémunération des stages. Ces autres journées potentielles sont les 24 avril, 29 mai et le 19 juin 2018. La résolution vise aussi à bloquer la tenue des rencontres du CA et invite les autres associations étudiantes à être en grève ces mêmes journées.

Stagiaires en enseignement tout le temps


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Au cours des dernières semaines, on a pu voir se multiplier les demandes des étudiantes et des étudiants en enseignement pour que leur stage final soit rémunéré. En tant que fière détentrice d’un brevet d’enseignement et jeune enseignante au secondaire, je me souviens encore très bien de mes quatre stages, effectués entre 2011 et 2015. Je comprends et j’appuie la demande de la communauté étudiante en enseignement. J’ai été quatre fois stagiaire et j’ai expérimenté la précarité financière que dénoncent les regroupements étudiants qui réclament une compensation financière. J’ai dû, trois fois, quitter mon emploi pour me concentrer sur l’essentiel : mes stages, qui me demandaient d’être présente à l’école de 8 h 30 à 16 h environ, du lundi au vendredi, pour un nombre de semaines variable.

Calcul Québec : des superordinateurs indispensables à la recherche


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Lorsqu’un appareil de la C Series de Bombardier se pose sur une piste de Riga ou de Genève, le bruit qu’il émet – ou n’émet pas – repose sur des milliards de calculs effectués par des superordinateurs logés dans les entrailles de quatre universités québécoises. Regroupés dans un réseau appelé Calcul Québec, ces quatre superordinateurs, appartenant aux universités Laval, de Sherbrooke, de Montréal et Polytechnique, sont sollicités 24 heures sur 24 par près de 2000 chercheurs de la province, dont les travaux ont mené autant à la modélisation des ondes gravitationnelles théorisées par Albert Einstein qu’à une meilleure compréhension des marchés financiers.

Références à Gilligan : l’UdeM s’entend avec le syndicat des employés salariés


Classé dans : Monde syndical | 0

L’Université de Montréal a accepté vendredi matin de retirer sa demande d’injonction qui visait à empêcher un syndicat de comparer les membres de la direction aux personnages de la série comique Les Joyeux Naufragés. Une entente à l’amiable est survenue entre l’université et le syndicat des employés salariés. Elle prévoit la fin de toutes les procédures judiciaires dans cette affaire, selon un communiqué du syndicat. La Presse révélait cette semaine comment les avocats de l’université se démenaient depuis presque deux ans pour protéger l’image du recteur et des autres membres de la direction de certaines comparaisons jugées peu flatteuses.

Lire la suite.

Trois ingénieurs sur 20 sont des femmes


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Les femmes représentent maintenant 14,3% des membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec. S’il est évident qu’il reste un rattrapage à faire pour tendre vers un meilleur équilibre, force est de constater que cette proportion a augmenté sans faille depuis 1989-1990. Elle a même plus que triplé depuis les 4,3% de l’époque. La croissance est appelé à se poursuivre, mais son rythme demeure inconnu. «On voit une certaine croissance. Les femmes représentent 20% de la clientèle de 21600 candidats aux études de premier cycle en génie dans les universités au Québec. Le grand enjeu, c’est d’atteindre le seuil de 30% en 2030, fixé par Ingénieurs Canada (qui regroupe les ordres d’ingénieurs de tout le pays).

L’Université Laval plus internationale d’ici 2022


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Plus internationale et plus attrayante, ce sont deux des lignes directrices de la planification stratégique de l’Université Laval pour 2022. Et la rectrice Sophie D’Amours estime que son établissement est déjà sur la bonne voie pour atteindre ces objectifs. «Nous avons 13% d’étudiants internationaux au 1er cycle et aux cycles supérieurs et on veut continuer à accroître cela, lance d’entrée de jeu Mme D’Amours en entrevue avec Le Soleil. Et on calcule qu’au total, 17% de nos étudiants vivent une expérience internationale, c’est-à-dire qu’ils viennent de l’extérieur du pays ou alors ils vont recevoir une partie de leur formation à l’extérieur du pays.

