Guillaume Cliche-Rivard

Lundi dernier, le 13 mars, Guillaume Cliche-Rivard, jusqu’à tout récemment chargé de cours au Département des sciences juridiques de l’UQAM, a été élu député de la circonscription Saint-Henri-Sainte-Anne; il devient ainsi le douzième député de Québec solidaire à l’Assemblée nationale, comme on peut le lire dans un article conjoint de Marco Bélair-Cirino et de Florence Morin-Martel paru dans l’édition numérique du Devoir du 13 mars. Lors d’une entrevue menée par Paul Arcand et réalisée le lendemain de l’élection partielle avec M. Cliche-Rivard, à la radio du 98,5, ce dernier mentionne que « La mobilisation sur le terrain de Québec solidaire a fait la différence.

Sandrine Ricci

« Nous ne voulons pas d’excuses au rabais », affirmait notre collègue Sandrine Ricci lors d’une récente conférence de presse à titre représentante de l’une des 16 actions collectives qui a eu gain de cause face à la Ville de Montréal par une entente à l’amiable, le 22 février dernier. Madame Ricci, chargée de cours et chercheuse au Département de sociologie de l’UQAM, qui a été arrêtée illégalement le 15 mars 2013, ajoute que « c’est complètement inconcevable qu’une mairesse qui se dit progressiste ne reconnaisse pas publiquement les torts qui ont été causés. » On peut lire deux articles récents à ce sujet, le premier, paru dans La Presse, le 14 mars, et rédigé par la journaliste Lila Dussault : et le deuxième, de Noovo-Info, signé Alexandre Soro, également publié le 14 mars.

Plusieurs moments charnières en vue

Les assemblées d’unités départementales sont en cours et se poursuivront jusqu’à la mi-avril. C’est un moment important dans le parcours des membres du Syndicat car c’est là que nous sommes, entre nous, véritablement au fait de ce qui se passe dans notre département, notre école ou notre institut; bref dans notre unité d’embauche; à lire dans la Chronique mobilisation-intégration. Du 8 au 13 mars, c’est le temps de déposer ses demandes pour acquérir de nouvelles EQE, qui sont la porte d’entrée vers une certaine stabilisation de nos emplois; à lire dans la Chronique des relations de travail. Pour ce qui est de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, des activités sont offertes par plusieurs organisations; du côté du SPEUQAM, une activité sera organisée en marge du 8 mars, quelques jours plus tard, ce qui nous permet d’éviter la congestion des activités offertes.

Le temps des EQE et de la stabilisation

Du 8 au 13 mars, c’est la période annuelle pour vous faire reconnaitre des exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) vous permettant de postuler sur des cours. Deux nouveautés s’ajoutent cette année! En effet, c’est aussi le temps de demander un maximum de trois EQE par département dans deux départements autres que le vôtre ainsi que de déposer des projets de stabilisation vous permettant d’aller chercher les acquis vous manquant pour obtenir d’autres EQE.

D’abord, en ce qui a trait aux EQE des autres départements, vous avez maintenant accès dans Accent à la liste de tous les cours de tous les départements (dans l’onglet « EQE – Banque ») et vous pouvez vérifier le nombre de personnes qui détiennent les EQE de chaque cours (dans « EQE – CR »).

Lieux de rencontres avec les Assemblées d’unités et une partie du Rocket

Assemblées d’unités

Les 43 assemblées d’unités départementales qui se déroulent sont en cours. Elles sont en présence car nous croyons que cet échange annuel vaut la peine d’être vécu autour d’une même table, dans un même lieu, afin de favoriser l’humanité des rencontres entre les membres. Depuis la pandémie, nous optons souvent pour des rencontres en visioconférence, nous en avons pris l’habitude. Mais nous avons remarqué, au Syndicat, que la qualité des échanges n’est pas la même. C’est donc, en cette période post-pandémie, la position syndicale. Ce qui ne nous empêchera pas de convoquer des rencontres en ligne, si nécessaire, en cas d’urgence.

Journée internationale des droits des femmes et gouvernement caquiste : un mariage difficile

Plusieurs organisations communautaires et syndicales québécoises sont impliquées pour souligner concrètement la Journée internationale des droits des femmes afin « d’encourager l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle. » C’est ainsi que Le Collectif 8 mars dénonce fermement le refus de la Coalition avenir Québec (CAQ) de débattre d’une motion portant sur la Journée internationale des droits des femmes et sur les luttes féministes québécoises.

