La monnaie, une institution méconnue


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La monnaie est au cœur de nos vies et de notre économie et pourtant, son rôle et sa nature sont bien souvent incompris. Depuis quelques années, les partisans de la théorie de l’argent-dette diffusent par exemple des thèses sur la monnaie qui témoignent de cette mécompréhension. Il en sera question plus loin. Dans ce billet, qui s’appuie principalement sur l’ouvrage La monnaie ─ Un enjeu politique, je présenterai ainsi les principales caractéristiques de la monnaie dans le but d’en démystifier les rouages. On définit généralement la monnaie à partir de ses trois fonctions: il s’agit d’un mode de paiement (instrument d’échange), d’une unité de compte (instrument de mesure de la richesse et du revenu) et d’une réserve de valeur (moyen de stocker de la richesse).

Je me souviens du plein emploi


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En Amérique du Nord, la fête du Travail (en septembre) est fériée, mais celle des Travailleuses et des Travailleurs (le 1ermai) ne l’est pas. Nous nous retrouvons devant une bataille idéologique, où un camp cherche à combattre des injustices et l’autre cherche à faire comme si elles n’existaient pas. Mais cette année, alors que l’économie semble tourner à plein régime, profitons-en pour nous rappeler comment le «plein emploi» n’a pas toujours été accidentel comme aujourd’hui et qu’il a déjà constitué un objectif central. Jadis, la mission principale confiée à la Banque centrale – vous savez cette banque pas comme les autres qui nous annonce de temps à autre si on va monter ou descendre les taux d’intérêt – c’était le plein emploi.

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!


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Chaque année, on souligne le 1er mai avec une augmentation du salaire minimum, parfois d’un maigre 0,10 $ de l’heure, parfois de plus. Cette année ne fait donc pas exception à la règle. Si elle est aussi importante pour maintenir vivante la mémoire des luttes ouvrières (le 1er mai, si vous ne le saviez pas, on se remémore le massacre de Haymarket Square, ainsi que la répression d’un mouvement de grève ayant réuni quelque 340 000 travailleurs états-uniens en 1886), cette journée marque d’abord un moment charnière pour les différentes luttes visant l’amélioration des conditions de vie de ce que l’on nommait, dans un passé pas si lointain, la classe ouvrière.

Vers un véritable réseau de soutien à domicile : le prochain grand chantier


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Près d’une centaine de travailleuses et de travailleurs du secteur du soutien à domicile se sont réunis,le 24 mars, à Montréal, à l’occasion d’un forum sur l’amélioration du soutien à domicile au Québec.  Pour la CSN, cet exercice visait à alimenter la réflexion sur le contenu d’une plate-forme de revendications sur le soutien à domicile à soumettre aux instances délibérantes de la confédération dans les prochains mois. Le chercheur Guillaume Hébert, de l’IRIS conférencier invité lors du forum, a exposé que les services sont de moins en moins disponibles. Par exemple, plus de 100 000 aîné-es sur un total de 400 000 présentant une incapacité sévère ou légère ne reçoivent actuellement aucun service de soutien à domicile.

Retombées économiques régionales d’un salaire minimum à 15 $ de l’heure


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Le débat autour de la hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure fait couler beaucoup d’encre. Si l’économiste Pierre Fortin a avancé qu’une telle augmentation détruirait jusqu’à 100000 emplois, plusieurs études récentes sont venues démentir ce scénario catastrophe. Chaque fois, l’attention des grands médias porte sur une évaluation des retombées négatives liées à l’atteinte du 15$ de l’heure, sans estimation des retombées globales, positives comme négatives. La présente fiche socioéconomique de l’IRIS répond à cette lacune, en présentant, pour le Québec et ses régions, des données liées à l’augmentation des revenus d’emplois à la suite d’une hausse du salaire minimum à 15$.

Quatre nouvelles raisons pour de méfier du REM


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À la suite de nombreuses pressions, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a décidé de faire preuve de plus de transparence et de dévoiler le montage financier et les ententes contractuelles lui permettant de mettre en place le Réseau express métropolitain (REM). J’avais déjà fait une synthèse de mes inquiétudes face au projet. Les nouvelles informations en ajoutent une couche ! Tel que mentionné dans notre note socioéconomique (p.5) de l’an dernier et confirmé hier, si la CDPQ n’atteint pas le rendement espéré après 5 ans d’opération, elle aura l’option de récupérer ce rendement de trois manières.

