Commission Chamberland : la FPJQ présente son mémoire et fait ses recommandations


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«… ces dépositaires de l’autorité publique ont utilisé leurs privilèges et prérogatives non pas pour servir le peuple, mais pour tenter d’empêcher la presse d’exercer son droit constitutionnel à la liberté d’expression, à la liberté d’informer.» –Pierre Tourangeau. La FPJQ a déposé à la fin août son mémoire à la Commission sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques. Espionner la presse, c’est brimer la démocratie a été rédigé par Pierre Tourangeau, ex-ombudsman de Radio-Canada et membre du comité pour la protection des sources de la FPJQ. La commission Chamberland s’est penchée ce printemps sur les circonstances qui ont permis à des policiers d’obtenir des mandats pour espionner les registres téléphoniques du chroniqueur de La Presse Patrick Lagacé et des journalistes Alain Gravel, Marie-Maude-Denis et Isabelle Richer, de Radio-Canada, Denis Lessard et André Cédilot, de La Presse, et Éric Thibault, du Journal de Montréal.

Protection des sources : un projet de loi qui protège très mal les divulgateurs


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L’opposition officielle a réclamé la semaine dernière au gouvernement l’inclusion des municipalités dans le projet de loi 87 sur la protection des lanceurs d’alerte. Le Parti Québécois, appuyé par Québec solidaire, a déploré que les employés municipaux ne soient pas protégés par le projet de loi actuel. La CSN a fait de même, ajoutant l’importance d’assujettir le secteur privé à la loi. Ces demandes font écho à celles réclamées par la FPJQ en commission parlementaire, en février denier. Selon la FPJQ, l’inclusion des municipalités n’est qu’un des éléments cruciaux manquant à ce projet de loi censé protéger ceux qui mettent la lumière sur des actes répréhensibles dans le secteur public.

Pour avoir parlé à des journalistes : un chauffeur d’autobus perd son emploi et chasse aux sorcières auprès des policiers


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Alors que les députés de l’Assemblée nationale débattent du projet de loi 87 sur la protection des divulgateurs d’actes répréhensibles dans les organismes publics, un nouveau cas de sonneur d’alarme puni pour avoir parlé aux médias inquiète la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Le 13 mai, un chauffeur d’autobus qui travaillait à la Société de transport de Laval (STL) depuis près de trente ans, Richard Ouimet, a été congédié pour avoir parlé au Journal de Montréal et à la chaîne LCN de «l’enfer» dans lequel lui et ses collègues travaillaient depuis 2013.

Plusieurs journalistes ont fait état de commentaires reçus par leurs multiples sources policières à propos d’une «chasse aux sorcières» qui viserait les policiers qui parlent aux médias.

Lancement de La liberté de presse, la liberté de tous et soirée cabaret


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Pour célébrer la Journée internationale de la liberté de presse, la FPJQ et les éditions Québec Amérique procèdent au lancement du livre de Claude Robillard, La liberté de presse, la liberté de tous, le mercredi 4 mai, à 18h, à L’Auberge Saint-Gabriel, à Montréal. «Le livre de Claude Robillard vient situer le sens et la portée de la liberté de presse. Il remet les pendules à l’heure et, surtout, se démarque de cette tendance qui prévaut dans plusieurs milieux, y compris les milieux journalistiques, consistant à la traiter comme si elle n’était que source de «dérapages», écrit le professeur au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal Pierre Trudel, dans la préface du livre.

Anticosti : Pétrolia doit donner l’heure juste aux citoyens québécois


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La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce les refus répétés de Pétrolia de répondre aux questions des journalistes alors qu’elle est au centre d’une polémique et que le public doit être éclairé sur le projet d’exploration gazière et pétrolière qui aura un impact considérable sur la plus grande île du Québec. La société d’exploration prévoit réaliser cet été des forages sur l’île d’Anticosti pour déterminer s’il existe du gaz de schiste et du pétrole de schiste exploitables par fracturation hydraulique. Ce projet est financé en majeure partie par les contribuables québécois, mais Pétrolia refuse systématiquement d’accorder des entrevues aux journalistes, alors que ce sont des fonds publics qui financent, en grande partie, ses opérations.

Protection des sources : Sam Hamad prêt à élargir le projet de loi sur les lanceurs d’alertes


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Le nouveau président du Conseil du Trésor, Sam Hamad, accepte d’élargir la portée du projet de loi 87 sur la divulgation d’actes répréhensibles, comme l’ont demandé plusieurs organismes. Les employés du secteur municipal et des entreprises privées qui font affaire avec le gouvernement seront désormais couverts par le projet de loi. Ces divulgateurs seront protégés de toutes représailles s’ils se confient aux autorités désignées par l’État, notamment les autorités policières ou le Protecteur du citoyen. M. Hamad n’a pas donné suite, cependant, à une des revendications principales de la FPJQ, soit une protection pour les sonneurs d’alarmes qui parlent aux journalistes ou à tout autre membre du public.

La FPJQ réagit au projet de loi 87 à l’Assemblée nationale


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L’intérêt public est à la base de la nécessité de protéger les sources. Or, le concept d’intérêt public ne figure nulle part dans le projet de loi 87, Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles dans les organismes publics. Il doit être inscrit dans la Loi comme principe fondamental pour protéger ceux qui divulguent des actes répréhensibles. S’il ne l’est pas, toutes les excuses seront bonnes pour ne pas protéger un divulgateur qui agit dans l’intérêt public. Ce projet de loi, loin de simplifier les choses pour les sonneurs d’alarme, place le fardeau de la preuve sur leurs épaules. La Loi passe à côté du problème et semble davantage viser à protéger l’image des institutions que l’intérêt du public.