La motion, qui était appuyée par tous les partis d’opposition, proposait d’encourager«  l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+). Cette analyse est nécessaire à la mise en place de mesures d’atténuation des inégalités à toutes les étapes d’un projet, de sa préparation à son évaluation. 

Important rappel : La recherche, la recherche-création et nous

Un bref sondage recueille actuellement de l’information sur la situation de la recherche des chargées, chargés de cours de tout le Québec. Il permettra d’avoir un portrait actuel et précis de notre contribution en recherche et des conditions dans lesquelles s’exercent ces activités de recherche. Si vous faites de la recherche ou de la recherche-création, ou en avez fait dans les cinq dernières années ou que vous désirez en faire, mais que vous rencontrez actuellement des écueils pour y arriver, votre collaboration est très importante. Il ne vous prendra qu’entre 8 à 10 minutes pour compléter la chose. Il faut y répondre avant le 15 mars 2023.

Conseil syndical et rectorat de l’UQAM

Un conseil syndical est prévu le 20 mars à 14 h 30, à la Salle Pierre-Bourgault (local J-1450). En plus du rapport des déléguées, délégués, nous recevrons les personnes qui se présentent pour occuper l’importante chaise du rectorat à l’UQAM. Toutes et tous les membres peuvent y participer. Une assiette de l’après-midi et des breuvages seront disponibles. La convocation officielle sera envoyée prochainement.

Commentaires injurieux en évaluation de l’enseignement

L’évaluation des enseignements faite de façon anonyme par la « clientèle » étudiante universitaire est parfois, et trop souvent, un lieu de défoulement déversant des commentaires injurieux envers les enseignantes et enseignants. Récemment, les médias nous informaient d’une partie de ce sombre chapitre à l’Université du Québec à Rimouski, pour les chargées, chargés de cours de cette institution. Quelques commentaires : «Incompétent, trou de cul.» «Bro what the fuck, mon chien explique mieux.»  Ouf…À lire, dans l’édition du Journal de Québec du 22 février dernier, sous la plume de Daphnée Dion-Viens et aussi dans ce communiqué paru cette semaine sur le site Internet de la CSN sous le titre « L’UQAR doit protéger ses chargé-es de cours des propos orduriers ».

6 millions d’excuses pour les arrestations massives

2012, ça vous dit quelque chose? Oui, c’est la grève étudiante, soutenue par une grande partie de la population, mais odieusement réprimée par la police montréalise. Et bien, la Ville de Montréal vient de régler 16 actions collectives suite à des événements d’arrestations et de détention abusives lors la grève étudiante de 2012. « Dans chacun des dossiers, les demandeurs alléguaient que les forces policières de la Ville de Montréal avaient porté atteinte aux droits fondamentaux des manifestants et leur avaient causé des dommages », a résumé le juge Martin Sheehan, de la Cour supérieure, dans sa décision rendue la semaine dernière. » C’est ce que nous apprend le journaliste Philippe Teisceira-Lessard dans un article publié dans La Presse, le 28 février, que l’on peut lire de ce côté.

Vote de grève à 93% des chargées, chargés de cours de l’UQO

« En plus de subir la précarité, l’UQO choisit de nous appauvrir pour dépenser dans le béton en réinvestissant son surplus de 15 millions de dollars dans la brique. La direction va “frapper un mur”. L’Université ne peut pas se passer de nous ! », c’est en ces termes que Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO a commenté le vote de grève générale illimitée des membres, adopté dans une proportion de 93 %, en assemblée générale, le 28 février dernier. Pour en savoir davantage sur ce qui se passe en Outaouais, on peut lire un article d’Ani-Rose Deschatelets paru dans Le Droit, le 28 février.

Marjolaine Béland

Le 8 mars prochain, Journée internationale des droits de femmes, l’animation expérimentale Sans la peau de Marjolaine Béland sera présentée par le Groupe Intervention Vidéo (GIV) à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal. Le film aborde la notion d’interfaces dont celles, omniprésentes, des écrans d’appareils mobiles et des enjeux qui en découlent sur la sensualité. Il a été réalisé dans le cadre du projet collectif Intimités à l’épreuve du numérique dirigé par la professeure Diane Poitras avec la participation de trois membres du SPPEUQAM, soit Martin Bonnard, Joëlle Gélinas et Rui Silveira. Pour plus d’information, on se dirige vers cette page de la Maison de la culture.

