Véritable coût du REM – Opinion de Luc Gagnon et Jean-François Lefebvre


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Le chroniqueur Michel Girard a récemment relancé les discussions sur les coûts annuels du Réseau express métropolitain (REM). Il conclut que le projet sera très coûteux, soit une facture annuelle de la Caisse de dépôt (CDPQ) de 438 millions en 2027.

La CDPQ a immédiatement répliqué que le REM comportera des coûts semblables aux autres réseaux de trains de banlieue et d’autobus pour chaque kilomètre parcouru par un passager. Elle insinue donc que le REM ne causera pas de forte hausse des dépenses en transports collectifs.

Qui a raison ?

Luc Gagnon, chargé de cours en développement durable, et Jean-François Lefebvre, chargé de cours en études urbaines, signent une lettre d’opinion sur le sujet dans La Presse que vous pouvez lire en cliquant ici.

Quatre nouvelles raisons pour de méfier du REM


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À la suite de nombreuses pressions, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a décidé de faire preuve de plus de transparence et de dévoiler le montage financier et les ententes contractuelles lui permettant de mettre en place le Réseau express métropolitain (REM). J’avais déjà fait une synthèse de mes inquiétudes face au projet. Les nouvelles informations en ajoutent une couche ! Tel que mentionné dans notre note socioéconomique (p.5) de l’an dernier et confirmé hier, si la CDPQ n’atteint pas le rendement espéré après 5 ans d’opération, elle aura l’option de récupérer ce rendement de trois manières.

Plusieurs personnalités, dont Jean-François Lefebvre, demandent l’abandon du REM de la Caisse de dépôt


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Une vingtaine de personnalités du domaine des transports et de l’écologie, dont Jean-François Lefebvre, chargé de cours en planification des transports à l’UQAM, demandent l’abandon du Réseau express métropolitain (REM), le projet de train léger de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et son remplacement par le projet du Parti québécois. Dans une lettre ouverte à paraître dans les journaux samedi, mais que La Presse canadienne a obtenue vendredi, le groupe fait valoir que malgré sa facture «de plus de 7,4 milliards de dollars», le REM ne diminuera pas la congestion routière ni les émissions de gaz à effet de serre (GES), peut-on lire dans un texte publié sur le site de Radio-Canada.

Privatisation : il reste du chemin à faire pour que le REM soit un véritable projet de transport collectif


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Pour la CSN, le Réseau express métropolitain (REM), tel qu’on le comprend au fil des annonces récentes, soulève de nombreux questionnements quant à ses objectifs d’offrir des infrastructures de transport efficaces et améliorées. À la lumière des sommes colossales qui y sont investies, des changements importants au mode d’exploitation devront être sérieusement étudiés, car, dans sa forme actuelle, le REM ne répond pas adéquatement aux besoins de la population, en plus de nuire à la consolidation et aux services de transport publics déjà existants. Pour la CSN, confier la gestion et l’entretien à l’entreprise privée d’un réseau structurant de transport collectif comme le REM est une mauvaise décision qui coûtera cher aux Québécoises et aux Québécois.

REM : monopole et clauses de non-concurrence au cœur du projet


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Le Réseau express métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement a obtenu des zones de monopole qui vont condamner les services de transport existants en banlieue et qui obligent à rabattre la clientèle vers ses gares. C’est ce que révèle un document de travail confidentiel préparé par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et la Société en nom collectif REM, qui a été obtenu par La Presse canadienne. Ce projet d’entente a été éventé alors que le REM est sous le feu des critiques: l’opposition officielle péquiste propose en effet, si elle forme le gouvernement en octobre, de renoncer au projet pour mettre en place un réseau beaucoup plus étendu de transport en commun qui réduirait davantage la congestion routière.