La FNEEQ lance la campagne Choisir l’éducation
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a procédé au lancement de la campagne Choisir l’éducation dans le cadre de son conseil fédéral tenu la semaine dernière.
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a procédé au lancement de la campagne Choisir l’éducation dans le cadre de son conseil fédéral tenu la semaine dernière.
La majorité des membres de l’équipe syndicale du SCCUQ participent cette semaine au Conseil fédéral de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) dont nous sommes membres. Un plan d’action pour l’automne 2016 et l’hiver 2017 est à l’ordre du jour, nous y reviendrons la semaine prochaine. Il a aussi été question des dossiers à caractère sexuel dans le milieu de l’enseignement. Une enseignante ou un enseignant qui a ou entretient une relation intime avec une étudiante ou un étudiant est en conflit d’intérêts face à son rapport de pouvoir. La jurisprudence démontre que ce conflit n’est pas atténué par le fait que l’étudiante ou l’étudiant a initié la relation, ni par le fait qu’elle ou il y consent, et ce conflit ne s’éteint pas avec la fin du trimestre et la remise des notes.
Le Canada se lance tête baissée dans les accords de libre-échange. Il vient de signer deux méga-traités, l’un avec l’Union européenne et l’autre avec onze pays de la zone du Pacifique – le Partenariat transpacifique. Il négocie aussi en secret avec cinquante pays un nouvel accord qui porte uniquement sur le commerce des services, et qui touche donc, sans détour, l’éducation. Il faut souhaiter qu’au Québec, on abandonne notre fatalisme et notre indifférence devant les accords de libre-échange. Les enjeux qu’ils soulèvent, non seulement en éducation mais également sur le plan de la démocratie et des conditions de vie de l’ensemble de la population, sont trop importants pour qu’on les laisse aux grandes entreprises et à leurs lobbyistes.
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénonce les pouvoirs accrus qui pourraient être confiés à la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) dans le cadre du projet de loi 70 visant une «meilleure adéquation entre la formation et l’emploi». Il est en effet prévu que les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur rendent des comptes sur la mise en œuvre de recommandations faites par la CPMT auprès du secrétaire général de la Commission qui relève du ministère de l’Emploi. Ceci est d’autant plus inquiétant que le gouvernement a adopté le discours et la vision des employeurs sur la nécessité d’une adéquation entre la formation et les besoins des entreprises.
À force d’être répétée par les gouvernements successifs, l’expression «adéquation formation-emploi» semble désormais relever du «gros bon sens»: Qui pourrait être contre une complémentarité entre les emplois disponibles et la formation des personnes qui favoriserait «l’intégration en emploi»? Pourtant, «complémentarité» ne devrait pas signifier «sujétion». Or, il semble que cette formule de «l’adéquation formation-emploi» ne soit, en fait, qu’un cheval de Troie visant à subordonner le monde de l’éducation aux intérêts des entreprises et à introduire une logique marchande au sein des rapports sociaux au détriment du bien commun et de la démocratie.
Lire la chronique 70 du comité École et société de la FNEEQ.
Si vous êtes en faveur de rapprocher l’école des lieux de décision et d’assurer la présence des parents au sein de l’instance décisionnelle de la commission scolaire, la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) vous invite à signer la pétition demandant le retrait du projet de loi n° 86, Loi modifiant l’organisation et la gouvernance des commissions scolaires.
Les syndicats de la FNEEQ–CSN et du Conseil central du Montréal métropolitain ont manifesté vendredi midi devant le bureau du premier ministre, à Montréal, pour faire valoir le rôle irremplaçable de l’éducation comme vecteur d’équité sociale et comme moteur de développement de la société. À l’approche du dépôt du budget provincial, les deux organisations estiment que le gouvernement doit faire de l’éducation une priorité nationale et y mettre tout l’argent nécessaire. Cette action, à laquelle plusieurs membres du SCCUQ ont participé, s’est inscrite dans le cadre la Semaine d’actions pour un meilleur partage de la richesse initiée par la Coalition Main rouge.
À l’instar de l’International de l’éducation, la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ), dont fait partie le SCCUQ, invite ses membres à signer la pétition en ligne sur LabourStart pour demander la libération d’un dirigeant syndical iranien incarcéré depuis le 27 juin 2015 et injustement condamné, le 22 février dernier, à une peine de 6 ans de prison par le Tribunal révolutionnaire islamique. La FNEEQ a transmis mercredi, au Guide suprême et au président de la République islamique d’Iran, une demande de libération immédiate et inconditionnelle d’Esmail Abdi, dirigeant de l’Association des enseignants iraniens (ITTA).
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec, dont le SCCUQ est membre, tiendra une manifestation sur le thème Faire de l’éducation une priorité nationale et réinvestir dans le réseau le vendredi 26 février sur l’heure du midi, devant les bureaux du premier ministre Philippe Couillard, 770, rue Sherbrooke Ouest. Un lunch vous sera servi sur place. Habillez-vous chaudement!
