Rafael Jacob : King Kong et la plante verte


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Pour tous ceux qui n’assistent pas occasionnellement à un point de presse de Donald Trump, celui auquel a participé mardi le nouveau premier ministre du Canada, Mark Carney, au Bureau ovale a pu paraître complètement hors norme. Dans ce contexte, la seule chose à faire pour Mark Carney était de rester en retrait, laisser le président faire son show et se limiter à intervenir à des moments opportuns. C’est exactement ce que le premier ministre a fait, écrit le chargé de cours Rafael Jacob dans L’actualité. Pendant la majeure partie de la rencontre, c’était comme s’il était absent ; or, lorsqu’il s’est adressé à Trump, il l’a fait avec doigté et avec des phrases bien fignolées (notamment celle au sujet des lieux, comme Buckingham Palace, la Maison-Blanche et le Canada, qui « ne sont pas à vendre »). Qui plus est, Carney a réussi l’exploit d’unir les commentateurs américains dans leurs louanges. Déjà, le simple fait que l’on parle d’un premier ministre canadien dans les médias américains n’est pas coutume. Or, mardi soir sur CNN, un panel a été convié à le faire. Comme sur d’autres plateformes américaines, on arrivait à un consensus pour des raisons différentes : les démocrates aiment Carney pour son libéralisme, les républicains pour le fait qu’il n’est pas Justin Trudeau… et les voix plus objectives parce qu’il a simplement été un bon communicateur.

Autre intervention médiatique de Rafael Jacob :
Entente «temporaire» sur les tarifs douaniers entre Donald Trump et la Chine.