Québec doit en faire plus pour reconnaître les diplômes étrangers, selon l’IDQ


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Face au déficit démographique qui le guette, le Québec «n’a plus le choix» d’agir pour que les diplômes des immigrants soient davantage reconnus dans la province, où la multiplication des ordres professionnels semble affecter le processus, selon des chercheurs de l’Institut du Québec (IDQ). «Étant donné les pénuries observées dans certains secteurs, il devient impératif d’intégrer tous les talents disponibles», constate-t-on dans le nouveau rapport de l’IDQ publié lundi. Bien qu’il n’existe pas de statistique pour offrir un portrait précis de la reconnaissance des diplômes au Québec, l’IDQ constate que les immigrants affrontent plus de défis lorsqu’ils tentent de faire évaluer leurs compétences, ce qui s’explique notamment par les pratiques des ordres professionnels.

Jeunes, immigrants… et itinérants : «Ils perdent tous leurs repères»


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Pour le commun des mortels, les jeunes de la rue ont tous le même visage. Mais pour les intervenants qui œuvrent directement auprès de cette clientèle, la réalité est beaucoup plus complexe. Et se dote de nouvelles embûches jour après jour. «Nous observons depuis quelque temps un plus grand nombre de jeunes immigrants fraîchement débarqués à Montréal qui, pour diverses raisons, se retrouvent dans la rue, explique Cécile Arbaud, directrice générale de l’organisme Dans la rue. On ne voyait pas cela il y a quelques années.» Le cas typique est celui d’un jeune que les membres de la famille «élisent» pour venir étudier à Montréal.

Une autre étude confirme que les immigrants sont plus diplômés mais chôment plus


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Une autre étude confirme la difficulté d’intégration au marché du travail des immigrants à Montréal. Cette fois, c’est l’Institut du Québec, avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Montréal international, qui dévoilent cette étude intitulée Plus diplômés mais sans emplois — Comparer Montréal: le paradoxe de l’immigration montréalaise. Les immigrants montréalais sont parmi les plus scolarisés en Amérique du Nord, indique-t-on dans l’étude. Le taux de diplomation universitaire des immigrants montréalais est plus élevé que celui des «natifs», soit 33 pour cent comparativement à 24 pour cent. Dans la plupart des autres villes étudiées, c’est la situation inverse qui a été remarquée.

Les ordres blancs disent qu’ils sont ben corrects


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Dans Le Devoir du 5 octobre, une lettre signée par les présidentes et présidents des Ordres professionnels du Québec prétend que les difficultés que rencontrent les immigrantes et immigrants pour faire reconnaître leurs diplômes ne relèvent pas d’un «corporatisme indu» de leur part mais d’autres motifs tels que les règlements gouvernementaux ou encore les difficultés socio-économiques. Cette lettre a été signée par 41 personnes. Du nombre, 40 sont blanches… Ça ne s’invente pas. L’écrasante majorité est d’origine canadienne-française. Quelques anglophones. Une seule personne racisée : la présidente du tristement célèbre Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). On aurait presque envie de penser que le seul endroit où l’on peut trouver une personne non-blanche à la tête d’un ordre professionnel québécois, c’est l’Ordre dont aucun blanc n’a voulu parce que totalement discrédité, accablé par des scandales de collusion.

Marie-Emmanuelle Laquerre publie sur le soutien à domicile en contexte pluriethnique


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Les personnes âgées de 65 ans et plus qui sont nées à l’étranger représentent actuellement plus de 35% des aînés à Montréal. Au même titre que les aînés nés au Québec, ils souhaitent demeurer le plus longtemps possible à la maison et sont de plus en plus nombreux à recevoir des services publics de soutien à domicile (SAD). Or, selon la chargée de cours en travail social et professeure du Département de communication sociale et publique Marie-Emmanuelle Laquerre, auteure de l’ouvrage Travailler en soutien à domicile dans un contexte pluriethnique: quand faire, c’est être, les connaissances dans le domaine des services de SAD destinés à des immigrants sont pauvres et les pratiques actuelles peu connues.

Le Québec rate sa cible en matière de francisation et d’intégration des immigrants


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L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) a publié un important rapport de recherche faisant le point sur les pratiques du gouvernement du Québec en matière de francisation et d’intégration des immigrants depuis 1991. «Le gouvernement du Québec n’agit pas avec la cohérence et la rigueur requise pour la francisation et l’intégration des immigrants. Cette négligence a pour résultat de réduire la place du français dans la vie québécoise et de compromettre l’intégration des nouveaux arrivants à la société et à la culture québécoise. Nous faisons treize propositions de nature à corriger la situation», a déclaré Jean Ferretti, chargé de projet à l’IRÉC et auteur du rapport.

Fête nationale : c’est le temps de fêter la richesse de nos différences…


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Aujourd’hui, c’est le temps de mettre de côté nos différences politiques, d’origine, de statut social et d’être tous des Québécoises et Québécois. Cependant, demain matin, le retour à la réalité risque d’être plus accentué pour certains que pour d’autres. Alors que les revenus d’emploi sont relativement égaux pour les francophones, les anglophones et les allophones, pour les autochtones et les immigrantes et immigrants de première génération qui travaillent, la différence importante de revenus se vit quotidiennement.

Lire la suite sur le blogue de l’IRIS.

Le fédéral veut créer deux catégories de personnes immigrantes


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Le projet de loi fédérale C-24 vise à créer deux catégories de personnes immigrantes : celles qui méritent leur statut de citoyen canadien, et celles qui ne le méritent pas à cause de leur passé. Elle sanctionne un individu d’une double peine s’il est reconnu coupable d’un délit : il reçoit sa peine du tribunal, et en plus il est expulsé du Canada. Même les personnes nées ici, mais de parents issus de l’immigration, s’exposent à une possibilité d’être expulsées du Canada. Nous croyons que ce projet de loi amène des mesures disproportionnées pour des réfugiés. Le comité immigration du CCMM–CSN invite les membres des syndicats à signer une pétition pour dénoncer le projet de loi.