Surveillance de journalistes par la police : une vaste «chasse aux sources» inacceptable


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La CSN dénonce vigoureusement la surveillance policière dont font l’objet de nombreux journalistes dans l’exercice légitime de leur fonction. En plus de la surveillance de Patrick Lagacé par le SPVM, dont le cas a été rendu public en début de semaine, de nouvelles informations font état de six journalistes travaillant à La Presse, à Radio-Canada et au Journal de Montréal, épiés cette fois-ci par la Sureté du Québec. La CSN s’inquiète du peu de considération à l’égard du travail journalistique dont font preuve les corps policiers et la justice. «Il y a eu accumulation, dans les dernières années, d’histoires de surveillance policière et de perquisitions chez des journalistes. Pourtant, on l’a dit et redit, l’exercice de la liberté de presse est l’un des fondements d’un système démocratique. En agissant de la sorte, les corps policiers nuisent au travail journalistique en brisant la confiance qui doit s’établir entre un journaliste et une source. Ultimement, ils briment le droit du public d’être bien informé», affirme Jacques Létourneau, président de la CSN.

Lire la suite.

FNC : Non à l’espionnage policier des journalistes.

SCFP : Menace à la liberté de la presse : une enquête publique s’impose.

FPJQ : Seule une enquête publique peut faire la lumière.

Québec crée une commission d’enquête.

La GRC et le SCRS ne surveillent pas les journalistes, dit Trudeau.