Liberté d’expression sous pression : la censure contamine les milieux universitaires


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Peut-on discuter de tout à l’université? De moins en moins, apparemment. Nous entrons dans une ère «de déclin de l’argumentation, de la rationalité et du politique», pense l’historien des sciences de l’UQAM Yves Gingras. «Et on n’a encore rien vu!» ajoute-t-il. À l’Université McGill, deux professeurs de théologie n’ont pu aborder la question des transgenres, muselés par une trentaine d’étudiants qui les ont interrompus au point où la menace de devoir appeler la police a fini par être brandie. «Dans un monde idéal, l’événement aurait été aboli», a expliqué un des protestataires au journal étudiant McGill Daily. À l’UQAM, deux débats ont été annulés parce que les organisateurs ont craint des pressions de la part de l’AFESH, une association étudiante. La présence à ces conférences du nationaliste conservateur Mathieu Bock-Côté indisposait des étudiants.

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Débat sur la censure : l’université n’est pas une tour d’ivoire.