Inégalité scolaire : le Québec dernier de classe ?


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La concurrence entre les différents établissements scolaires, ce qu’on appelle le «marché scolaire», s’impose comme la nouvelle norme présidant au destin des écoles québécoises. Que ce soit par le biais de la concurrence faite par les écoles privées aux écoles publiques ou même, de manière plus insidieuse, de la chasse à la «clientèle» qui oppose les écoles publiques les unes aux autres, certains semblent penser qu’une configuration concurrentielle du réseau d’éducation l’aiderait à mieux répondre aux aspirations des élèves. Pourtant, comme le Conseil supérieur de l’éducation le relevait l’an dernier, cette mise en concurrence ne fait que miner la qualité des services offerts à la majorité des jeunes. Dans la présente note socioéconomique, l’IRIS propose de mieux documenter les effets de la concurrence scolaire sur les inégalités au sein de l’école, notamment en offrant une évaluation de l’ampleur du phénomène et conclue que la mixité sociale est un avantage pour tous les élèves sans exception, quelles que soient leurs caractéristiques académiques ou socioéconomiques.

Lire la note socioéconomique de l’IRIS.