Rapport du vérificateur général : le Collège militaire coûte trop cher et offre une formation déficiente


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L’université de la Défense nationale coûte trop cher, est mal gérée et offre une formation déficiente, conclut le chien de garde des contribuables canadiens. «Le Collège militaire royal du Canada ne peut pas démontrer qu’il forme des officiers à un coût raisonnable», écrit dans un rapport publié mardi le vérificateur général du Canada, Michael Ferguson. L’audit réalisé par M. Ferguson révèle que le coût par étudiant au Collège militaire est deux fois plus élevé que dans les autres universités canadiennes. Un constat inacceptable, selon lui, considérant le fait que ce sont les contribuables canadiens qui payent la note. Ainsi, il en coûte 55 000 pour former chaque étudiant au Collège, dont le coût de fonctionnement s’élève à 92 millions $ au total.

Léa Lefevre-Radelli et Ricardo Penafiel contribuent à l’intégration des étudiants autochtones


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Les étudiants autochtones rencontrent plusieurs obstacles pour accéder et s’intégrer à l’université. C’est ce que révèle le rapport de recherche Expériences, politiques et pratiques d’intégration des étudiants.es autochtones à l’université: le cas de l’UQAM, dont le lancement a eu lieu le 27 mars. Le rapport est cosigné par Laurent Jérôme, professeur au Département de sciences des religions, et Léa Lefevre-Radelli, doctorante et chargée de cours en sciences des religions. À l’occasion du lancement, le vice-recteur à la Vie académique René Côté a annoncé la création d’un groupe de travail sur la réconciliation avec les peuples autochtones. Son mandat touchera des questions telles que l’intégration de la culture autochtone au sein de l’Université et le soutien à la réussite des étudiants autochtones dans leur parcours universitaire.

Violences sexuelles à l’université : des témoignages qui corroborent les faits


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«Un professeur, seul avec moi pendant qu’il utilisait des équipements dans mon milieu de travail, m’a fait des attouchements et à mon refus, m’a menacée de me faire perdre mon emploi.» En fait, ce témoignage n’est qu’un de ceux qui émaillent le rapport de l’enquête ESSIMU (Enquête Sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire) dont la chargée de cours Sandrine Ricci est une des auteures, qui conclut qu’un peu plus d’une personne sur trois travaillant ou étudiant dans l’une des six universités québécoises étudiées affirme avoir déjà subi une forme de violence sexuelle. On retrouve dans le document plusieurs extraits des témoignages des 9284 répondants ayant accepté de remplir le questionnaire en ligne qui a permis aux chercheuses d’arriver à leurs conclusions.

La privatisation silencieuse de l’éducation


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Le phénomène de la privatisation en éducation est de mieux en mieux documenté. On constate qu’il s’agit d’une situation mondiale, qui affecte grandement les missions de l’éducation, de la maternelle à l’université, et qui prend, bien entendu, diverses facettes. Il existe un vaste éventail de pressions sur l’éducation, qu’elles viennent d’entreprises privées, notamment dans le secteur de la recherche universitaire, des fondations, qui ne subventionnent que ce qui leur rapporte ou répond à leurs critères et attentes, ou des grands philanthropes et autres philanthrocrates de ce monde. Au Québec comme dans le reste de l’Amérique du Nord, la privatisation, plus particulièrement dans les universités, a pris un visage plus discret et plus pernicieux.

Conflit des pharmaciens : les universités craignent de perdre leurs stages


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Le conflit qui perdure entre Québec et les pharmaciens communautaires fait craindre aux deux facultés de pharmacie de la province une diminution drastique des stages en pharmacie et le retard de diplomation de plusieurs étudiants. «La population ne pourra que subir les contrecoups d’une arrivée tardive de diplômés sur le marché du travail dans les pharmacies communautaires», écrivent les facultés de pharmacie de l’Université de Montréal et de Laval dans un communiqué publié lundi.

Lire la suite du texte de La Presse.