Les grands oubliés


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C’est bien connu, mais il importe de le répéter: l’austérité budgétaire a été appliquée de manière récurrente dans les dernières années au Québec, et cette politique a eu des conséquences sociales pour le moins désastreuses. Le gouvernement s’est toujours targué d’agir de manière responsable. Or, on a beau couper dans les services – parce que c’est bien ce qui est arrivé –, les besoins de la population, eux, sont rarement compressibles. Résultat: en éducation, plusieurs écoles se voient désormais forcées de mettre les élèves au travail en organisant des levées de fonds pour pallier le manque de financement. Des établissements font face à des crises qui apparaissent comme des conséquences directes du manque de personnel nécessaire pour s’occuper des enfants qui ont des besoins spécialisés.

Quel équilibre entre la démocratie, les marchés et l’environnement ?


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Les entreprises privées (et plusieurs politiciens) nous promettent que l’économie et l’environnement ne sont pas en compétition et qu’il est ainsi possible de les développer en harmonie. À les écouter, il suffirait de les laisser libre d’agir. La survie de la planète n’est-elle pas à l’avantage des profits? L’entreprise privée, naturellement, irait donc vers des choix durables et responsables. L’actualité récente tend pourtant à prouver le contraire. En mars dernier, on apprenait que Ristigouche gagnait son combat contre la compagnie Gastem qui la poursuivait pour 1 M$. Le petit village avait adopté une réglementation interdisant les forages à une certaine distance des puits artésiens afin de protéger son eau potable, ce que l’entreprise gazière contestait devant les tribunaux.

Marx avait raison


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L’économiste Patrick Artus accordait la semaine dernière une interview sur France 5 à propos du dernier livre qu’il a publié avec Marie-Paule Virard, Et si les salariés se révoltaient?. Le propos n’a rien d’étonnant pour celles et ceux qui suivent l’évolution du capitalisme mondial depuis une dizaine d’années. Ce qui en revanche est fort surprenant, c’est que cet économiste du monde de la finance – il travaille pour la banque Natixis – insiste pour donner raison à Karl Marx. La note de recherche publiée à l’origine par la banque Nataxis en février a un titre tellement improbable, que j’ai pris soin de m’assurer que ce n’était pas un canular: «La dynamique du capitalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Karl Marx».

Pipeline Trans Mountain : quand Trudeau manque une bonne occasion de se taire


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Lundi, lors de l’annonce du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, Justin Trudeau s’est fait interroger sur le sort réservé à un autre projet: le pipeline Trans Mountain. On le sait, les gouvernements néo-démocrates d’Alberta et de Colombie-Britannique sont en guerre ouverte sur la question. Du côté albertain, on allègue de l’importance à ce projet pour l’économie et l’emploi; tandis que du côté britanno-colombien on invoque le droit de la province de refuser un projet qui ne lui apportera que des miettes, tout en lui faisant courir d’importants risques de déversements. Dans ce débat, le premier ministre canadien a choisi son camp.

Netflix et le sirop d’érable québécois


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Une série de Netflix dédiée à la corruption au sein des grandes entreprises, Dirty money, s’est intéressée à l’industrie québécoise du sirop d’érable. Les producteurs ont construit l’un des six épisodes de la première saison autour du fameux braquage de sirop d’érable au Québec en 2012. C’est ainsi que la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) s’est étrangement retrouvée aux côtés de la banque HSBC pointée du doigt pour ses liens avec le Cartel de Sinaloa, de Volkswagen pour le scandale des émissions polluantes et de Donald Trump pour l’ensemble de son œuvre. Et le résultat n’est pas convaincant du tout.

Le monde selon Amazon


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Bien que Facebook soit la créature de Zuckerberg, elle a acquis une autonomie qui empêche le jeune milliardaire de pouvoir la contrôler totalement. Une telle remarque vise à mettre en évidence le pouvoir qu’ont acquis les grandes entreprises sur nos sociétés – une puissance qui n’a d’égal que notre refus de les encadrer. Dans l’essai intitulé Le totalitarisme pervers, qui condense les thèses exposées dans De quoi Total est-elle la somme?, le philosophe Alain Deneault montre, avec l’exemple de la multinationale Total, l’ampleur de ce pouvoir et la manière dont les corporations l’utilisent pour soumettre les sociétés à leurs besoins de croissance et leurs objectifs de rendement.

