Bon congé, chère Laurence!

Dans une semaine, notre très chère Laurence, doyenne des Mousquetaires du Comité mobilisation-intégration (CMI), profitera de son congé de maternité pour prendre soin d’elle et de son enfant à venir. Nous avons d’ailleurs eu l’occasion de célébrer le 11 juin dernier avec famille et ami.e.s lors d’un shower au parc Jarry comme on le voit sur la photo qui accompagne ce texte.

Nous tenons à souligner l’incroyable apport de Laurence au CMI ainsi qu’à toute l’équipe syndicale depuis son arrivée en poste à l’automne 2018. Très chère Laurence, ta constance, ta rigueur, ton professionnalisme et ta douce présence vont nous manquer.

Le magasin de jouets

En introduction aux précédentes Nouvelles du SPPEUQAM du 2 juin, j’écrivais que j’aimais beaucoup l’histoire. Et bien, j’y étais encore plongé, mercredi dernier, le 15 juin. J’étais alors au siège social de la CSN, au 1601, avenue De Lorimier, pour prendre 100 copies papier du Bilan annuel 2021-2022 du SPPEUQAM, toutes fraîches sorties des presses de la CSN. Mais le travail d’impression n’était pas terminé; j’avais 30 minutes devant moi. J’en ai profité pour aller au Centre de documentation de la CSN où une personne y travaillant m’a accompagné dans ma visite.

Aberration pour la livraison des produits de la SAQ

Le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB SAQ CSN) a lancé une pétition afin que le gouvernement du Québec revoit le positionnement de la SAQ sur l’automatisation de ses activités à Montréal; s’assure que les tâches en lien avec la vente en ligne créent des emplois de qualité à travers le Québec; utilise les fonds publics pour assurer un développement écologique et social dans une société d’État comme la SAQ.

On s’informe à ce sujet par ici et on signe aussi la pétition!

Le syndicat de la SQDC ajoute de la pression sur le Conseil du trésor

Dans le cadre de l’exercice de leur mandat de grève, ce mercredi 15 juin, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC (SEESQDC–CSN) ont manifesté à Québec devant le Conseil du trésor et à Montréal, au Centre de commerce mondial où se trouvent les bureaux de Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor. En lock-out depuis le 15 mars 2022, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) ont appuyé leurs camarades du SEESQDC–CSN en allant manifester devant le siège social de la Société québécoise du cannabis du Québec à Montréal.

38e congrès du CCMM, du 6 au 10 juin

Le 38e congrès du Conseil central du Montréal-métropolitain (CCMM-CSN), qui avait lieu la semaine dernière, a élu son Comité exécutif. On retrouve toujours ainsi, à la présidence, Dominique Daigneault, au secrétariat général, Bertrand Guibord, à la trésorerie, Rama Diallo, à la 1re vice-présidence, Chantal Ide, et pour un premier mandat à la 2e vice-présidence, Arianne Carmel-Pelosse.

Des élections ont également eu lieu au Conseil syndical pour les responsables de comités. Ont été élues et élus : Chantal Morin à la Condition féminine, Martin Renaud au Droit au travail, Godefroy Borduas aux Jeunes, Donald Picotte au LGBT, Jonathan Grenier à la Santé et aux services sociaux, Gustavo Monteiro à la Solidarité internationale, Anne-Joelle Galipeau à l’Action en santé-sécurité, et Nancy Turgeon, notre collègue vice-présidente à la convention collective du SPPEUQAM, à l’Éducation.

Camp Vol d’été Leucan – CSN

L’Assemblée générale du SPPEUQAM a accordé, le 15 juin 2022, un don de solidarité de 2000 $ pour le Camp Vol d’été Leucan-CSN. Le Camp permet aux familles dont l’enfant a reçu un diagnostic de cancer, ou qui a dû composer avec une rechute au cours des trois dernières années, de venir passer une semaine de rêve au Manoir du Lac Delage. On peut accéder à un bref vidéo, où David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN, nous informe de la relance du Camp, par ce lien.

Tant pis pour les recommandations du CAPFE

La journaliste Marie-Ève Morasse signait un article dans la Presse du 15 juin au sujet de trois programmes universitaires menant au brevet d’enseignement qui avait été approuvé par le ministère de l’Éducation, sans attendre l’avis d’un comité d’experts (le CAPFE, pour Comité d’agrément des programmes de formation à l’enseignement) chargé de leur qualité. Or, « sur le site Internet du ministère de l’Éducation, il est bel et bien indiqué que c’est ce comité qui recommande au ministre de désigner les programmes agréés, parmi ceux qui donnent accès à l’autorisation légale d’enseigner au Québec ».

Jean-Philippe Laperrière

Directeur de l’OBNL Concertation en sécurité alimentaire de Saint-Léonard, notre collègue Jean-Philippe Laperrière, chargé de cours au Département d’études urbaines et touristiques, constate dans cet article du Journal de Québec, du 4 juin dernier, signé Julien McEvoy, « que ce n’est pas vrai qu’avec 10 $ par jour, on arrive à se nourrir de façon valorisante, c’est vraiment le minimum de survie ».

Notre collègue détient un doctorat en sociologie et l’organisme qu’il dirige fait partie d’un regroupement de 60 organismes qui a demandé au gouvernement Legault de réguler le prix de certains aliments de base pour réduire l’ampleur de la crise actuelle.

Marie-Elaine Benoit

L’étudiant Nicolas Chamberland, qui a suivi le cours Design graphique : système d’identité visuelle, donné par la chargée de cours Marie-Elaine Benoit à l’École de design, vient de se mériter un prestigieux prix, soit l’Or pour son projet de Ferme urbaine Enoki, réalisé dans le cadre du concours Idéa 2022. Ce concours, qui réunit les professionnels de la communication créative au Québec, est organisé par l’Association des agences de communication créative (A2C) en collaboration avec la Société des designers graphiques du Québec. Marie-Elaine Benoit est directrice de création en design à l’agence Sid Lee.

Je me souviens

J’ai toujours aimé l’histoire. L’histoire du Québec, l’histoire des nations amérindiennes d’Amérique, l’histoire des luttes sociales, l’histoire du féminisme, l’histoire des conflits dans le monde, l’histoire des gens que j’aime. Bien que je perde la mémoire petit à petit, j’aime l’histoire et je m’en nourris. J’ai été profondément marqué par le Printemps étudiant de 2012 et cette lutte restera à jamais gravée dans mes neurones du cortex cérébral. J’ai vraiment été ébranlé par la violence policière envers les étudiantes et les étudiants et envers toutes les personnes qui les appuyaient dans leur lutte.

Le féminisme à travers la mobilisation étudiante

L’entrevue de notre collègue Camille Robert, parue dans le dernier numéro (91) de la revue À Babord au printemps 2022 et qui contient un dossier sur le syndicalisme, nous replace sur le terrain féministe des luttes étudiantes de 2012 et de celles qui ont suivi. Camille Robert est actuellement chargée de cours en histoire et agente de relations de travail au SPPEUQAM. L’intégrale de l’entrevue publiée dans À Babord, et qui s’intitule « Une grève féministe? » suit. Bonne lecture, vers ce qui nous amène dans les coulisses du féminisme étudiant.

Quand on interdit la liberté fondamentale de manifester

Aurélie Lanctôt revenait dans l’édition du Devoir du 20 mai avec une autre excellente chronique intitulée « Le périmètre de contestation » sur le 18 mai dernier, qui est un triste anniversaire avec l’adoption d’une loi spéciale du gouvernement Charest pour « couper court aux mobilisations étudiantes du printemps 2012 ». (…) « Au même moment, la Ville de Montréal amendait son règlement P-6 afin d’obliger la divulgation de l’itinéraire des manifestations, d’interdire de se couvrir le visage et de permettre la distribution d’amendes plus salées. » Ce que l’ONU, la Commission de droits de la personne et le Barreau du Québec ont dénoncé.

Quand le mépris provoque l’indignation et la mobilisation populaire

L’émission radio de la Première chaîne de Radio-Canada, Désautels le dimanche, revenait le 29 mai dernier sur la mobilisation étudiante d’il y a dix ans, avec un reportage de Frank Desoer, d’environ treize minutes. Le reportage se termine avec une entrevue de Martine Desjardins, à l’époque présidente de la Fédération étudiante universitaire (FEUQ), qui regroupait 125 000 étudiantes, étudiants. On peut écouter le reportage en cliquant sur ce lien.

Les effets de l’enseignement en ligne et du numérique à tout prix

Qu’en est-il des effets de la formation à distance (FÀD) et aussi de l’enseignement palliatif en ligne. À ce sujet, on peut lire un très bon article dans la dernière infolettre duSyndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO. L’article s’intitule « La formation à distance à la rescousse de l’environnement : une fausse bonne idée ». Sur le même sujet, ce qui complète l’article de notre collègue enseignant à l’Université du Québec en Outaouais, Nicolas Harvey, on peut lire un second article, paru dans La Presse, le 27 mai dernier.

1972, un printemps de feu

Une intéressante opinion de Michel Rioux intitulée « 1972, un printemps de feu » rappelle qu’il y a 50 ans, la CSN a failli vivre un putsch par les syndicalistes de droite (ça existe!), Dalpé, Dion et Daigle. Marcel Pépin, alors président de la CSN, était emprisonné, comme les deux autres présidents des grandes centrales syndicales, en vertu d’une loi spéciale du gouvernement Bourassa, et d’injonctions, interdisant la grève. Le Front commun, réunissant la CEQ, la CSN et la FTQ, revendiquait alors un salaire hebdomadaire de 100 $ pour toutes et tous les travailleuses et travailleurs de la fonction publique, sous le slogan « Nous, le monde ordinaire ».

Grève à l’aide juridique

Les syndicats CSN de l’aide juridique ont récemment voté un mandat de grève de trois jours. Ce débrayage pourrait perturber les tribunaux au cours des prochaines semaines afin de faire pression sur le gouvernement Legault. Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2019, les juristes s’insurgent contre le refus du Conseil du trésor de maintenir la parité avec les procureurs de la Couronne québécois.

Le 24 mai dernier a ainsi connu une demi-journée de grève pour ces avocates et avocats. Les régions de Montréal, de Laval, des Laurentides, de Lanaudière, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont été touchées par ce débrayage.

15 juin : prochaine Assemblée générale et BBQ

Toutes et tous les membres du SPPEUQAM auront l’opportunité de participer à une dernière Assemblée générale, le 15 juin, à 13 h 30, au DS-R510, avant la pause estivale. L’ordre du jour qui sera proposé contient la présentation des états financiers, incluant le rapport du Comité de surveillance des finances. Le Comité mobilisation-intégration (CMI) présentera également le bilan des récentes assemblées d’unités. L’Assemblée générale sera précédée par le désormais historique BBQ annuel du Syndicat, dès 11 h 30 sous le soleil de la Verrière du pavillon Hubert-Aquin, près de la cafétéria.

Chronique de négo

L’enseignement en ligne, un aspect important de la négo pour notre nouvelle convention

En attendant que la nouvelle convention collective soit disponible aux membres, le Comité de négociation vous informe des gains obtenus, un thème à la fois. Pour cette édition des Nouvelles du SPPEUQAM, voici les détails de l’entente sur l’enseignement en ligne. Toutes ces dispositions seront applicables à partir de la signature de la convention collective, y compris le versement lié aux griefs qui s’y rapportent. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des travaux de finalisation des textes, sur lesquels nous devons nous entendre avec l’employeur.

Chronique des relations de travail

Simple ou double emploi : une déclaration à ne pas remplir à la légère

Pour postuler sur une charge de cours, les membres du SPPEUQAM doivent impérativement déclarer être en simple ou en double emploi, une déclaration qui peut être lourde de conséquences. Une fausse déclaration peut amener le Comité de vérification du double emploi (un comité paritaire où siègent deux chargées, chargés de cours) à décréter une suspension pour six trimestres dans le cas d’une première infraction ou un congédiement dans le cas d’une récidive.

Notre convention collective définit à l’article 9 qu’une personne qui a un emploi à temps complet en dehors de ses charges à l’UQAM est considérée en situation de double emploi.

Chronique mobilisation-intégration

Grand succès pour l’Atelier vélo

Le tout premier atelier de vélo offert aux membres du SPPEUQAM a affiché complet le 25 mai dernier. Lors de cette formation à la fois théorique et pratique, toutes les participantes et participants membres du SPPEUQAM ont appris à démonter et remonter pneu et chambre à air, en plus de s’entraîner à réparer une crevaison à l’aide d’une rustine. Pour le volet entretien, nos membres cyclistes ont dégraissé et nettoyé la transmission de leur propre vélo, sans oublier de huiler leur chaîne comme touche finale.

Véronique Leblanc

Notre collègue Véronique Leblanc (à gauche sur la photo), artiste et chargée de cours en histoire de l’art, est commissaire, avec Elise Anne LaPlante, d’Orange, d’un événement en art actuel qui débutera le 12 juin, à Saint-Hyacinthe. Il s’agit de la 7e édition d’Orange, intitulée Cultiver l’humilité | M8jagen piwihozw8gan. Vous trouverez ci-dessous une série d’informations sur l’événement qui tisse des liens concrets avec la Nation abénakise.

Il y aura une navette qui fera l’aller-retour de Montréal pour la journée d’ouverture, le 12 juin. Voici le lien vers le programme complet de l’événement.

Madeleine Chagnon

Vous avez peut-être remarqué l’abondance du pissenlit sur les terrains en ce moment. Madeleine Chagnon, chercheuse et chargée de cours en sciences biologiques, nous renseigne sur les bienfaits du pissenlit pour la survie des abeilles dans cet article de Jean-François Cliche paru dans Le Soleil du 27 mai. Et on peut accéder à une entrevue de Madame Chagnon, diffusée le 20 mai 2021 sur TVA Nouvelles, le 20 mai étant la Journée mondiale des abeilles.

Pour en lire davantage sur l’envahisseur jaune qui colore nos sols, on peut aussi accéder à ce reportage paru sur le site Internet de Radio-Canada effectué par la journaliste Andrée Langlois sur les vertus alimentaires et médicinales du pissenlit.

Liberté académique

Avec le dépôt du projet de loi 32 à l’Assemblée nationale, la thématique de la liberté académique était au menu ces derniers jours. Tout dernièrement, le 10 mai, la FNEEQ a publié un communiqué à ce sujet. On y souligne, entre autres, l’importance de pouvoir critiquer son employeur, la précarité des chargées, chargés de cours et le pouvoir ministériel omnipotent. Le 11 mai, Le Devoir, sous la plume de Marco Fortier, publiait cet article intitulé « Le projet de loi sur la liberté universitaire sous les tirs croisés ».

Signature du protocole de solidarité

Les 19 et 20 mai avait lieu une rencontre des syndicats du Regroupement université de la FNEEQ. Le protocole de solidarité pour la négociation coordonnée a alors été renouvelé par la signature des présidences des syndicats, membres du regroupement. Olivier Aubry, président, et Astrid Tirel, vice-présidente aux relations intersyndicales, représentaient le SPPEUQAM à cette rencontre.

De l’excellence et de la reconnaissance

L’excellence du travail de deux de nos membres a été soulignée hier, pour Olivier Aubry et Denis Flipo. Bien sûr, ce ne sont pas les seules personnes à se distinguer chaque jour, en enseignement et en recherche parmi nous toutes et nous tous, et de sentir aussi de la part de nos étudiantes et étudiants, ainsi que de nos collègues, une reconnaissance qui fait plaisir à vivre. On les félicite chaleureusement! Nous souhaitons que le Conseil d’administration (CA) de l’UQAM puisse aussi bientôt faire preuve de reconnaissance à notre égard en officialisant sous peu l’hypothèse de règlement du conciliateur pour le renouvellement de notre convention collective.