Les grands oubliés


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C’est bien connu, mais il importe de le répéter: l’austérité budgétaire a été appliquée de manière récurrente dans les dernières années au Québec, et cette politique a eu des conséquences sociales pour le moins désastreuses. Le gouvernement s’est toujours targué d’agir de manière responsable. Or, on a beau couper dans les services – parce que c’est bien ce qui est arrivé –, les besoins de la population, eux, sont rarement compressibles. Résultat: en éducation, plusieurs écoles se voient désormais forcées de mettre les élèves au travail en organisant des levées de fonds pour pallier le manque de financement. Des établissements font face à des crises qui apparaissent comme des conséquences directes du manque de personnel nécessaire pour s’occuper des enfants qui ont des besoins spécialisés. Devant composer avec des moyens réduits, le personnel du réseau de la santé subit lui aussi de plein fouet les conséquences de ces coupes aveugles. Au début de l’année, des infirmières ont tiré la sonnette d’alarme quant à la lourdeur de leur tâche et aux conséquences de leurs piètres conditions de travail sur leur santé physique et mentale, une situation qui touche d’ailleurs plusieurs autres professionnels de la santé. C’est au tour de travailleurs et de travailleuses du secteur communautaire d’attirer l’attention sur la précarité de leur condition.Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.