Jeunes, immigrants… et itinérants : «Ils perdent tous leurs repères»


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Pour le commun des mortels, les jeunes de la rue ont tous le même visage. Mais pour les intervenants qui œuvrent directement auprès de cette clientèle, la réalité est beaucoup plus complexe. Et se dote de nouvelles embûches jour après jour. «Nous observons depuis quelque temps un plus grand nombre de jeunes immigrants fraîchement débarqués à Montréal qui, pour diverses raisons, se retrouvent dans la rue, explique Cécile Arbaud, directrice générale de l’organisme Dans la rue. On ne voyait pas cela il y a quelques années.» Le cas typique est celui d’un jeune que les membres de la famille «élisent» pour venir étudier à Montréal. Les économies de la famille servent à financer cette opération. Le jeune subit alors une énorme pression. Pour différents motifs (barrière de la langue, choc culturel, maladie mentale, etc.), il rencontre un échec scolaire et, privé d’argent, se retrouve à vivre dans la rue. Au bureau montréalais du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), on observe un autre phénomène, également en émergence. «On voit des jeunes parrainés et abandonnés par leur famille d’accueil», dit Denise Otis, conseillère juridique pour l’organisme.

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De la rue à l’université : zoom sur le travail de l’organisme Dans la rue.