Bien former les recteurs de demain est plus important que jamais


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Même dans le milieu plutôt stable des universités, les démissions et les licenciements de recteurs ne sont pas nouveaux. Mais rares sont ceux qui ont été aussi médiatisés que le départ soudain d’Arvind Gupta, recteur de l’Université de la Colombie-Britannique à l’été 2015 et le congédiement houleux d’Ilene Busch-Vishniac, rectrice de l’Université de la Saskatchewan l’année précédente. En mai 2015, un scénario semblable se produit au Québec lorsque la rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Nadia Ghazzali, annonce qu’elle démissionne peu après la publication d’un rapport accablant de la vérificatrice générale. Ces trois recteurs ont quitté leurs fonctions avant la fin de leur premier mandat.

La «crise des garçons»


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La Journée internationale de la jeunesse est un moment opportun pour réfléchir sur le bien-être des jeunes. Le bien-être des garçons et des jeunes hommes est une préoccupation majeure pour les défenseurs de la jeunesse. En effet, beaucoup concluent que nous sommes au milieu d’une «crise des garçons», qui se manifeste dans divers domaines. Un de ces domaines est celui de l’éducation. Les jeunes hommes ne représentent plus que 40% des diplômés universitaires. De plus, le taux de décrochage scolaire des garçons du secondaire est presque deux fois plus élevé que celui des filles. Près d’un garçon canadien sur cinq ne termine pas l’école secondaire.

Agressions sexuelles en milieu universitaire : Sandrine Ricci commente la sortie de Christy Clark


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La chargée de cours Sandrine Ricci commente, à l’antenne de Radio-Canada, la lettre ouverte publiée dans le Vancouver Sun par la première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, dévoilant des blessures du passé et brisant le silence pour forcer les universités à agir en matière d’agressions.

Université franco-ontarienne : le Grand Toronto privilégié


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Le comité chargé de se pencher sur la faisabilité du projet d’université franco-ontarienne propose d’accueillir la première cohorte d’étudiants en 2020 dans un campus situé dans le Grand Toronto. C’est ce qu’on peut voir dans un rapport rendu public vendredi. La première recommandation du document est la création de l’université de langue «dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario (CSO), doté d’un campus principal dans la région du Grand Toronto».

Lire la suite du texte du Droit.

Les professeurs d’université britanniques débraient pour revendiquer une équité salariale et des contrats de travail justes


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Les membres du University and College Union (UCU) ont entamé une grève de deux jours à travers tout le Royaume-Uni en réponse à la baisse de leurs salaires, aux contrats précaires, ainsi qu’à l’offre finale «insultante» formulée par leurs employeurs. Cette grève fait suite à «l’offre finale» de la Universities and Colleges Employer Association (UCEA) d’augmenter les salaires des enseignantes et enseignants de 1,1 pour cent. D’après l’UCU, cet accord revient à diminuer les salaires, qui ont par ailleurs baissé de 14,5 pour cent au cours des sept dernières années. Le syndicat a en outre précisé que cette hausse était dérisoire comparée à celle des recteurs (5,1 pour cent).

Plus de 250 enseignantes et enseignants d’université dénoncent la réforme de l’aide sociale


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Plus de 250 enseignantes et enseignants d’université pressent le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, de ne pas aller de l’avant avec le projet de loi 70 et, surtout, de ne pas imposer de pénalités aux prestataires de l’aide sociale qui refuseront de se plier à son nouveau programme d’insertion à l’emploi. «Je pense que c’est bien que, les universitaires, on nous entende un peu plus, lance l’économiste Sylvie Morel du département des relations industrielles de l’Université Laval. Aller dans cette direction-là, ça va à l’encontre de ce qu’on observe dans la recherche en matière de politiques publiques de l’emploi.

Avec l’imposition du modèle entrepreneurial à l’université, la précarité guette les professeurs au Québec


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«Qui n’existe ou ne s’exerce que par une autorisation révocable; qui n’offre nulle garantie de durée, de stabilité, qui peut toujours être remis en cause; qui est d’une sécurité douteuse.» Définition de «précaire» tirée du dictionnaire Larousse. Les définitions convenues de l’adjectif «précaire» semblent aux antipodes du caractère permanent conféré au statut de professeur d’université. Or, le passage d’une conception de l’université comme service public à un modèle entrepreneurial a pour effet de précariser tous les membres de la communauté universitaire, incluant le corps professoral.

Lire la suite du texte du président et du professionnel de recherche de la FQPPU.