Frédéric Lambert

Toujours en musique, le Quatuor Molinari, dont fait partie notre collègue altiste et violoniste Frédéric Lambert depuis 2007, s’est aussi récemment mérité un prix Opus pour le Concert de l’année musique moderne contemporaine, un concert hommage à leur grand ami, le compositeur R. Murray Schafer, décédé en août 2021. On peut écouter et voir les artistes à l’œuvre sur YouTube avec la présentation et un extrait de ce concert hommage. Frédéric Lambert est chargé de cours au Département de musique de l’UQAM, il est également alto solo à l’Orchestre symphonique de Laval. Le prochain concert du Quatuor Molonari, Quatuors de Glass, sera présenté au Conservatoire de musique de Montréal, le 24 mars prochain, à 19h30, à la Salle de concert du Conservatoire.

Yves Léveillé

Les Prix Opus, ont été décernés par le Conseil québécois de la musique, il y a quelques semaines. Parmi les récipiendaires, on retrouve le pianiste et compositeur Yves Léveillé, chargé de cours au Département de musique qui s’est mérité le prix Création de l’année pour son album L’échelle du temps, sur lequel on retrouve un quintette à cordes et piano. Pour écouter un extrait de 8 minutes, sur YouTube, c’est par ici. Et pour se procurer l’album en ligne, par un simple 13$, on clique ici. Ça vaut la peine et le coût, car c’est vraiment très très bon!

Votre Gouvernement…

… c’est le slogan du gouvernement caquiste, pour qui le problème en santé, c’est encore et toujours la mauvaise foi des syndicats et que si ça va mal, c’est la faute des conventions collectives que l’on interprèterait de façon trop rigide du côté syndical … Mais une convention, est-ce que cela n’est pas pour déterminer précisément des références entre deux parties pour déterminer les conditions de travail? À lire ici, par cet article de Tommy Chouinard, dans La Presse. Chose certaine pour améliorer nos conditions de travail, à titre de précaires de l’enseignement universitaire, il faut, jour après jour, exiger le respect et prendre notre place en tissant les mailles de notre essentielle solidarité, comme nous l’avons d’ailleurs fait lors de la célébration du 45e anniversaire du SPPEUQAM le 9 février dernier.

Chronique mobilisation-intégration

En plus de faire un retour sur la soirée qui soulignait récemment le 45e anniversaire de notre Syndicat, notre comité invite les membres du SPPEUQAM et leur proches, ainsi que les allié.e.s du Syndicat, à se joindre à nous pour assister à une partie de hockey du Rocket de Laval, à la Place Bell. Pour tous les détails, on lit ce qui suit.

Cathy Beausoleil, Lorraine Doucet et Simon Leclerc, conseillères et conseiller au Comité mobilisation-intégration

45e anniversaire du SPPEUQAM

Le 9 février dernier, une centaine de personnes ont joyeusement célébré le 45e anniversaire du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM.

Regard sur le Conseil syndical du 6 février 2023

Plusieurs importants dossiers étaient à l’ordre du jour de ce premier Conseil syndical en 2023. La secrétaire générale a présenté le calendrier des principales échéances pour les prochains mois et qui concerne particulièrement l’enseignement en ligne, la liberté académique, la stabilisation de nos emplois, les assemblées d’unités et la désignation au rectorat. Concernant la stabilisation, le comité d’implantation a commencé son travail en janvier dernier alors que la procédure annuelle de demande d’exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) aura lieu du 8 au 13 mars.

Les assemblées d’unités ont commencé cette semaine et nous invitons toutes et tous les membres à participer en grand nombre à leurs assemblées respectives, un lieu d’échange privilégié entre collègues.

Les unions, c’est ça qu’ça donne!

Un très, mais vraiment, très beau numéro du Point syndical de la CSN vient de paraître. Il nous rappelle à juste titre que plusieurs luttes syndicales ont façonné l’amélioration des conditions de travail au Québec améliorant ainsi la qualité de vie de plusieurs d’entre nous. À titre d’exemple, les « lorsqu’ils exercent une grève de six mois, en 1962, les travailleuses et les travailleurs de la Shawinigan Chemicals obtiennent notamment la préséance du texte français de la convention collective, l’introduction de la notion de droit de refus et la prise en main par le syndicat des assurances collectives, en collaboration avec la compagnie d’assurance.

