5 octobre : Journée mondiale des enseignants


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« L’UNESCO (en français, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a proclamé le 5 octobre 1994 la Journée mondiale des enseignants, célébrant ainsi le grand pas effectué en faveur des enseignants le 5 octobre 1966, lorsqu’une conférence intergouvernementale spéciale organisée par l’UNESCO à Paris en coopération avec l’Organisation mondiale du travail (OIT) a adopté la Recommandation OIT / UNESCO concernant la condition du personnel enseignant. (…) Le 5 octobre célèbre également l’adoption, par la Conférence générale de l’UNESCO en 1997, de la Recommandation de l’UNESCO concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur. »

En fouinant sur le site de l’UNESCO qui est une mine d’informations pertinentes, on peut entre autres découvrir la présentation du nouveau rapport 2023 du GEM (Global Education Monitoring) sur la technologie dans l’éducation.

Ouvrir les yeux sur l’esclavagisme moderne d’ici


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Un reportage choc de la journaliste Sophie Langlois, intitulé « À la recherche du rêve canadien », diffusé au Téléjournal de Radio-Canada, le 26 septembre dernier, nous informe, qu’au début du mois, un rapporteur spécial des Nations Unies a dénoncé les conditions de travail et les conditions de vie des travailleurs étrangers temporaires au pays. Le rapporteur spécial a même parlé d’une forme d’esclavage moderne. De son côté, la ministre québécoise de l’Immigration a affirmé vouloir revoir les règles qui encadrent les 300 000 immigrants temporaires au Québec, parmi lesquels ces travailleurs précaires qu’on retrouve dans les fermes, les hôtels, les restaurants, les chantiers de construction et les CHSLD, entre autres.

Carmen Quintana y était le 11 septembre


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Nous ne parlons pas ici du 11 septembre 2001 qui nous a spectaculairement marqué avec ces avions qui frappent deux tours du World Trade Center de New-York mais du coup d’état militaire de Pinochet, commandité par le gouvernement des États-Unis contre le gouvernement chilien élu de Salvador Allende. Carmen Quintana était au Chili ce 11 septembre et quelques années plus tard, elle participe à manifestation d’opposition au régime. Elle et son compagnon, Rodrigo Rojas, sont arrêtés et battus par des militaires. Ils seront ensuite aspergés de matière inflammable pour devenir ensuite des torches vivantes. Carmen Quintana reprendra connaissance dans un fossé situé à une vingtaine de kilomètres des lieux de leur torture alors que son ami succombera de ses blessures.

Les absences en cours: en rire ou en pleurer?


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Les personnes qui enseignent en études supérieures ont dû s’attrister ou rigoler de découragement à la lecture d’un article de Claude Malboeuf, paru dans la Presse du 12 septembre et qui fait partie d’un dossier intitulé «  Les cégépiens de plus en plus absents ». On y lit que « L’époque des cours en ligne obligatoires a beau être derrière nous, bon nombre de cégépiens persistent à se tenir à distance (…), se désole Yves de Repentigny, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ). »

Il poursuit : « Plusieurs jeunes s’attendent à recevoir du matériel de rattrapage sur mesure ou un cours privé.

Vivre serré


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Connaissez-vous Pivot? Pas Bernard, l’homme de la dictée, mais le média québécois. Pivot articule sa mission en déployant une vision progressiste que nous vous encourageons à lire et soutenir. Pour s’informer de la réalité des jeunes à qui nous enseignons, à l’UQAM, on peut lirecet article de Léa Beaulieu-Kratchanov, paru le 16 août dernier et qui jette un regard sur laréalité pas toujours spacieuse que vive « nos » jeunes. C’est par ici, par ce lien.

Photo : Harry Strauss, sur Pixabay

Écrans vs dynamique de groupe


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Ces jours-ci, on entend de plus en plus parler des effets néfastes que peuvent avoir l’utilisation exponentielle des écrans dans nos vies. Dans un article signé Marie-Claude Malboeuf dans La Presse du 25 août, on lit ceci : « Avant, les étudiants se levaient et discutaient entre eux ou avec moi à la pause. Depuis cinq ans, ils restent immobiles et dans leur bulle avec leur téléphone », rapporte Aïcha Van Dun, professeure de littérature au cégep de Lanaudière, à L’Assomption.

Photo : Adrian Swancar, sur Unsplash

Elle poursuit : « Former des équipes devient extrêmement difficile dans ce contexte.