Le Collège militaire royal de Saint-Jean redevient universitaire


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Les libéraux de Justin Trudeau veulent corriger un geste posé par les libéraux de Jean Chrétien. Le ministre de la Défense nationale Harjit Sajjan a annoncé mardi après-midi que le Collège militaire royal de Saint-Jean retrouverait son statut d’institution universitaire. Le collège a été fermé en 1995, soulevant un tollé et plusieurs campagnes pour assurer sa survie. Par la suite, il a servi, entre autres, de centre de perfectionnement pour les Forces canadiennes et d’école de langues pour les Forces. En 2008, il a repris sa vocation d’institution d’enseignement, mais seulement au niveau collégial.

Lire la suite du texte du Devoir.

La violence sexuelle, un fléau à l’université : une étude québécoise révèle qu’une personne sur trois en est victime


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Une personne sur trois a été victime de violence sexuelle depuis son arrivée à l’université, révèle une enquête inédite menée par un groupe de chercheuses sur six campus du Québec. Et «la très forte majorité» de ces actes n’ont jamais été dénoncés. «Les canaux institutionnels qu’on nous invite à investir pour porter plainte ne fonctionnent pas, les gens n’y vont pas», constate la chercheuse et chargée de cours Sandrine Ricci, qui a présenté les premiers résultats de l’enquête Sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire (ESSIMU) au congrès de l’Acfas mardi.

Lire la suite du texte du Devoir.

Entre vous et moi


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Les présidents des syndicats de chargées et chargés de cours des universités Laval, de Montréal et de Chicoutimi étaient les invités du Conseil syndical du 4 mai. Les deux premiers ont raconté les problèmes engendrés par le modèle de gouvernance dans leur université respective, un «modèle féodal», selon leurs propres termes, sur lequel se base l’UQAM pour revoir son propre modèle de gouvernance universitaire. À Chicoutimi, la communauté s’organise pour contrer les velléités centralisatrices du rectorat. Ils ont tous les trois fait part d’exemples de marchandisation de l’éducation et de discrimination envers les facultés moins intéressantes aux yeux du milieu des affaires.

Intégrer une culture autochtone à l’université


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Voici certaines initiatives prises par les universités afin d’intégrer les Autochtones, leur culture et leurs savoirs à la mosaïque universitaire. En septembre 1987, Blaine Favel était assis dans une salle de classe de l’Université Queen’s, à Kingston, Ontario, loin de chez lui, sur la réserve de la Nation crie de Poundmaker, située au nord-ouest de Saskatoon. Ayant grandi dans une famille de chefs et s’étant endurci devant l’intolérance raciale qu’il avait vécue en Saskatchewan, il affichait déjà un penchant pour la défense des droits. Alors, lorsque sa professeure a amorcé son exposé en affirmant que toutes les terres du Canada appartenaient à la Reine, M.

Saint-Jean-sur-Richelieu : le Collège militaire royal pourrait retrouver son statut d’université


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Le gouvernement fédéral réfléchit sérieusement à la possibilité de redonner au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMRSJ) les moyens d’offrir une formation universitaire. «Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes envisagent la possibilité que le Collège militaire royal de Saint-Jean devienne une institution conférant des diplômes universitaires», a indiqué le cabinet du ministre de la Défense nationale, Harjit Singh Sajjan, dans un échange avec Le Devoir vendredi. Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a interpellé Ottawa sur la nécessité de «redonner» au CMRSJ sa «mission universitaire», et ce, plus de vingt ans après l’avoir confiée au Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario.

Baisse marquée des inscriptions aux programmes de journalisme des universités


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Les programmes universitaires en journalisme attirent de moins en moins d’étudiants au Québec, selon Le Devoir. Le quotidien a examiné ceux de quatre institutions, l’Université de Montréal (UdeM), l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université Concordia et l’Université Laval. Certaines formations ont vu leurs admissions diminuer de moitié au cours des dernières années.

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Le SCCUQ appuie la campagne Sans oui, c’est non!


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Le SCCUQ appuie la campagne Sans oui, c’est non! qui vise la prévention des violences à caractère sexuel, dont le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles auprès des communautés universitaires. Au cœur de cette campagne: le consentement sexuel, des repères et des ressources. Sans oui, c’est non! a pour objectif de sensibiliser la communauté universitaire à l’importance du consentement, et aux signes qui y sont associés; à outiller les personnes à réagir adéquatement lorsque témoins de violence sexuelle et à publiciser les ressources pour les victimes de violence à caractère sexuel. La campagne est une initiative conjointe des établissements universitaires, dont l’UQAM, et des associations étudiantes partenaires.

