La saga des courriels de Clinton ne changera pas la dynamique de la campagne, selon Julien Tourreille
La saga des courriels vient de nouveau hanter Hillary Clinton. À l’approche de l’élection présidentielle aux États-Unis, cet événement semble être une bouée de sauvetage pour Donald Trump. Mais selon le chargé de cours en Science politique Julien Tourreille, cela ne changera pas la dynamique de la campagne. Alors que le FBI dit être en possession de nouveaux éléments qui pourraient être liés à l’enquête sur la gestion des courriels d’Hillary Clinton, le chercheur à la Chaire Raoul-Dandurand de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) précise à l’antenne de Radio-Canada qu’il faut prendre cette information avec prudence.
Élisabeth Vallet plaide pour l’ouverture des frontières
«Lorsqu’on étudie les frontières, […] on a la capacité de montrer aux gouvernements, au monde, que tout milite dans le sens de l’ouverture des frontières.» Élisabeth Vallet, chargée de cours en Science politique, fait siennes les conclusions de Reece Jones, qui plaide dans Violent Borders : Refugees and The Right to Move pour l’ouverture des frontières et l’abolition des murs entre certains États.
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Chronique États-Unis avec Élisabeth Vallet : Les grands électeurs.
Lire également : Understanding the race for the White House.
François Turcot vient de publier Le livre blond
Le chargé de cours en Études littéraires François Turcot vient de publier Le livre blond (Éditeur : Le Cormier; La Peuplade). L’origine du Livre blond remonte à une secousse tonique, vive. Nouvellement père, désireux de rappeler un espace d’avant la mémoire pour sa propre fille, François Turcot signe autant de poèmes, d’ellipses, qui pointent un temps qui bascule, se transforme et s’échappe. On y retrouvera un nid d’aigle, des hyènes, des halos; un spectacle de bulles, des araignées profuses, un char d’eau; des ruelles en cris de gorge, des pensées en essaim, des calculs clairvoyants; des regards de braise, le pétillement des viandes, des larmes tilleul; de grandes colères, le vrai noir des campagnes, des marécages fabuleux…
20 ans d’équité salariale : une juste conquête de l’égalité
Dès la fin des années 70, la CSN s’investit dans la lutte contre la discrimination salariale dont sont victimes les femmes parce qu’elles travaillent dans des emplois à prédominance féminine. Grâce à la solidarité d’un large mouvement, la Loi sur l’équité salariale est nalement adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 21 novembre 1996. Récit d’une grande victoire pour les femmes dans la récente publication de Perspectives CSN.
Les sages-femmes dénoncent la réforme Barrette
Le Regroupement Les sages-femmes du Québec (RSFQ), en entente de service avec la CSN, est préoccupé de l’intransigeance manifestée par le gouvernement dans l’amorce de leurs négociations. «Le porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a d’emblée exprimé une fin de non recevoir pour la majorité de nos demandes et soutient que la négociation se fera à coût zéro. Cette position idéologique du MSSS nous inquiète grandement», souligne d’entrée de jeu la présidente du RSFQ, Mounia Amine. L’analyse de coûts publiée le 5 mai dernier le démontre : la pratique sage-femme permet de réaliser des économies substantielles.
La FNC défend Radio-Canada aux consultations sur le numérique
Le 28 octobre, la présidente de la Fédération nationale des communications (FNC–CSN), Pascale St-Onge, a participé aux consultations pour la refonte de toute la politique culturelle canadienne dans un monde numérique, en présence de la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly. Saluant la décision du gouvernement Trudeau de relever le financement de Radio-Canada au niveau de ce qu’il était avant les compressions imposées par l’ancien gouvernement, Pascale St-Onge a plaidé pour que le gouvernement investisse davantage. Elle a invité le gouvernement à redonner à Radio-Canada les moyens nécessaires pour recommencer à produire elle-même des contenus uniques en phase avec sa mission.