Chronique de relations de travail

Bénéficier des améliorations de la nouvelle convention sur les EQE et la stabilisation

Les chargées et chargés de cours du SPPEUQAM bénéficient de plusieurs innovations avec leur nouvelle convention collective. Cette chronique sera consacrée aux nouveautés liées à la stabilisation, tant par la reconnaissance d’EQE d’autres unités d’embauche (département, école, faculté) que par la compensation en cas de non-obtention de sa moyenne de charges de cours des dernières années. Il ne faut toutefois pas rater la fenêtre du 8 au 13 mars 2023 pour pouvoir, en 2023-2024, enseigner dans d’autres unités académiques ou obtenir la valeur de charges de stabilisation liées aux projets d’acquisition d’EQE (Exigence de qualification pour l’enseignement).

10 enjeux de la liberté académique

L’UQAM est en train d’élaborer une nouvelle Politique no 2 sur la liberté académique universitaire. Dans le cadre de la consultation de l’UQAM qui se termine le 8 mars, plusieurs membres du Syndicat sont consultés à différentes instances, dont les conseils académiques et les assemblées départementales. À cet effet, le SPPEUQAM a établi 10 enjeux à surveiller concernant le projet de cette nouvelle Politique, que l’on peut consulter par ce lien.

Il fait savoir que. selon la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire, l’Université a l’obligation d’adopter sa politique sur la liberté académique au plus tard le 7 juin 2023.

La recherche, la recherche-création et nous

Après le Forum sur les enseignantes et enseignants universitaires contractuels : Construire une place pour l’avenir, tenu le 22 novembre 2021, il a été convenu de réfléchir à des moyens et à des solutions pour favoriser la recherche ou la recherche-création des chargées, chargés de cours et pour s’assurer que ce travail soit rémunéré et reconnu à sa juste valeur. Un bref sondage a ainsi été préparé pour recueillir de l’information sur la situation de la recherche des chargées, chargés de cours de tout le Québec. Il permettra d’avoir un portrait actuel et précis de notre contribution en recherche et des conditions dans lesquelles s’exercent ces activités de recherche.

Les Inuits, un peuple oublié

Vincent Brousseau-Pouliot, dans un éditorial de la Presse, paru le 13 février, nous rappelle que « La moitié des Inuits du Nunavik vivent dans un logement surpeuplé. Deux classes d’enfants de 13 ans n’ont pas eu de professeur de septembre à janvier. Les Inuits courent des risques 40 fois plus élevés de mourir d’un trauma. Parce que les Inuits vivent dans le Nord, on oublie malheureusement leurs enjeux sociaux et la piètre qualité des services publics qu’on leur offre. On ne devrait pas. » Les Inuits, un peuple oublié.

Carmélie Jacob

Notre collègue Carmélie Jacob, qui enseigne en études littéraires, a participé à l’ouvrage collectif, 15 brefs essais sur l’amour, Petits et grands chantiers de reconstruction, paru aux Éditions Somme toute. Selon elle, son texte intitulé « Nos autres » pose ces questions : « Qu’est-ce qui nous amène à avoir autant d’attentes et à mettre autant de pression sur une seule personne? Et ces attentes, mais aussi notre amour et notre temps ne pourraient-ils pas être répartis entre plusieurs des personnes importantes dans nos vies plutôt que concentrées sur une seule? ». L’article d’Anabelle Caillou, paru dans Le Devoir du 13 février dernier, présente l’ouvrage.

Lithium et territoire autochtone

Journaliste à l’environnement à La Presse canadienne, Stéphane Blais, dans des articles parus récemment, pose la question de la pertinence de la recherche et de l’exploitation du lithium, l’essence fondamentale de la batterie électrique, une exploitation qui se ferait en territoire autochtone. Être écoresponsable avec sa voiture électrique ou hybride pour limiter le GES aux dépens de la qualité de vie des autochtones? Hum… bonne question! On peut lire deux articles de Stéphane Blais à ce sujet, dans La Presse du 5 février et Le Devoir du 7 février.

La mine Whabouchi sera située à 30 km du village de Nemaska.