Universités du Québec et financement

Plusieurs mémoires ont récemment été déposés à la ministre de l’Enseignement supérieur sur le financement universitaire, suite à un appel à mémoires lancé le 12 mai dernier par son cabinet. En plus du mémoire du SPPEUQAM que présente notre président, Olivier Aubry, à la Rubrique SPPEUQAM de ces Nouvelles, la CSN en collaboration avec la FNEEQ a bien sûr participé à l’exercice ainsi que l’UQAM et le réseau de l’Université du Québec.

Tous les liens Internet sont identifiés, avec en prime un éditorial de Marie-Andrée Chouinard, paru dans Le Devoir du 10 juin dernier. On s’entend toutes et tous sur le fait que le système de financement des universités, particulièrement en ce qui touche les universités publiques, est totalement désuet.

Le CISO dans le textile

Naviguant sur le site Internet du Centre international de solidarité ouvrière (CISO), un organisme que le SPPEUQAM soutient régulièrement, nous avons pris contact avec plusieurs informations pertinentes sur ce qui se passe sur la planète des luttes ouvrières. Ces luttes peuvent entre autres concerner l’esclavage moderne dont les sociétés occidentales profitent en nourrissant l’exploitation odieuse des personnes travaillant dans l’industrie du vêtement. Invitation vous est donc faite d’aller visiter le site du CISO, ou encore d’accéder à sa page Facebook par ici : @cqcam.ciso.

Le SPPEUQAM a d’ailleurs distribué lors de ses deux dernières assemblées générales un très bon document, en format bande dessinée, intitulé « Les dessous du textile.

Inscriptions en baisse dans les universités

« L’UQAM est une des plus touchées par cette apparente désaffection des jeunes envers les études supérieures », écrit Marco Fortier dans un article publié dans Le Devoir du 29 mai 2023. Le journaliste poursuit ainsi : « Les inscriptions au premier cycle ont baissé de façon marquée depuis l’année 2018 dans l’établissement du Quartier latin. Le nombre d’étudiants dans les programmes courts comme les certificats a chuté de 34 % en quatre ans (une perte de 3201 étudiants). Au baccalauréat, la baisse a été de 7 % durant la même période (1292 étudiants en moins). » C’est à lire, de ce côté.

Exposition de la Ligue des droits et des libertés

La Ligue des droits et des libertés, un organisme que le SPPEUQAM soutient depuis plusieurs années, présente actuellement une exposition à l’Écomusée du fier monde, soulignant ainsi ses soixante années d’existence. « L’exposition Droits en mouvements, organisée à l’occasion du 60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés (LDL), dresse un panorama des grandes luttes pour les droits humains qui ont marqué le Québec contemporain. » Si vous avez déjà fréquenté l’Écomusée du fier monde, cela vaut le coup d’y retourner, mais si vous ne connaissez pas ce lieu magnifique, nous vous le recommandons chaleureusement. D’autant plus que cette exposition concerne la Ligue et qu’elle sera à l’affiche tout l’été!

Alexandre Cloutier et les étudiants de l’étranger

Le président du réseau de l’Université du Québec, Alexandre Cloutier, livre ses réflexions à l’émission radio animée par Alec Castonguay, Midi Info, sur la population étudiante provenant de l’étranger, une population que l’on tente de recruter pour s’installer définitivement au Québec avec le Programme de l’expérience québécoise, communément appelé le PEQ. Mais est-ce au détriment des pays qui « fournissent » cette population étudiante, au bénéfice du Québec et plus largement du Canada? L’entrevue dure huit minutes et on l’écoute en cliquant sur ce lien.

Drainville ne démord pas de sa réforme et met le feu aux poudres

Marie-Michèle Sioui, correspondante parlementaire à Québec a récemment rencontré, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en compagnie du chroniqueur Michel David et du directeur Brian Myles, en « table éditoriale du Devoir ». Le ministre a entre autres affirmé que « la thèse sur l’école à trois vitesses a un biais idéologique ». Selon Marie-Michèle Sioui, « Le ministre critiquait de cette façon les conclusions du Conseil supérieur en éducation (CSE), qui a remis en 2016 un rapport avançant que le Québec avait le réseau scolaire le plus inéquitable du Canada. Avec sa nouvelle réforme, le CSE perd des plumes : sa mission devient circonscrite « aux questions relatives à l’enseignement supérieur », est-il écrit dans le projet de loi 23.

Le mandat du Conseil supérieur de l’éducation en péril

Faisant suite à l’article précédent qui traite du projet de loi 23 déposé par Bernard Drainville, un texte collectif de Jean-Pierre Proulx, Claude Benjamin, Robert Bisaillon, Céline Saint-Pierre, Nicole Boutin et Claude Lessard, qui ont déjà présidé le Conseil supérieur de l’éducation a été publié dans l’édition du 11 mai du Devoir. En voici une partie, mais nous vous invitons à le lire en entier : « C’est avec stupéfaction que nous avons pris connaissance du projet de loi 23 modifiant notamment la Loi sur l’Instruction publique et la Loi sur le Conseil supérieur de l’éducation et édictant la Loi sur l’Institut national d’excellence en éducation.