Mise à jour économique du fédéral : Ottawa devrait en faire davantage dès maintenant
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) se réjouit que le gouvernement Trudeau maintienne le cap sur les investissements dans les infrastructures, plutôt que de chercher à atteindre l’équilibre budgétaire. «En ce sens, il respecte son engagement électoral, mais nous aurions souhaité qu’il ne reporte pas à compter de 2020-2021 la majeure partie des nouvelles sommes dévolues pour les infrastructures, a déclaré le trésorier de la CSN, Pierre Patry. La situation économique et de l’emploi commandent d’agir dès maintenant. Il est regrettable de constater que le gros des efforts qu’il compte déployer au cours des 12 prochaines années ne commence que dans quatre ans.»
Les jeunes salariées et salariés font les frais de la réforme Barrette
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) dévoile les résultats d’une enquête qu’elle a menée auprès des jeunes salariées et salariés du réseau de la santé et des services sociaux. Cette enquête démontre l’état d’épuisement des jeunes salariés du réseau face à la réforme Barrette. L’enquête de la FSSS–CSN a permis de rejoindre plus de 1000 personnes qui travaillent dans le réseau de la santé et des services sociaux et qui sont âgées de moins de 35 ans. Cette enquête présente plusieurs constats alarmants sur la relève dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Violences sexuelles : le gouvernement doit adopter une vision plus globale de l’égalité femmes-hommes
Bien qu’elle se soit fait attendre longtemps, la Stratégie du gouvernement pour prévenir et contrer les violences sexuelles est accueillie favorablement par la CSN, qui déplore tout de même l’absence d’une orientation politique globale en matière d’égalité femmes-hommes. «La Stratégie du gouvernement est vraiment bienvenue, surtout dans le contexte que nous connaissons actuellement. Elle a le mérite de couvrir plusieurs volets en s’intéressant autant à l’aspect de la sensibilisation et de l’intervention qu’aux agressions et à l’exploitation sexuelles. On doit souligner le caractère essentiel de cette démarche. Cela dit, une part importante des 200 millions annoncés sur cinq ans devra être accordée aux groupes d’aide sur le terrain pour que ceux-ci puissent offrir tout le soutien nécessaire aux personnes qui en ont besoin», souligne d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.
Services de garde éducatifs : la «taxe famille» doit être abolie
À la suite de la mise à jour économique du gouvernement du Québec et de l’annonce de surplus de 2,2 milliards de dollars, une coalition de parents, de personnalités et d’organismes, dont l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), l’Association et le Rassemblement des garderies privées du Québec (AGPQ et RGPQ), la CSN, la CSQ et la FTQ, considèrent que le gouvernement doit abolir la taxe famille, qui impose un véritable choc tarifaire aux parents. Cette taxe est injustifiée puisqu’elle est modulée en fonction du revenu des parents, qui paient déjà pour les services de garde avec leurs impôts.
Surveillance de journalistes par la police : une vaste «chasse aux sources» inacceptable
La CSN dénonce vigoureusement la surveillance policière dont font l’objet de nombreux journalistes dans l’exercice légitime de leur fonction. En plus de la surveillance de Patrick Lagacé par le SPVM, dont le cas a été rendu public en début de semaine, de nouvelles informations font état de six journalistes travaillant à La Presse, à Radio-Canada et au Journal de Montréal, épiés cette fois-ci par la Sureté du Québec. La CSN s’inquiète du peu de considération à l’égard du travail journalistique dont font preuve les corps policiers et la justice. «Il y a eu accumulation, dans les dernières années, d’histoires de surveillance policière et de perquisitions chez des journalistes.
L’école doit être un nid du savoir, pas un nid de microbes !
Actuellement, il existe des écoles dans certaines régions du Québec où les élèves doivent apprendre dans un milieu envahi de microbes. Tout ça, parce que des commissions scolaires ont recours à la sous-traitance au lieu d’embaucher des concierges. Ces commissions scolaires préfèrent embaucher des compagnies privées, qui souvent, ont soumissionné tellement bas qu’il est impossible pour un employé d’effectuer l’ensemble des taches normales pour garantir un milieu propre pour les élèves. Cette situation, maintes fois décriée par le SCFP-Québec, fait en sorte que plusieurs écoles sont aujourd’hui des nids à microbes où souvent le personnel enseignant et clérical est obligé de se transformer en concierge.
