Le dilemme des chercheurs francophones : publier en anglais ou périr?


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De plus en plus de chercheurs francophones publient leurs articles scientifiques en anglais. Au Québec, les avis divergent quant à la pertinence de ce choix et ses impacts sur la recherche et la société locales. «Pour que la recherche joue pleinement son rôle d’amélioration de la société dans laquelle elle est faite, les chercheurs doivent être en mesure de la faire connaître dans la langue locale, soutient Frédéric Bouchard, président de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). C’est important pour toute société d’avoir une communauté de recherche capable de s’exprimer dans sa langue.» Pourtant, depuis plus de trente ans, les chercheurs publient de plus en plus en anglais et pas seulement au Québec.

Formation à tout âge : le nouveau défi des universités


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«L’acquisition de savoirs ne doit plus être vue comme un moment de la vie, mais comme une manière de vivre.» Le commentaire, prononcé par le doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, Frédéric Bouchard, résume bien l’esprit qui contamine de plus en plus les hauts lieux de la connaissance en cette ère de l’économie du savoir. Pour le doyen, les universités ne doivent plus être perçues tout bonnement comme l’étape d’acquisition des connaissances qui suit le cégep, mais davantage comme un lieu de formation continue. La présence de plus en plus visible d’aînés dans les cours universitaires est la conséquence d’une époque où le savoir est devenu une valeur essentielle non seulement à l’évolution collective, mais aussi à la croissance personnelle.

Université de Montréal : des professeurs dénoncent une «nomination sexiste»


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L’Université de Montréal «empêche les femmes de prétendre aux plus hautes fonctions» et la nomination du nouveau doyen de la faculté des arts et des sciences (FAS) s’inscrit dans cette veine, déplorent une centaine de professeurs de l’établissement. Dans une lettre ouverte envoyée à La Presse, les signataires s’indignent de la décision du Conseil de l’Université mardi de nommer Frédéric Bouchard comme doyen de la faculté pour les cinq prochaines années. Celle qui assurait depuis deux ans l’intérim à la direction de la FAS, Tania Saba, avait pourtant récolté plus de 65% des appuis des professeurs de la faculté dans le cadre d’une consultation, disent-ils.