Le manque de sommeil touche de plus en plus de gens et les scientifiques y cherchent des solutions


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Il y a 20 ans, les cliniques du sommeil étaient rares. Le manque de sommeil étant maintenant chose courante, elles sont devenues nécessaires. La Fondation nationale du sommeil des États-Unis estime que 80 millions de Nord-Américains souffrent actuellement d’un trouble du sommeil. Au Canada, les chercheurs de l’Université Laval ont découvert que, bon an mal an, 30 à 40 pour cent des adultes souffrent à divers degrés d’un manque de sommeil.

Lire la suite du texte d’Affaires universitaires.

Brigitte Alepin exposent les conséquences de la guerre fiscale dans Winning the tax wars


Classé dans : Membres en action | 0

Les paradis fiscaux et la bataille que se livrent les pays pour offrir une fiscalité toujours plus avantageuse aux multinationales privent chaque année les États de milliards de dollars en revenus. Comment inverser la tendance? Les conseillers ont, à leur échelle, un rôle à jouer. Dans le livre Winning the tax wars, la chargée de cours et fiscaliste Brigitte Alepin et ses coauteurs, exposent les conséquences énormes de cette guerre, particulièrement pour les pays en développement. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, ceux-ci perdraient 100 G$ US par année en raison de l’évitement fiscal, peut-on lire sur le site conseiller.ca

La précarité dissimulée dans le milieu de la mode, commentée par Madeleine Goubau


Classé dans : Membres en action | 0

«Se faire payer par des robes, ça ne paye pas le loyer.» La chargée de cours et chroniqueuse mode Madeleine Goubau se base sur son expérience dans le milieu de la haute couture pour mieux le critiquer. Elle parle, à l’antenne de Radio-Canada, du livre Le plus beau métier du monde, de Giulia Mensitieri, qui révèle la réalité parfois sévère des travailleurs de cette industrie aux apparences glamour.

Projet de loi 141 : «On autorise le renard à dire qui aura accès au poulailler», estime Jacques St-Amant


Classé dans : Membres en action | 0

En entrevue à Protégez-Vous, Jacques St-Amant, chargé de cours au département des sciences juridiques, décrypte les dangers du projet de loi 141 du ministre Leitão. Selon l’article premier du projet, la nouvelle loi viserait «principalement une meilleure protection du consommateur». Une affirmation qui fait bondir Jacques St-Amant. «Non seulement le projet de loi 141 (PL 141) n’améliore pas la protection du consommateur de services financiers, soutient-il, mais même, dans certains cas, il la détériore.»

Le mouvement #MoiAussi : Il y avait des signes avant-coureurs depuis des décennies, selon Sandrine Ricci


Classé dans : Membres en action | 0

«Enfin.» Le mot est prononcé — soupiré, presque — par Léa Clermont-Dion, l’une des instigatrices de la déclaration #EtMaintenant en soutien aux victimes de violences sexuelles. Il résume bien son sentiment cinq mois après l’affaire Weinstein, qui a déclenché une vague de dénonciations publiques d’agressions de toutes sortes rassemblées sous le mouvement #MoiAussi (#MeToo). Sandrine Ricci voit néanmoins un «build-up», quelque chose de très ancré dans l’histoire dans ce mouvement qu’elle qualifie aussi de révolte. «On ne part pas de zéro, assure cette chargée de cours en sociologie. Il y avait des signes avant-coureurs, il y en a depuis des décennies, et il ne faut pas oublier l’histoire dans laquelle le mouvement s’inscrit», commente-t-elle pour Le Devoir.

André Lamoureux analyse les effets de la crise au Bloc québécois


Classé dans : Membres en action | 0

La chef du Bloc québécois, Martine Ouellet, n’a toujours pas l’intention de se présenter comme candidate lors de l’élection partielle dans Chicoutimi-Le Fjord, une avenue qui aurait pu lui permettre d’asseoir sa légitimité et de faire taire les critiques. La présidente de l’association du Bloc québécois dans cette circonscription, Élise Gauthier, estime que le parti avait de bonnes chances de l’emporter dans Chicoutimi-Le Fjord avant l’éclatement de la crise. Le chargé de cours et politologue André Lamoureux croit lui aussi que le Bloc québécois aurait pu faire élire un député dans Chicoutimi-Le Fjord et ensuite dans plusieurs circonscriptions du Québec lors de l’élection générale.