Plan d’effectifs 2018-2019 : la CSDM fait le choix de maintenir la surcharge de travail


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Dans le cadre du dépôt du plan d’effectifs 2018-2019 de la Commission scolaire de Montréal, les cinq syndicats formant l’Intersyndicale CSDM joignent leurs voix afin de dénoncer la surcharge toujours imposée par leur employeur. «Malgré des ajouts de près de 32,64 postes d’ouvriers d’entretien au total, nous sommes loin d’un retour à la normale sur le terrain, de souligner Rémi Desrosiers, président du Syndicat national des employées et employés de la Commission scolaire de Montréal (CSN). L’ajout de seulement cinq postes chez les ouvriers spécialisés nous indique clairement que la CSDM entend bien favoriser davantage de recours à la sous-traitance puisqu’au même moment, la direction embauche plusieurs cadres responsables des budgets d’entretien des bâtiments, sans avoir la main-d’œuvre en interne pour réaliser les travaux.

Violences sexuelles banalisées à l’école secondaire


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Des élèves d’écoles secondaires de Montréal et des intervenantes communautaires lancent un cri du coeur: des violences sexuelles surviennent dans les écoles, mais ne sont pas prises au sérieux. Selon ce que Le Devoir a appris, sept élèves, accompagnées de deux intervenantes, sont venues livrer des témoignages troublants en pleine séance du conseil des commissaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), le 28 mars. Elles ont raconté des histoires qui ont bouleversé les commissaires. Les filles ont parlé de fellations faites sous la menace, d’attouchements et d’autres formes d’agressions sexuelles commises par des élèves entre les murs des écoles. Ces étudiantes proviennent de trois écoles secondaires publiques de la CSDM, d’une école secondaire privée et d’une autre école pour des élèves ayant des besoins particuliers.

Des stages rémunérés en éducation préscolaire et primaire ne font pas l’affaire de tous


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Certains étudiants en enseignement à l’UdeM seront rémunérés à partir de l’an prochain dans le cadre de leur stage final. Des organisations luttant contre la précarité financière des stagiaires apportent quelques nuances à cette annonce. Les étudiants de quatrième année du baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement au primaire pourront s’inscrire à des cours de soir et à davantage de cours durant l’été. Cette mesure découle d’une entente entre la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et la Faculté des sciences de l’éducation (FSE). «La problématique, c’est qu’il y a des classes qui n’ont pas d’enseignant et que nos étudiants ne sont pas disponibles pour accepter des contrats, car ils ont des cours», déclare la directrice du Centre de formation initiale des maîtres (CFIM) de la FSE, Josianne Robert.

Quand les professeurs décrochent : les conditions difficiles d’exercice du métier viennent à bout des «vocations»


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Quand elle est devenue enseignante en adaptation scolaire, Mandy Vallières rêvait de sauver les enfants les plus vulnérables du système. Ceux qui ont les plus grandes difficultés. Dix ans plus tard, elle a encore la passion, mais elle est à bout de souffle. Elle envisage de changer de métier. «Oui, je pense à partir. Je me sens en colère», dit l’enseignante de 42 ans, de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Ce «désengagement» envers la profession enseignante touche aussi les profs plus âgés, estiment plusieurs sources jointes par Le Devoir. Le résultat sur le terrain, c’est la pénurie d’enseignants, surtout suppléants, qui frappe une série de commissions scolaires.

Suppléances à répétition : une situation pas si exceptionnelle


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Dans le cadre d’un reportage de Marie-France Bélanger diffusé à Radio-Canada le 1er juin dernier, Stéphanie Dion, mère d’un élève de 1re année à l’école Saint-Jean-de-Brébeuf à Montréal, a dénoncé la ronde incessante des dix suppléants qui se sont succédé de janvier à avril dans cette classe et les impacts dramatiques sur ses camarades et lui. La présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), Catherine Harel-Bourdon, y réagissait en disant que cette situation était exceptionnelle. Or, il n’en est rien. Quelques heures seulement après la diffusion du reportage, des dizaines de parents ont informé le mouvement Je protège mon école publique que leurs enfants ont vécu ou vivent présentement la même chose.