Les seringues souillées témoins de la toxicomanie montréalaise


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Participer à un blitz de ramassage de seringues, c’est aussi découvrir que le crack est en hausse à Montréal, mais aussi qu’il y a un réel effort de ramassage chez bon nombre des utilisateurs de drogues par injection (UDI). Fin avril, dans les locaux de l’organisme Spectre de rue, pas moins de 78 bénévoles ont répondu présents, malgré la pluie battante et une température poussive. Une rapide formation permet d’apprendre comment ramasser une seringue de façon sécuritaire. En effet, si aucun incident n’a jamais eu lieu durant un blitz de ramassage, la vigilance est de mise puisque 18% des 4000 usagers de drogues montréalais sont atteints du VIH et 68%, de l’hépatite C.

Trump et la science : les 100 premiers jours d’une guerre contre la planète


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Moins spectaculaires que ses décrets sur l’immigration, les attaques de Trump contre l’environnement n’en ont pas moins été nombreuses pendant ses 100 premiers jours. Et ce qui inquiète les environnementalistes, c’est que ça ne fait que commencer: un grand nombre de pions commencent tout doucement à avancer sur l’échiquier… En campagne, il avait souvent attaqué les «ridicules règles environnementales» qui étaient selon lui une nuisance à l’emploi et à la croissance économique. Par voie de décrets présidentiels et de nominations à des postes-clefs, il s’est donc attaqué à certaines de ces règles. Dans certains cas, le geste est symbolique, dans d’autres, il est perçu, à tort ou à raison, comme le premier pas vers des changements susceptibles de faire des dégâts à l’échelle planétaire, surtout la nomination du climatosceptique Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).

L’UQAC en quête d’identité


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Avant de reprendre son rôle de gardienne du savoir et de contribuer à la relance économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’Université du Québec à Chicoutimi devra d’abord se définir elle-même et se souvenir de sa raison d’être. Car, à travers les conflits internes qui ont bouleversé les activités de l’établissement au cours des dernières années, l’UQAC semble être devenue une structure sans âme, ulcérée par des forces divergentes qui peinent à se rallier autour d’une même cause. À plusieurs égards, l’actuelle course au rectorat est d’ailleurs le reflet saisissant de cette quête d’identité.

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Des concierges du «ghetto McGill» épuisés par les ordures des étudiants


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Des concierges qui travaillent dans des bâtiments du quartier Milton Parc, situé à l’est de l’Université McGill, sont excédés par certains étudiants de l’université qui ne respectent pas les règlements municipaux du ramassage des ordures, surtout à la fin de la session. C’est le cas de Daniel Leblanc. Des déchets jonchent le devant de l’immeuble qu’il gère. Si bien qu’il a dû prendre sa pelle, non pas pour déneiger, mais pour ramasser le tas d’ordures que les locataires ont laissé derrière eux à la fin de la session. Le problème est récurrent dans ce quartier surnommé «ghetto McGill», où vivent de nombreux étudiants.

Québec tarde à serrer la vis aux futurs profs en enseignement


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Même si les universités réclament des changements depuis plus d’un an, aucune nouvelle mesure ne sera en place à la rentrée 2017 afin que les futurs enseignants maîtrisent mieux le français. L’Association des doyens et directeurs pour l’étude et la recherche en éducation au Québec (ADEREQ) demande depuis plus d’un an à Québec de restreindre le nombre de reprises autorisées pour le Test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFEE), que les étudiants doivent réussir pour obtenir l’autorisation d’enseigner. Présentement, le nombre de reprises de l’examen est illimité alors que les universités aimeraient le réduire à un maximum de quatre passations.

Revenu minimum : l’Ontario fait monter les enchères


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L’Ontario a annoncé le 24 avril dernier les paramètres d’un projet pilote sur le revenu de base qui doit commencer dès la fin de ce printemps. De son côté, le Comité d’experts sur le revenu minimum garanti mandaté par le gouvernement du Québec doit rendre son rapport d’ici l’été. Voyons comment l’annonce faite en Ontario vient augmenter les enchères quant aux recommandations attendues de ce comité pour le revenu minimum à garantir au Québec.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Libre-échange : ni pour, ni contre, bien au contraire


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Après avoir quelque peu déserté les manchettes au cours des dernières années, l’enjeu du libre-échange a repris le devant de la scène depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. La victoire du camp du Brexit au référendum de juin 2016 en Angleterre et, plus récemment, l’éventualité d’une victoire du Front national à l’élection présidentielle française ont également contribué à ramener ce débat au premier plan.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Un important colloque pour les 35 ans du Rapport Jean, le 9 mai


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Un important colloque sur le Rapport Jean aura lieu le mardi 9 mai à Montréal dans le cadre de l’ACFAS. Pierre Doray et Daniel Baril, respectivement, président et directeur général de l’ICÉA, seront du nombre des panélistes. Le colloque sera présidé par madame Michèle Stanton-Jean, qui présidait la Commission d’étude sur la formation des adultes.

État de situation des projets de logement sociaux destinés aux sans-abri à Montréal


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Le 20 avril, le RAPSIM a présenté les résultats de ce projet visant à cerner les besoins des populations ayant plus difficilement accès à un logement social devant membres, partenaires et éluEs. À la suite de discussions avec les organismes membres siégeant sur son comité logement, de même qu’avec d’autres groupes ne gérant pas de logements sociaux avec soutien communautaire, le RAPSIM s’est posé les questions suivantes: quel est le portrait des logements et des pratiques dans les projets s’adressant aux personnes qui ont connu la rue? Est-ce que certaines populations ont plus difficilement accès à ces logements? Si oui, comment notre milieu pourrait améliorer l’accès de ces personnes à un logement ?

François Blais et ses réformes de l’aide sociale : l’art de sous-estimer les impacts sur les personnes


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Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, a visiblement tendance à sous-estimer l’impact de ses réformes de l’aide sociale sur les personnes assistées sociales. «Soit le ministre manipule volontairement les chiffres pour mieux faire passer la pilule, soit il fait preuve d’incompétence», fulmine Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Les statistiques publiées par La Presse le 3 mai nous révèlent que le gouvernement a systématiquement sous-évalué, à une exception près, le nombre de personnes assistées sociales qui allaient être touchées par les mesures mises en place par la réforme de 2015, comme la limitation de la durée des séjours à l’extérieur du Québec, la coupe de la prestation d’aide sociale pour les personnes en centre de désintoxication ou la prise en compte de la valeur de la maison pour établir le montant de la prestation.

Occupations simultanées pour le droit au logement du 22 mai au 30 juin


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À partir du 22 mai, à 8h, c’est sur le thème «du logement social ici!» que les groupes membres du FRAPRU déclencheront simultanément des occupations de bâtiments et de terrains dans plusieurs villes et quartiers, à travers le Québec, pour obtenir la pleine reconnaissance du droit au logement pour toutes et pour tous, pour accroître la pression sur les gouvernements afin qu’ils financent un nombre beaucoup plus significatif de logements sociaux échappant à la logique du profit et pour montrer qu’il ne manque pas de lieux où réaliser de nouveaux logements sociaux.

Colloque le 2 juin : réalité des parents-étudiants, quel bilan pour le Québec?


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Le Comité de soutien aux parents-étudiants de l’UQAM (CSPE-UQAM) vous invite à son premier colloque sur la réalité des parents-étudiants le vendredi 2 juin, de 9h30 à 17h au local D-R200. Toutes les personnes, associations ou organisations ayant à cœur les parents-étudiants sont les bienvenues. La directrice générale de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ), Sylvie Lévesque, y prononcera une conférence intitulée Études et monoparentalité: trop de devoirs? Pour participer, vous devez réserver votre place en envoyant un courriel à colloque@cspeuqam.ca et préciser si vous avez besoin de la halte-garderie.

Diversité d’Abord : une journée de formation et de réflexion sur le racisme dans le secteur communautaire, le 24 mai


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Depuis janvier, le Centre des organismes communautaires (COCo) s’est engagé dans un projet de recherche de fond sur la race et le racisme au sein du secteur communautaire québécois. Lors de notre forum Diversité D’Abord, le mercredi 24 mai, de 11h à 20h, au Centre for Community Organizations, 3680 rue Jeanne-Mance, à Montréal, le COCo partagera les résultats préliminaires de cette recherche, offrant des formations interactives pour les travailleurs, travailleuses et bénévoles du secteur communautaire sur les questions clés découlant de nos recherches. La journée se terminera avec un panel célébrant le leadership des femmes noires dans le secteur. L’entrée est libre, mais vous devez vous inscrire.

Conférence-discussion : Un salaire pour le travail gratuit, perspective révolutionnaire, le 18 mai


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Une conférence-discussion sur le thème Un salaire pour le travail gratuit, perspective révolutionnaire se déroulera le jeudi 18 mai, à 19h au Vivoir (local B-2210) du Collège de Maisonneuve, (entrée libre). Avec Silvia Federici, militante et auteure de Salaire contre le travail ménager et organisée par les CUTE Campagne sur le travail étudiant. Silvia Federici, figure de proue de la campagne Du salaire au travail ménager (Wages for Housework), défend depuis les années 1970 l’importance de lutter pour la rémunération du travail des femmes. Cette stratégie féministe vise à mettre fin à l’association entre femmes et travail gratuit et, par le fait même, exacerber les contradictions du capitalisme.

Distribution géographique de la santé : là où vous vivez peut vous tuer, conférence le 11 mai


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Les Grandes conférences Paul-Bernard vous offrent de nouveau l’occasion de venir entendre une conférencière de haut niveau sur les enjeux entourant les inégalités sociales de santé à l’échelle internationale. Il sera question de la géographie des inégalités de santé le jeudi 11 mai de 12h à 13h, à l’amphithéâtre du Pavillon Lafontaine, 1301, rue Sherboorke Est, Montréal, avec Clare Bambra, professeure de santé publique à l’Institute for Health and Society de l’Université de Newcastle, en Grande-Bretagne, dont les recherches portent sur les déterminants politiques, sociaux et économiques de la santé ainsi que sur les mécanismes par lesquels les politiques et les interventions publiques peuvent réduire les inégalités de santé.

Les éléments pour le développement d’une économie biosourcée : une définition, une vision


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La transition énergétique et écologique de l’économie passe par la réduction de la production et de l’utilisation des énergies fossiles. Les plus optimistes pensent même possible l’élimination quasi totale du recours à ces sources d’énergie d’ici quelques décennies. Cela ne veut pas dire que les molécules issues du pétrole et de ses dérivés disparaitront de l’usage, mais qu’elles cesseront d’être utilisées à des fins énergétiques. Cela signifie très certainement, cependant, qu’à une économie du pétrole doit succéder une économie dont la base énergétique sera celle des énergies renouvelables. Dans ce contexte, la question du choix des sources énergétiques renouvelables de remplacement doit être envisagée dans une problématique large, car le choix de ces sources, les diverses combinaisons possibles de leur exploitation, renvoie à des conceptions de la structure économique à mettre en place.

Projet d’aménagement de l’îlot central du Technopôle Angus : un défi de taille


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Le projet à vocation mixte proposé par la SDA se présente ni plus ni moins comme la pièce maîtresse de la requalification du Technopôle Angus dans le quartier de Rosemont. En effet, au cours des dernières années, la SDA a articulé un projet immobilier conçu comme un lieu innovant qui saura attirer entreprises d’économie sociale, ménages à faibles et moyens revenus, organismes culturels, commerces de proximité et jeunes familles en moyen d’avoir accès à la propriété abordable. À certains égards, on peut reconnaître que ce projet d’envergure est exemplaire, compte tenu de sa proposition de requalification urbaine, au plan de sa densité, de sa mixité d’usage et de son concept d’aménagement d’espaces publics.

Mettre fin à l’incertitude face au Budget : 80M$ ou 25M$ pour les organismes communautaires en santé et services sociaux?


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Alors que Québec annonçait que 80 millions $ seraient ajoutés au budget du Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) d’ici 2022, des informations provenant de différentes sources mentionnent qu’il s’agirait plutôt de 25 millions $. Si cela s’avère, cela signifierait la fin d’un acquis historique, puisque les nouvelles sommes ne s’ajouteraient pas aux montants de l’année précédente. Ainsi, le 10M$ annoncé comme investissement cette année serait simplement reconduit, selon une comptabilité créative, l’année suivante et ainsi de suite, jusqu’à l’an 5 (avec ajout de 5M$ par année, à partir de la 3e année). Au final, l’enveloppe ne serait bonifiée que de 25M$.

Par-delà le Printemps érable : Arnaud Theurillat-Cloutier narre une histoire «engagée» du mouvement étudiant québécois


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En 2012, le leader étudiant le plus radical de la lutte contre la hausse des droits de scolarité, Gabriel Nadeau-Dubois, qui aujourd’hui entend succéder comme député à Françoise David, affirma vouloir marcher «bien au-delà de cette grève, afin qu’un jour le peuple du Québec reprenne aux affairistes et à l’argent les rênes de ce pays». Arnaud Theurillat-Cloutier anime Printemps de force, son portrait de la jeunesse progressiste, d’un souffle semblable. Il n’hésite pas à présenter l’ouvrage comme «une histoire engagée du mouvement étudiant au Québec (1958-2013)» et à le dédier à ceux et celles qui militent pour «le droit à une éducation émancipatrice, libre et gratuite».

Des élèves autochtones privés de diplôme d’études secondaires


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Depuis juin 2013, aucun des jeunes ayant terminé leur 5e secondaire dans une école de la Commission scolaire de Kativik, dans le nord du Québec, n’a pu obtenir de diplôme d’études secondaires. La commission scolaire confirme que des centaines d’élèves ont dû se rabattre sur une attestation d’équivalence en raison d’un manquement envers les exigences ministérielles. «C’est sûr que le diplôme d’études secondaires, c’est la vraie affaire: c’est un papier qui est reconnu à travers la province, c’est plus avantageux et c’est ce qu’on souhaiterait avoir pour nos finissants», soutient Jade Bernier, responsable des communications pour la Commission scolaire Kativik, en entrevue au Devoir vendredi.

Stages non rémunérés : une zone grise de la légalité et de l’éthique


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Travailler sans être payé: c’est la réalité de près de 300 000 jeunes au Canada, qui sont embauchés pour des stages non rémunérés. « Si la personne fait un travail, elle devrait être payée », explique Me Félix-Antoine Michaud. Mais même si la loi semble claire, beaucoup de cas tombent dans une zone grise, comme lorsque le stage est crédité. Jusqu’à tout récemment, les internats en psychologie étaient rémunérés partout au Canada, sauf au Québec, explique Fannie Carrier Émond, qui a participé à la lutte pour que ces stages soient compensés financièrement – une lutte qui a porté fruit en 2016, après une grève de quatre mois.

Le Manitoba s’attaque à la violence sexuelle sur les campus


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Une nouvelle loi manitobaine qui exige la mise en place de politiques spécifiques pour encadrer la violence sexuelle dans tous les établissements postsecondaires de la province est entrée en vigueur vendredi, après une polémique entourant les politiques sur la violence sexuelle à l’Université de Brandon. «Cette loi crée des attentes claires pour la création d’environnements sécuritaires dans tous les établissements postsecondaires et la formation du personnel pour appuyer de manière compatissante et appropriée les victimes de violence sexuelle», déclare le ministre de l’Éducation et de la Formation du Manitoba, Ian Wishart.

Lire la suite du texte de Radio-Canada.

Sophie D’Amours devient la première rectrice de l’Université Laval


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L’Université Laval aura une femme à la tête de sa direction pour la première fois de son histoire. Sophie D’Amours a été élue rectrice, dès le premier tour du scrutin, pour succéder à Denis Brière. La professeure titulaire au Département de génie mécanique a obtenu 50,7% des votes des membres du collège électoral, pour devenir la 26e personne à diriger l’Université Laval. Son plus proche rival, l’actuel vice-recteur Éric Bauce, a récolté 42,1% des voix. Sur les 145 membres du comité électoral qui avaient le droit de vote, 5 ne se sont pas prononcés. Mme D’Amours, qui a notamment été vice-rectrice à la recherche et à la création de l’université en 2012, avait démissionné de l’administration Brière à l’été 2015.

Revenu minimum garanti : l’Ontario lance un projet pilote


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L’Ontario va de l’avant avec un projet pilote pour un programme de revenu de base dans trois municipalités. La première ministre Kathleen Wynne en a fait l’annonce lundi à Hamilton. Hamilton, y compris Brantford et le comté de Brant, Thunder Bay et Lindsay participeront à ce projet pilote. Un programme parallèle distinct sera mis en place pour les membres des Premières Nations. 4000 personnes de 18 ans à 65 ans prendront part au projet pilote. Les prestataires seront sélectionnés de façon aléatoire parmi les gens à faible revenu des communautés visées. Le projet pilote débutera progressivement ce printemps et se déroulera sur trois ans.