Le gouvernement libéral poursuit son œuvre de démolition de l’enseignement universitaire en imposant de nouvelles compressions. «L’augmentation des droits de scolarité pour les étudiantes et les étudiants internationaux repose sur une marchandisation du savoir et sur une logique du financement de notre accessibilité à l’enseignement supérieur grâce à l’augmentation de la tarification. Belle logique!» s’insurge M. Sylvain Marois, le vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), responsable du regroupement université.
Québec impose de nouvelles coupes aux universités : les étudiants étrangers en feront les frais. Crainte d’un clivage francophones-anglophones.
Sous la direction de l’Internationale de l’éducation (IE), les syndicats d’enseignantes et d’enseignants appellent leur gouvernement respectif à exclure l’éducation de l’accord commercial de partenariat transpacifique, couvrant 40 pour cent de l’économie mondiale, à la veille de sa signature officielle. Les organisations membres de l’IE des 12 pays concernés – Australie, Brunei, Canada (dont la FNEEQ au Québec), Chili, États-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, et Vietnam – ont écrit à leur gouvernement pour réclamer le retrait de l’éducation de l’accord.
Réagissant au remaniement ministériel par le premier ministre Philippe Couillard ce matin, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) s’inquiète de voir le nouveau Conseil des ministres poursuivre avec les mesures d’austérité et la gestion de la décroissance de l’État du Québec. «Malgré l’arrivée de nouvelles figures au Conseil des ministres, le premier ministre Couillard ne semble pas avoir l’intention de changer d’orientation quant à la poursuite du démantèlement de l’État québécois, a soutenu le président de la CSN, Jacques Létourneau. Les nominations de Martin Coiteux aux Affaires municipales, et de Pierre Moreau à l’Éducation sont autant de signaux en ce sens.»
Les syndicats de chargées et chargés de cours affiliés au Regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) souhaitent dresser un portrait de la recherche et de la recherche-création parmi les personnes chargées de cours. Pour ce faire, vous êtes invités à participer et à compléter un bref sondage sur la recherche. Le sondage sera disponible jusqu’au 18 janvier 2016.
Le sondage, en français ou en anglais, ne vous prendra que 2 minutes et nous aidera à dresser un état de la situation. Veuillez soumettre vos réponses au sondage une seule fois.
Liste des syndicats et associations affiliés au Regroupement université de la FNEEQ :
Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec (SCCUQ) Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM) Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL) Syndicat de chargé(e)s de cours et instruteurs(trices) de Mcgill (SCCIM-MCLIU) Syndicat des chargé-es de cours de l’éducation aux adultes de l’Université Concordia Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscaminque (SCCCUQAT) Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Chicoutimi (SCCCUQAC) Syndicat des chargées et chargés de cours à l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski (SCCCUQAR) Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université Montréal – Québec Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure – CSN (Service des enseignements généraux) Association des chargées et des chargés d’enseignement de l’École de technologie supérieure Association des étudiant-e-s diplômé-e-s employé-e-s de McGill Association Of Graduate Students Employed At McGillLa Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénonce fermement l’éviction dont ont été victimes les enseignantes et les enseignants membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) au beau milieu de la nuit de mercredi à jeudi par le Service de la police de la Ville de Montréal (SPVM). «Les profs exprimaient en toute liberté, en toute légalité et de façon paisible leur insatisfaction par rapport au déroulement de la négociation avec le gouvernement», exprime Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ.
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec vient de publier son Carnets 32, le numéro de l’automne 2015. Vous y retrouverez un édito intitulé Choisir l’éducation, des échos des regroupements, dont celui du secteur universitaire ainsi que des textes sur la Marche mondiale des femmes, la Lutte contre l’intimidation, l’homophobie et la transphobie – Une question de droit humain fondamental, et un dossier fort intéressant sur l’Internationalisation de l’enseignement supérieur – À suivre de près. Le 30e Congrès de la FNEEQ avait mandaté le comité École et société pour qu’il produise une étude approfondie des manifestations et des tendances de l’internationalisation dans les cégeps et les universités.
Dans le cadre de la Journée nationale des chargées et chargés de cours du 22 novembre, la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec a produit deux nouvelles vidéos J’enseigne à l’université. Eftihia Milehakis et Bouchra Klaoua témoignent de leur réalité de chargée de cours à l’ÉTS et à la TÉLUQ.
Déjà restreint au cadre de la négociation de la convention collective par le Code du travail et conditionné par les lois 37 et 160, le droit de grève dans le secteur public québécois a souvent été bafoué par des lois spéciales. La fréquence et la brutalité de ces lois spéciales sont telles que l’évocation de leur seule possibilité teinte toujours à l’avance l’analyse des rapports de force. Cette fois-ci, pour mieux avancer, il faut prendre la mesure de l’évolution de la question à la lumière de l’histoire récente des mouvements sociaux et du droit, et évaluer le rapport de force syndical au regard des enjeux socio-politiques de l’actuelle ronde de négociation.