Pas si payant, le retour des Expos


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Il y a de cela quelques jours, la fièvre du baseball a enflammé la ville, alors que les Blue Jays affrontaient les Cardinals au Stade olympique. Avec un auditoire d’environ 25 000 spectateurs par partie, il est normal que la question du retour des Expos ait été abordée par plusieurs personnalités du monde politique et des affaires. Cela a évidemment mené au sempiternel débat du financement public d’un nouveau stade. D’emblée, selon Stephen Bronfman, qui est à la tête d’un groupe d’investisseurs, la Ligue majeure de baseball (MLB) considère que le Stade olympique ne pourrait pas être utilisé. Ainsi, selon lui, la construction d’un nouveau stade serait la meilleure solution pour permettre la venue des Expos 2.0.

La politique d’austérité budgétaire au Québec à la suite de la crise financière


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Nos services publics sont sérieusement malmenés ces dernières années en raison de la politique d’austérité. Selon les données budgétaires, ce sont 20 milliards d’efforts qui ont été exigés de la population du Québec sur une période de six ans, de 2010 à 2015. Cela représente 3,4 milliards par an en moyenne, dont 2,3 milliards par an en compressions de dépenses. Trois ministres des finances se sont succédé, Bachand, Marceau et Leitão, chacun avec son plan de retour à l’équilibre budgétaire, chacun avec son cortège de compressions de dépenses et de hausses de taxes. L’objet du présent texte de l’IRIS est de revoir, à travers l’examen des budgets successifs, comment s’est déployé le grand schéma conçu en 2009-2010, et dégager les reliefs de cette période.

Couillard et les médecins : l’usure


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Ce n’est pas l’ampleur de la corruption qui révèle l’usure du pouvoir. Cette sclérose, elle devient manifeste lorsque le pouvoir ne trouve rien de mieux que de se cantonner dans un argumentaire bidon pour vendre sa salade. Lorsqu’il devient trop évident qu’on se moque de vous, il ne reste plus grand-chose de la crédibilité de celui qui prétend faire les choix justes au nom de tous et toutes. Et c’est précisément l’impression que laisse actuellement au Québec le gouvernement Couillard et le dossier de la rémunération médicale.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Une étude remet en question l’efficacité des partenariats publics philanthropiques


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Après l’injection de plus d’un milliard $ dans une aventure qui aura duré plus de 10 ans, rien ne démontre que les partenariats entre le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon (FLAC) ont porté fruit, selon une étude de l’IRIS. Au contraire, nombre d’organismes sont d’avis que ce type de collaboration a nui à leur bon fonctionnement. Nancy Harvey du ROCFM est heureuse que l’étude de l’IRIS confirme ce qu’elle dénonce depuis des années. «Nous n’avons jamais été consultés sur les orientations, sur les façons de faire. Les groupes communautaires ont été utilisés dans tout ça.

Cannabis : l’État contre le marché noir


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Récemment nous avons appris que six producteurs de cannabis ont conclu une entente avec la Société québécoise du cannabis (SQC), la filiale qui aura la tâche de distribuer la marijuana pour la SAQ. Cette production est évaluée à environ 62 000 kg de cannabis annuellement. Même s’il s’agira de «la plus grande vente mondiale de cannabis légal» jamais réalisée dans le monde, s’interroger à savoir si c’est suffisant nous apparait justifié. L’an dernier nous avons réalisé une étude qui se basait sur les données officielles du Colorado et qui estimait le marché du cannabis récréatif légal québécois à 1,33 G$ (p.16). 

L’art de travailler moins grâce aux politiques publiques


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Les normes du travail au Québec ont besoin d’un bon coup de dépoussiérage. Adopté en 1979 (et mis en application en 1980), le Code du travail a connu deux révisions majeures: une en 1990 et l’autre en 2002. Voilà donc plus de 15 ans que l’on vit avec les mêmes règles entourant le travail, même si celui-ci (et la vie qui l’entoure) a bien changé. Nous devions avoir une nouvelle mouture l’an dernier, mais finalement, l’exercice a été repoussé et c’est au mois de mars que nous devrions voir les résultats. À moins, bien sûr, que les élections imminentes changent de nouveau le calendrier.

Doit-on s’inquiéter des récents soubresauts des bourses américaines ?