Salaire minimum à 15 $ : la CSN déplore les deux discours de la ministre Vien
«Il est dommage de constater que la ministre du Travail, Dominique Vien, adapte son discours aux personnes à qui elle s’adresse, a déploré le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau. C’est avec beaucoup de surprises que nous avons lu les propos de la ministre adressés à de jeunes entrepreneurs de la Rive-Sud, à l’effet qu’il n’était pas question de hausser le salaire minimum à 15 $ l’heure.» Lundi dernier, la Coalition 5-10-15 qui milite notamment pour relever le salaire minimum à 15$ l’heure, et dont la CSN est membre, a rencontré la ministre Vien pour lui faire part de la nécessité de réformer les normes du travail sur certains aspects.
Mise à jour économique : prestidigitation de haut calibre
Ça y est. On a maintenant tous les détails de la mise à jour budgétaire du gouvernement Couillard. On dit, sur toutes les tribunes, en lettres majuscules et avec des couleurs flamboyantes, que le gouvernement réinvestit enfin dans les services publics. En tout, 2,2 G$ de plus répartis en santé, en éducation, en infrastructures et en soutien régional. Par contre, à être trop enthousiaste, on manquera les notes de bas de page, écrites toutes petites, à l’encre presque invisible à en croire la couverture médiatique. D’une part, c’est beaucoup moins qui sera investi dans nos services, mais surtout, c’est énormément plus qu’on cache par un jeu de main astucieux.
Vers plus de croissance (des élites) ou bienvenue au Club des 27
À la mi-octobre, le gouvernement a annoncé la formation d’un groupe-conseil qui se penchera sur les meilleures manières de relancer le Québec sur les voies de la croissance économique. Peu de choses sont connues de ce groupe, sauf qu’il est composé de 27 personnalités du monde des affaires et qu’il est présidé par Monique Leroux, celle-là même qui fut à la tête de la coopérative, pardon, du Mouvement Desjardins de 2008 à 2016. Leur rapport est attendu – surprise! – juste avant les prochaines élections et leur première rencontre est prévue au début novembre. Mais c’est un hasard nous assure-t-on.
La LDL demande le retrait du projet de loi 62, qu’elle juge discriminatoire
La Ligue des droits et libertés (LDL) est intervenue en commission parlementaire mardi pour demander le retrait du projet de loi 62. Elle considère que le projet de loi crée du profilage religieux de nature discriminatoire et va ainsi à l’encontre de la neutralité religieuse de l’État, qui vise au contraire à éviter toute forme de discrimination fondée sur des critères religieux entre les individus. «Le projet de loi 62 propose un ensemble de critères pour encadrer les demandes d’accommodements qui ouvrent la porte à plus d’arbitraires et à des pratiques discriminatoires, affirme Me Lucie Lamarche, porte-parole de la LDL. Ces critères risquent dans les faits d’interdire les demandes d’accommodements, y compris le rare cas du visage couvert.»
Pour que la création d’un Conseil des universités du Québec ne tourne pas en histoire d’horreur
Des organisations syndicales et étudiantes s’entendent sur huit grands consensus devant guider la création d’un Conseil des universités du Québec (CUQ), considérant que le contenu du document de consultation de la ministre de l’Enseignement supérieur, Madame Hélène David, ne répond pas à leurs attentes. Les signataires souhaitent la création d’un organisme public et indépendant dont le rôle serait de conseiller et de coordonner le développement du réseau universitaire, notamment en termes de répartition budgétaire, et dont la composition accorderait une place prépondérante aux membres de la communauté universitaire. «Nous sommes favorables à un organisme-conseil, mais il devra avoir le mandat de faire la promotion d’une université libre, démocratique et accessible partout au Québec», soutient Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ-CSN, responsable du regroupement université.
Nouvelles règles de preuve et de procédure du TAT : l’exercice des recours par les travailleuses et les travailleurs deviendra-il plus difficile?
Le 5 octobre dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) faisait publier à la Gazette officielle du Québec un projet de règlement sur ses règles de preuve et de procédure. Lorsqu’il aura été approuvé par le gouvernement, ce règlement remplacera les règles de la Commission des lésions professionnelles (CLP) et de la Commission des relations du travail (CRT) qui sont toujours en vigueur malgré la fusion des deux tribunaux le 1er janvier dernier. Bien que plusieurs puissent considérer ce type de règlement comme étant quelque chose de très technique qui s’adresse avant tout aux plaideurs, on ne doit pas minimiser l’importance que cela aura sur l’exercice des droits et recours des travailleuses et des travailleurs.