Déclaration des chargées et chargés de cours des universités québécoises


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Les effets néfastes du désinvestissement du gouvernement du Québec dans l’enseignement, la recherche et la création dans les universités se traduisent par une dégradation marquée des conditions d’études et de travail, la diminution de l’offre de cours, l’augmentation du nombre d’étudiantes et d’étudiants par classe, l’attrition des ressources d’encadrement et des services aux étudiantes, étudiants, la baisse des bourses de soutien et la réduction des budgets alloués aux bibliothèques.

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Les professeures et professeurs des universités québécoises dénoncent le désinvestissement


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Les effets néfastes du désinvestissement du gouvernement du Québec dans l’enseignement supérieur, la recherche et la création se traduisent par une dégradation marquée des conditions d’études: diminution de l’offre de cours, augmentation du nombre d’étudiantes et d’étudiants par classe, attrition des ressources d’encadrement et des services aux étudiantes, étudiants, baisse des bourses de soutien, réduction des budgets alloués aux bibliothèques. La dégradation des conditions d’études s’accompagne d’une détérioration des conditions de travail pour toutes les salariées, tous les salariés: moratoire sur les embauches, non-remplacement des départs à la retraite, suppression de postes, gel des salaires et imposition arbitraire d’un droit de gérance; toutes approches en contradiction avec la collégialité universitaire qui associe étroitement la communauté à la gestion de nos institutions.

Violence sexuelle : les universités québécoises lancent une campagne de sensibilisation


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Plus d’une quinzaine d’établissements universitaires de la province ainsi que leurs associations étudiantes s’uniront lundi pour lancer une campagne de sensibilisation contre la violence à caractère sexuel. «Sans oui, c’est non!», conçue initialement à l’Université de Montréal en 2014, vise à conscientiser la communauté universitaire, regroupant plus de 180 000 étudiants, à cette problématique.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

Formations en ligne : vers une plus grande collaboration des universités francophones


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Le nouveau recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Jean-Paul de Gaudemar, a appelé jeudi les établissements universitaires à collaborer davantage, notamment grâce à la mise sur pied au cours des prochains mois d’un «méta-portail» qui permettra d’accéder à un vaste éventail de formations en ligne. Cette association internationale regroupe près de 820 établissements dans 106 pays, des établissements de langue française, bilingues ou disposant de départements de français. Dans son allocution livrée à l’invitation du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), il a souhaité étendre cette offre à des formations qui pourraient, en complément de cours en personne, mener à des diplômes.

Conférence de Sandrine Ricci sur les agressions à caractère sexuel en milieu universitaire le 16 mars


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La conférence de Sandrine Ricci, chargée de cours (sociologie et IREF) et co-chercheure de l’Équipe ESSIMU, intitulée De l’indignation à la mobilisation: un projet de recherche sur les agressions à caractère sexuel en milieu universitaire se tiendra le mercredi 16 mars, à 13 h, au lieu social du Syndicat, local A-R540. Un lunch sera servi à compter de 12h30. L’objet de la rencontre est de présenter le projet ESSIMU (Enquête sexualité sécurité interactions en milieu universitaire), une initiative pan-universitaire initiée à l’UQAM, qui vise à établir un portrait qualitatif et quantitatif de la situation en matière de violence à caractère sexuel en milieu universitaire.

Universités: 818 000 $ en bonis illégaux


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Quatre universités ont versé à leurs cadres des bonis illégaux totalisant 818 000$, révèle le Vérificateur général du Québec. Dans un rapport déposé le 25 février à l’Assemblée nationale, la vérificatrice Guylaine Leclerc fait état d’une enquête sur la conformité de la rémunération des cadres du réseau de l’Université du Québec (UQ). La vérificatrice a pris en défaut l’École de technologie supérieure (ÉTS), l’Institut national de recherche scientifique (INRS), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Il y a un an, la vérificatrice révélait que l’UQAM a violé la loi 100 en versant à 85 cadres des bonis illégaux totalisant 352 767$ en 2013-2014.