Le dilemme des chercheurs francophones : publier en anglais ou périr?


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De plus en plus de chercheurs francophones publient leurs articles scientifiques en anglais. Au Québec, les avis divergent quant à la pertinence de ce choix et ses impacts sur la recherche et la société locales. «Pour que la recherche joue pleinement son rôle d’amélioration de la société dans laquelle elle est faite, les chercheurs doivent être en mesure de la faire connaître dans la langue locale, soutient Frédéric Bouchard, président de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). C’est important pour toute société d’avoir une communauté de recherche capable de s’exprimer dans sa langue.» Pourtant, depuis plus de trente ans, les chercheurs publient de plus en plus en anglais et pas seulement au Québec.

Liberté d’expression sous pression : la censure contamine les milieux universitaires


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Peut-on discuter de tout à l’université? De moins en moins, apparemment. Nous entrons dans une ère «de déclin de l’argumentation, de la rationalité et du politique», pense l’historien des sciences de l’UQAM Yves Gingras. «Et on n’a encore rien vu!» ajoute-t-il. À l’Université McGill, deux professeurs de théologie n’ont pu aborder la question des transgenres, muselés par une trentaine d’étudiants qui les ont interrompus au point où la menace de devoir appeler la police a fini par être brandie. «Dans un monde idéal, l’événement aurait été aboli», a expliqué un des protestataires au journal étudiant McGill Daily.

Les grands patrons des universités québécoises échappent à l’austérité


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Depuis 10 ans, le nombre de hauts dirigeants a presque doublé dans les universités québécoises, a appris Le Journal de Québec. En 2004, le réseau universitaire québécois comptait 87 hauts dirigeants. En 2015, ce chiffre a grimpé à 149, selon une compilation réalisée par la Fédération québécoise des professeurs d’université. Selon Yves Gingras, professeur à l’UQÀM qui s’intéresse à la gouvernance universitaire, cette augmentation peut s’expliquer par le fait que les universités sont de plus en plus gérées comme des entreprises, de façon centralisée. «Ce n’est pas étonnant», lance-t-il.

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Concordia : une indemnité de 235 000 $ pour trois mois de travail.

Éducation : la fusion des ministères est perçue comme « un recul »


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L’abandon de la structure double en éducation, qui séparait l’enseignement supérieur et la recherche du primaire et du secondaire, déçoit certains acteurs du milieu. Désormais, les deux ministères seront sous la responsabilité d’un seul ministre, soit le député de Jean-Talon, Yves Bolduc. La fusion des deux ministères est « un recul qui dilue l’importance de la recherche à un moment où partout dans le monde on valorise de plus en plus les universités et la recherche », selon Yves Gingras, historien des sciences à l’UQAM.

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Pour visionner la conférence sur Les dérives de la mission de l’éducation


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Dans le cadre de son récent Conseil fédéral, la FNEEQ a invité, le 26 mars dernier, deux conférenciers, Nico Hirtt (Belgique) et Yves Gingras (Québec) dans le but de susciter une réflexion sur Les dérives de la mission de l’éducation. Les conférences ont eu lieu à Montréal au Cabaret Lion d’Or et ont été webdiffusées. Politiques éducatives actuelles liées à l’évolution du contexte économique et du marché du travail, palmarès, concepts de qualité et de mission fondamentale de l’université, voilà quelques éléments qui ont été abordés par les conférenciers.

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