Stratégie centre-ville : le RAPSIM demande un développement du centre-ville qui respecte le droit de cité de tous et toutes
Le RAPSIM a déposé un mémoire et fera entendre ses préoccupations à l’égard du projet de Stratégie centre-ville lors de la séance d’audition des opinions le jeudi 10 novembre prochain à l’Office de consultation publique de Montréal. Ambitieux projet de revitalisation du centre-ville de Montréal, la Stratégie centre-ville vise à densifier et à dynamiser le secteur en y attirant plus de résidents, de bureaux et de commerces. Grands chantiers, réaménagements, densification : des enjeux majeurs se posent pour les personnes en situation d’itinérance et les ressources qui leur viennent en aide. Le RAPSIM demande un développement du centre-ville qui respecte le droit de cité de tous et toutes, c’est-à-dire le droit d’occuper l’espace public ou d’habiter un quartier, peu importe son statut ou sa situation sociale.
Conférence-débat sur les solutions fiscales le 29 novembre
Une conférence-débat «Solutions fiscales : nous avons les moyens de faire autrement» aura lieu le 29 novembre prochain, de 12h30 à 17h à la BAnQ du Vieux-Montréal, 535, rue Viger Est, à Montréal. Un «5 à 7» suivra, pour le lancement du nouveau numéro de la revue Relations. Animé par la journaliste Françoise Guénette, cet événement se veut l’occasion de mieux connaître les solutions fiscales proposées depuis 2010 par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, formée d’une centaine de groupes communautaires, syndicaux et étudiants.
Projet de loi 106 : les 2/3 des Québécois ne veulent pas d’exploitation des hydrocarbures au Québec
À la veille de l’étude détaillée du projet de loi sur les hydrocarbures (le chapitre IV du projet de loi 106) à Québec, le Front commun pour la transition énergétique publie un sondage SOM qui remet en cause le fondement même de ce projet de loi. En effet, selon le sondage mené du 6 au 17 octobre dernier, une forte majorité de Québécois s’oppose à l’exploitation des hydrocarbures au Québec ainsi qu’à l’adoption d’une loi qui permettrait l’utilisation de procédés comme la fracturation hydraulique, la fracturation à l’acide ou la stimulation des puits à l’acide — procédés qui sont généralement nécessaires pour extraire le pétrole et le gaz au Québec, en raison des types de gisement qu’on y trouve.
Sondage : Votre école publique
Le mouvement citoyen Je protège mon école publique (JPMEP) participera cet automne à différentes consultations sur l’éducation. Ce sondage vise à valider vos opinions et positions, chargées et chargés de cours avec enfants, afin de bien vous représenter. Il ne prendra que de 10 à 15 minutes de votre temps… ou peut-être un peu plus si vous avez beaucoup de choses à nous dire!
Entre engagement et épuisement : le Réseau québécois de l’action communautaire autonome sonne l’alarme
Le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) lance un rapport dénonçant la nette dégradation des conditions de vie des personnes qui, intensifié par un sous-financement chronique, entraîne l’épuisement du milieu communautaire. Intitulé Les organismes d’action communautaire autonome : entre engagement et épuisement, ce rapport est issu de la Commission populaire pour l’action communautaire autonome (ACA), qui a tenu 13 audiences dans 12 régions du Québec, et a entendu plus de 1 100 personnes. Les témoignages recueillis lors de la Commission populaire ont souligné que les effets de l’austérité ont laissé les plus vulnérables sur le carreau.
Le 4 à 7 de la parité en culture, en politique et en économie
Qu’ont en commun les milieux décisionnels de la culture, de la politique et des affaires? Ils comptent bien peu de femmes dans leurs rangs. Voilà pourquoi des femmes de ces milieux débattront ensemble des enjeux et des solutions pour parvenir à la parité, et ce, dans une perspective de diversité le mercredi 16 novembre à 16h à la librairie Zone libre, 262 Sainte-Catherine Est à Montréal. Ce débat est présenté par l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF) et par le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD).