Quand on interdit la liberté fondamentale de manifester

Aurélie Lanctôt revenait dans l’édition du Devoir du 20 mai avec une autre excellente chronique intitulée « Le périmètre de contestation » sur le 18 mai dernier, qui est un triste anniversaire avec l’adoption d’une loi spéciale du gouvernement Charest pour « couper court aux mobilisations étudiantes du printemps 2012 ». (…) « Au même moment, la Ville de Montréal amendait son règlement P-6 afin d’obliger la divulgation de l’itinéraire des manifestations, d’interdire de se couvrir le visage et de permettre la distribution d’amendes plus salées. » Ce que l’ONU, la Commission de droits de la personne et le Barreau du Québec ont dénoncé. Dix ans après la loi 12, qu’en est-il du droit de manifester au Québec?