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Les marchés financiers se sont emballés la semaine dernière, ravivant chez certains la crainte de voir l’économie entière sombrer dans une récession de l’ampleur de celle qu’elle a connue en 2008. Maintenant que la poussière est retombée, essayons de comprendre ce qui s’est passé. Soulignons d’abord que l’économie américaine fonctionne depuis plusieurs mois à plein régime. Donald Trump, en poste depuis un an à la Maison-Blanche, s’est évidemment attribué le mérite de cet apparent succès. Il faudrait cependant rappeler au président américain que la politique monétaire mise de l’avant depuis la crise de 2008 par la Réserve fédérale, qui est la banque centrale américaine, a été de maintenir, jusqu’en 2015, de bas taux d’intérêt et d’injecter massivement des liquidités dans l’économie.

Peuples autochtones au Québec : des inégalités qui doivent être corrigées


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Chaque jour depuis six mois, des témoignages nous parviennent de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, présidée par le juge à la retraite Jacques Viens qui a jusqu’au 30 novembre 2018 pour rendre son rapport final. Une ancienne travailleuse sociale ayant fait de l’intervention dans les communautés de Lac Simon et de Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue a souligné lundi que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avait une attitude discriminatoire envers les familles autochtones, puisque les employés de l’organisme ne tenaient généralement pas compte de la réalité autochtone dans leur appréciation des dossiers qui leur étaient soumis.

Le salaire minimum à 12 $/h : quel risque pour les PME?


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Nous apprenions le 17 janvier que le salaire minimum sera haussé de 75¢ le 1er mai prochain. Cette hausse, qui s’ajoute à celle de 50¢ de l’an passé, portera alors le salaire minimum à 12$/h. On peut bien entendu se réjouir de cette annonce: considérant que près du quart des employé·e·s du Québec sont des bas salarié·e·s, toute mesure allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vie est la bienvenue.  Toujours aussi vite à dénoncer toute hausse du salaire minimum, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) s’attriste de cette mesure. La FCEI s’inquiète de l’effet domino qu’une telle augmentation pourrait avoir sur l’ensemble des salaires et des fermetures de PME que cela pourrait entraîner.

Qu’est-ce qui se cache derrière le 15$/h?


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On ne se lasse pas de nous rappeler que l’origine de la campagne pour la hausse du salaire minimum à 15$ provient des États-Unis, de certaines villes où le coût de la vie est si élevé qu’il est pratiquement impossible de se loger près de son travail quand on est employé au salaire minimum. La situation est différente ici. On a de nombreux programmes pour soutenir le revenu des personnes les plus précaires (surtout les familles) et, grâce à un ensemble de facteurs, l’immobilier et le marché locatif sont beaucoup plus abordables qu’ailleurs. Est-ce à dire que le salaire minimum à 11,25$ est juste?

Six façons dont la fin de neutralité du Net risque de vous affecter


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La Federal Communication Commission (FCC) états-unienne a, le 14 décembre, adopté la proposition finale à propos des nouvelles règles entourant les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) du pays. Le projet de la FCC, dont le président actuel, nommé par Donald Trump, est un ancien avocat du géant des communications Verizon, mettra pratiquement fin au principe de neutralité du Web chez nos voisins du Sud. Bien que le Canada maintienne pour le moment la neutralité d’Internet, il va de soi que nous subirons les effets de cette décision prise par nos voisins. Essentiellement, le principe de neutralité du Web consiste à garantir l’égalité du traitement des flux de données sur Internet.

Le régime public-privé d’assurance médicaments du Québec : un modèle obsolète ?


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En 1997, le Québec se dote d’un régime hybride (public-privé) d’assurance médicaments, qui assure à l’ensemble de la population québécoise un accès à une couverture d’assurance pour les médicaments d’ordonnance. Alternative à la mise en place d’un régime public universel, le régime hybride est néanmoins considéré à l’époque comme une importante avancée. On vise alors à permettre un meilleur accès aux médicaments sans entraîner de hausse importante des dépenses publiques. Vingt ans plus tard, le temps est venu d’évaluer les résultats du régime hybride québécois et de déterminer si le Québec devrait plutôt migrer vers une couverture publique universelle des médicaments d’ordonnance.

Des promesses électorales à saveur de lutte à la pauvreté


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Le gouvernement a présenté hier son plan d’action contre la pauvreté. Pardon, son Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale. Le document se lit comme un programme électoral. Ainsi, entre les lignes, on peut lire que si le PLQ est réélu, les groupes communautaires recevront plus d’argent, les logements sociaux promis seront construits, les personnes prestataires d’aide de dernier recours auront plus d’argent dans leurs poches et elles pourront accéder plus facilement aux services de garde subventionnés, aux maternelles 4 ans, à la culture et aux loisirs. Mais avant de déboucher le Cava (le champagne des pauvres), prenons le temps de voir les détails du plan.