Le Syndicat des chargées, chargés de cours et instructrices et instructeurs de McGill (SCCIM) a signé sa première convention collective le 30 octobre. Réunis en assemblée générale le 18 septembre, les membres du Syndicat affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), avaient massivement voté pour entériner les termes de cette première convention collective après une lutte de quatre ans!
Ballons d’essai ou non, le gouvernement Couillard, dont le véritable capitaine est clairement Martin Coiteux, poursuit, tronçonneuse à la main, son œuvre de démolition du modèle québécois. Couper des centaines de millions à l’aveugle, laisser planer le doute sur l’abolition du siège social de l’UQ ou carrément menacer de fermer la TÉLUQ, le ministre de l’Éducation, François Blais, qui, le croirait-on, devrait se porter à la défense de l’enseignement supérieur, semble obéir docilement à toutes les commandes du président du Conseil du trésor. On songe à fermer une université et, pourtant, on ne l’entend pas s’y opposer!
Lire la suite du texte d’opinion de la présidente de la FNEEQ.
Le regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), dont fait partie le SCCUQ, donne son appui unanime aux collègues du primaire, du secondaire et du collégial du secteur public. Cette semaine, vous serez des dizaines de milliers à exercer votre droit de grève dans la négociation du secteur public avec le gouvernement. Nous, chargées et chargés de cours, tutrices, tuteurs et autres enseignants universitaires contractuels de la FNEEQ-CSN souhaitons manifester publiquement notre appui à votre lutte en vous faisant parvenir cette lettre.
Nous considérons que vous êtes l’objet d’attaques sournoises et brutales dans le cadre du renouvellement de votre convention collective: offres salariales dérisoires, alourdissement de la tâche enseignante, augmentation de la précarisation, recul des bénéfices du régime de retraite, pour n’en nommer que quelques-unes.
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec invite ses membres à signer une pétition en défense au collègue colombien, le professeur Miguel Beltrán, arrêté le 31 juillet 2015 et détenu à Bogota à la prison La Picota, de triste renommée. La University and College Union (UCU) du Royaume-Uni et l’organisation Justice for Colombia ont lancé une pétition en ligne (en anglais) en appui à Miguel Beltrán qui demande à la Cour suprême de la Colombie de rendre une décision dans l’appel de Miguel et à faire en sorte que ce soit un processus impartial et diligent.
«La valorisation de la profession enseignante va de pair avec l’importance qu’on accorde à l’éducation dans une société», indique d’emblée Mme Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN). À la veille de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants que l’on a célébrée lundi partout sur la planète, la présidente de la FNEEQ-CSN dénonce vertement les compressions imposées à tous les ordres d’enseignement. «Au primaire et au secondaire, dans les cégeps, dans les universités, ce n’est pas vrai qu’on peut tout le temps faire plus avec moins», affirme-t-elle.
Le Parti libéral du Québec invite ses amis et des gens d’affaires à penser l’avenir de NOTRE système d’éducation dans le cadre d’un forum partisan du 25 au 27 septembre. Pourtant, il ne cesse d’imposer des compressions et des mesures d’austérité qui le saccage. La CSN, la FNEEQ et la CSQ invitent leurs membres à une manifestation vendredi à 18 h devant le Collège Champlain à Saint-Lambert à l’ouverture du Forum des idées pour le Québec. Des autobus partiront de la CSN, 1601 avenue De Lorimier, à 17h. Il faut contacter Marie-Hélène Paquet (514 598-2241 / marie-helene.paquet@csn.qc.ca) pour savoir si des places sont disponibles.
Près de deux cents déléguées et délégués officiels des 101 syndicats de la FNEEQ, dont fait partie le SCCUQ, se sont réunis pour débattre des grandes orientations de notre organisation syndicale lors du 31e congrès de la FNEEQ à Shawinigan du 26 au 29 mai dernier. La FNEEQ s’est outillée pour défendre l’éducation et le progrès social. Les documents et les positions adoptées sont maintenant en ligne.
Chaque rentrée amène son lot de nostalgie: les beaux jours qui s’achèvent, les vacances qui se transforment en souvenirs et le travail qui reprend. En cette nouvelle année scolaire qui commence, notre travail d’enseignement et de militance s’annonce des plus exigeants.
En effet, peu importe le lieu où s’exerce notre métier, les dures contraintes de l’austérité continueront de se faire sentir. On l’a dit et répété, le niveau actuel des diverses compressions, leur effet cumulatif, ne font pas que toucher à la marge les structures administratives comme le prétendent nos dirigeants, elles se font sentir directement et douloureusement dans les classes et affectent la qualité de l’éducation partout au Québec, et plus particulièrement dans les régions, souvent déjà touchées par des baisses démographiques.