Harcèlement de rue : Dès 10 ans, elles sont aux aguets

Un rapport de recherche de recherche sur le harcèlement de rue que vivent les fillettes et les jeunes filles à Montréal vient de paraître. Intitulé : « Le harcèlement de rue envers les jeunes : de la recherche à l’action », le rapport révèle une situation qu’un très grand nombre de femmes, très jeunes et moins jeunes, de Montréal et d’ailleurs, connaissent malheureusement trop bien, parce qu’elles l’ont vécue. C’est plutôt brassant et choquant comme situation, mais cela vaut la peine, et le temps, de s’y arrêter. On peut télécharger le rapport par ici, via le site Internet du Centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal.

Réforme Drainville en éducation

Un article signé Marie-Ève Morasse et Hugo Pilon-Larose, de La Presse du 4 mai nous apprend que « Les syndicats estiment que cette nouvelle réforme n’est qu’un nouveau « brassage de structure » et que dans les faits, les élèves ne verront pas la différence. « Est-ce que cette énième réforme viendra régler les importants problèmes que vivent les élèves et le personnel du réseau de l’éducation ? La réponse est non », a déclaré Caroline Senneville, présidente de la CSN ».

La réforme « draine » l’idée réchauffée de la création d’un institut national d’excellence en éducation, ce qui ne fait absolument pas consensus du côté des syndicats concernés qui n’ont évidemment pas été consultés.

Recherche sur nos besoins en enseignement

Un projet de recherche sur les transformations du travail en enseignement collégial et universitaire par la pandémie s’intéresse aux besoins actuels des enseignantes et enseignants pour des conditions favorables à la santé physique et mentale. L’objectif de cette recherche est de comprendre comment les ressources individuelles, interpersonnelles et organisationnelles influencent l’expérience de l’enseignement (non présentiel, présentiel et autres modes) et de formuler des pistes de solution à partir des besoins du personnel enseignant. On doit répondre au questionnaire d’ici le 7 mai. Pour participer, on clique sur ce lien.

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Cette collecte de données consiste à remplir un questionnaire en ligne d’une durée de moins de 20 minutes afin d’observer à plus grande échelle certains résultats observés lors des groupes de discussion réalisés au cours du printemps 2022.

Deux brèves vidéos réussies

Notre fédération nationale a récemment produit deux brèves vidéos, très réussies, réalisées par Martin Robert, conseiller à l’information de la FNEEQ, sur la situation des chargées et chargés de cours dans les universités du Québec. On peut accéder aux vidéos sur Viméo. La première s’intitule : « La précarité, douloureuse réalité des chargés-es de cours », à télécharger ici, et la deuxième  « Le manque de reconnaissance de l’expertise des chargé-es de cours », est à télécharger par là.

La trahison des objectifs de la Commission Parent

L’école autrement, un documentaire d’Érik Cimon, a récemment été diffusé à Télé-Québec. Le film fait part du gâchis monumental dans lequel pataugent les jeunes et le personnel enseignant des niveaux primaire et secondaire au Québec, ce qui a évidemment des répercussions au CEGEP et à l’université, et bien sûr aussi pour les jeunes qui fréquentent l’école et toute notre société. On peut voir le film par ce lien.

On peut aussi lire un article de la journaliste Anne-Marie Provost, paru dans l’édition du Devoir du 11 avril qui écrivait : « C’est comme si, aujourd’hui en 2023, nous étions revenus à la situation de 1960 », soulignera devant la caméra le sociologue Guy Rocher, en revenant sur la Commission Parent qui fut mise sur pied en 1961 et qui répondait à des problèmes de profondes inégalités.

Forum citoyen Parlons éducation à l’UQAM

Un forum citoyen organisé par Parlons éducation aura lieu les 14 et 15 avril, à l’UQAM. Nous avons déjà souligné cette importante initiative de consultation dans les Nouvelles du SPPEUQAM. Nous vous invitons chaleureusement à recueillir les informations nécessaires pour vous y inscrire. C’est gratuit. On accède à la page facebook ici et à celle d’Instagram de ce côté. On peut également consulter un texte de Marie-Ève Morasse, paru en janvier dernier dans La Presse et qui présente la concept des forums citoyens.

