À la Fondation de l’UQAM, le 8 mars ne rime pas avec équité salariale


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Les 20 personnes employées de la Fondation de l’UQAM, majoritairement des femmes, sont sans contrat de travail depuis leur accréditation en 2015. La partie syndicale demande la parité avec les fondations des universités comparables. Malgré de nombreuses rencontres de négociation et de la présence d’un conciliateur dans le dossier depuis juillet 2017, la partie syndicale se bute toujours à l’intransigeance de la direction qui refuse catégoriquement l’évaluation des emplois et la mise en place d’échelles salariales connues et diffusées, fondement même de l’équité entre employés. «En cette Journée internationale des femmes, nous constatons que la direction de la Fondation de l’UQAM est fermée à accorder des salaires justes à ses employés, majoritairement des femmes.

Élections municipales 2017 : une marche à pas de tortue vers des candidatures paritaires et diversifiées


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En cette période électorale, le Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec et la Fédération des femmes du Québec (FFQ) soulignent la lenteur de la progression vers la parité et la diversification de la classe politique. Avant le déclenchement des élections, seulement 17% des municipalités étaient dirigées par une mairesse et les femmes (128) n’occupaient que 32% des postes comme conseillères municipales. «Chaque élection, depuis 2005, ne nous fait gagner que 2% de plus de femmes candidates, tant globalement que pour les postes de conseillères et de mairesses. À ce rythme, cela nécessitera encore deux générations avant de voir les municipalités québécoises gouvernées autant par des femmes que par des hommes», souligne Marie-Andrée Gauthier, coordonnatrice du Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec.

Le 4 à 7 de la parité en culture, en politique et en économie


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Qu’ont en commun les milieux décisionnels de la culture, de la politique et des affaires? Ils comptent bien peu de femmes dans leurs rangs. Voilà pourquoi des femmes de ces milieux débattront ensemble des enjeux et des solutions pour parvenir à la parité, et ce, dans une perspective de diversité le mercredi 16 novembre à 16h à la librairie Zone libre, 262 Sainte-Catherine Est à Montréal. Ce débat est présenté par l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF) et par le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD).

Les femmes ont encore du mal à accéder aux plus hauts postes universitaires


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La parité hommes-femmes au chapitre des effectifs dans les universités canadiennes a été atteinte vers la fin des années 1980. Depuis, les femmes ont surpassé en nombre les hommes dans les programmes de baccalauréat et de maîtrise, et comptent pour la moitié des étudiants au doctorat. Les femmes représentent également la moitié des chargés de cours et plus de 42 pour cent des professeurs adjoints, selon un rapport de 2012 publié par le Conseil des académies canadiennes. Un peu plus haut dans la hiérarchie, les chiffres prennent cependant une tournure différente, seuls 36 pour cent des professeurs agrégés et 22 pour cent des professeurs permanents sont des femmes, souligne l’étude.