L’alphabétisation au Québec : lever les obstacles, améliorer la reconnaissance


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En 2002, le Québec s’est doté d’une politique en éducation des adultes et d’un plan d’action sur 5 ans. L’inscription officielle de la volonté de réduire le taux d’analphabétisme semblait placer le Québec en tête de liste des états proactifs en la matière. Depuis, le plan d’action n’a pas été renouvelé et le financement a connu des hauts et des bas. Malgré tout, le réseau de l’éducation des adultes est toujours fort, et le gouvernement semble prêt à (s’)investir dans la cause. Sur le terrain, les services ont souvent souffert de l’insuffisance du financement, mais les groupes populaires d’alphabétisation ont réussi à se maintenir à flots. Jusqu’en décembre 2016, le montant annuel global distribué pour la mission de base de ces groupes était de 12,8 millions. Or leurs besoins exprimés s’élèvent à plus de 22 millions de dollars. Des investissements supplémentaires viendront consolider en partie l’action de ces organismes. On se réjouit également du projet d’une politique sur la réussite éducative, qui devrait contenir des éléments sur l’alphabétisation des adultes.

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