L’UQAM en vedette

Notre université a ainsi passablement été en vedette ces derniers jours dans les médias, entre autre, dans Le Devoir, avec un texte de Zacharie Goudreault et un second signé Anne-Marie Provost sur la « course » au rectorat et une lettre ouverte signée par plus de 1 300 personnes ayant à cœur la mission de l’UQAM et qui presse le Gouvernement du Québec de sauver notre université de la dérive. La très grande majorité des membres de notre Syndicat ont aussi à cœur la mission de l’UQAM; plusieurs d’entre nous ont d’ailleurs signé cette lettre. Nous vivons toutefois une amère déception en constatant que les trois premières personnes signataires qui apparaissent dans Le Devoir sont toutes trois professeur.e.s,

Colloque de l’Acfas : précarité vs enseignement

Un colloque intitulé  Les précaires des milieux de l’enseignement aura lieu le 10 mai, à l’Université de Montréal et en ligne, dans le cadre du 90e congrès de l’Acfas. Le programme préliminaire est disponible en ligne. On y entendra des témoignages et communications sur les conditions et conséquences de la précarité dans tout le réseau d’enseignement, du primaire à l’université. C’est une occasion d’échanger avec des collègues, de réfléchir aux actions et à la solidarité que nous pouvons déployer.

Pour y assister en personne comme en ligne, il faut s’inscrire auprès de l’Acfas. Pour nous signifier votre intention d’y assister, et pour recevoir des mises à jour et offres de la coordination du colloque, écrivez à coordination.acfas.udemontreal@gmail.com

Le film 2012/Dans le coeur, en salle le 31 mars

Reprenant le propos livré par Safia Nolin, Anne-Marie Provost, écrivait, dans l’édition du Devoir du 27 mars dernier : « Pourquoi parler de toi qui t’es suicidé? Pourquoi parler de toi qui as eu le crâne fracassé? Pourquoi parler de toi qui as perdu un œil ? Pourquoi parler de toi qui as perdu ses dents? Pourquoi parler de vos os brisés? Pourquoi parler de vos corps meurtris? Pourquoi parler de vous alors qu’elles étaient des milliers et des dizaines de milliers de personnes en révolte dans les rues? » On parle ici de « La grève étudiante de 2012, imposante, (qui) s’est imprimée dans l’histoire du Québec ».

L’éducation et l’enseignement supérieur derniers de classe

Est-ce que l’enseignement supérieur et, plus largement, l’éducation sont des priorités pour « Notre gouvernement »? Si on se fie au bulletin des ministères remis par le Conseil du trésor, avec son « Tableau de bord de la performance de l’administration publique », ces ministères soit en queue de peloton au niveau de l’efficacité. En effet, notre ministère de l’’Enseignement supérieur coule son examen avec une note globale de 47 %. Bien que l’on puisse avoir des réticences par rapport à certains critères d’évaluation, la note obtenue fait frémir et amène son lot de questions. À lire, avec cet article de Louise Leduc, de la Presse, paru le 13 mars.

Français au cégep : catastrophe annoncée à l’université

Un étudiant sur quatre échoue son premier cours de français au cégep, révèle un rapport produit pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, qui estime qu’il est « urgent d’agir » en la matière. C’est ce que nous apprend Marie-Eve Morasse, journaliste à La Presse, dans un article publié le 10 mars dernier. Deux jours plus tard, Marie-Andrée Chouinard, rédactrice en chef au Devoir, signait un éditorial intitulé « Pour améliorer le français au cégep, le temps est venu de passer à l’action »; on peut y accéder par ce lien.

Pour consulter le rapport, cosigné par Godeliva Debeurme, professeure retraitée de l’Université de Sherbrooke, Marie-Claude Boivin, professeure titulaire à l’Université de Montréal, et Lison Chabot, directrice des études retraitée du cégep de Beauce-Appalaches, on se dirige de ce côté.

Commentaires injurieux en évaluation de l’enseignement

L’évaluation des enseignements faite de façon anonyme par la « clientèle » étudiante universitaire est parfois, et trop souvent, un lieu de défoulement déversant des commentaires injurieux envers les enseignantes et enseignants. Récemment, les médias nous informaient d’une partie de ce sombre chapitre à l’Université du Québec à Rimouski, pour les chargées, chargés de cours de cette institution. Quelques commentaires : «Incompétent, trou de cul.» «Bro what the fuck, mon chien explique mieux.»  Ouf…À lire, dans l’édition du Journal de Québec du 22 février dernier, sous la plume de Daphnée Dion-Viens et aussi dans ce communiqué paru cette semaine sur le site Internet de la CSN sous le titre « L’UQAR doit protéger ses chargé-es de cours des propos orduriers ».