Être parent et étudier à l’UQAM

Un article du journal étudiant de l’UQAM, le Montréal Campus, fait part de ce que vivent les parents qui étudient à l’UQAM en situation de pandémie avec le retour en présentiel en classe. On y cite le président du SPPEUQAM, Olivier Aubry, qui témoigne que les professeures et professeurs enseignants ne sont actuellement pas en mesure d’offrir des accommodements à ces parents sans une entente satisfaisante avec l’employeur.

Qui n’a pas reçu le vaccin en enseignement?

La non-consultation de la Direction de la santé publique du Québec auprès des syndicats concernés au sujet de la divulgation d’informations personnelles dans le milieu de l’enseignement soulève l’indignation. À ce sujet, on peut écouter ici une entrevue de la présidente de la FNEEQ, Caroline Quesnel, par Patrick Masbourian à l’émission Tout un matin, de ICI Radio-Canada, diffusée le 15 septembre dernier, ou encore fréquenter la page Facebook de la FNEEQ

La vision Legault du rôle des institutions en études supérieures

Nous avons abordé dans l’édition précédente de notre infolettre la tenue de la rencontre du premier ministre du Québec avec les directions des universités alors qu’il mettait en lumière sa philosophie de soutenir davantage les universités qui fournissent des diplômés pour de « bonnes jobs ». La chronique 92 du Comité école et société de la FNEEQ, du 22 septembre 2021, se penche judicieusement sur le sujet et analyse la troublante vision de François Legault.

On peut lire ce texte par ici.

La marchandisation du savoir à la Legault

Lors d’une récente rencontre avec l’ensemble du rectorat des universités québécoises, le premier ministre du Québec, François Legault a avancé son éternelle idée de financer davantage les universités qui favorisent les emplois payants. Pour l’UQAM, et les autres universités, cette vision de la marchandisation du savoir se ferait donc au détriment des facultés des arts et des sciences humaines qui font sa renommée. À lire à ce sujet, l’article du Soleil, paru sous les plumes conjointes de Jonathan Cousteau, Mathieu Lamotte et Laura Lévesque, des Coops de l’information.

Un geste clé pour une ouverture sécuritaire des universités

Invitation vous est faite de lire ce texte de la médecin Joanne Liu, paru dans la section Idées du Devoir le 19 août. Joanne Liu est une sommité internationale dans la gestion de crise socio-sanitaire.

En effet, elle a commencé sa carrière à Médecins Sans Frontières en 1996 et, après plus de 20 missions, elle a été élue présidente internationale de l’organisation en 2013, seulement quelques mois avant le début de l’épidémie de l’Ebola en Afrique de l’Ouest. Durant ses deux mandats, les trois thématiques qui ont le plus marqué ses six ans de présidence sont l’Ebola, le bombardement d’un hôpital de MSF à Kunduz, en Afghanistan et la crise de réfugiés.

Des réponses claires pour la rentrée svp!

La présidente de notre fédération nationale (FNEEQ-CSN), Caroline Quesnel, est cosignataire d’une lettre récemment adressée à la ministre de l’Enseignement supérieur par la Table des partenaires universitaires (TPU), un regroupement qui réunit 180 000 personnes du milieu universitaire. La TPU représente la presque totalité des fédérations québécoises réunissant les personnes salariées et contractuelles syndiquées du milieu universitaire de même que les principales associations étudiantes.

À l’UQAM, la rentrée de septembre est prévue en présentiel en concordance avec les dernières directives du ministère. Les modalités des cours ont d’ailleurs été mises à jour dans ce sens sur le site etudier.uqam.ca que l’on peut consulter ici.

Les récipiendaires du « Fonds des chargés-es de cours »

Le Syndicat demeure un fidèle partenaire auprès de la Fondation de l’UQAM en soutenant la persévérance des étudiantes, étudiants dans leur cheminement académique. Au terme de son exercice financier du 30 avril 2020, l’état du Fonds des chargés-es de cours permettait de dégager un solde de rendement disponible de plus de 8 000 $. Ainsi, huit bourses du Fonds, au montant de 1 000 $ chacune, ont été octroyées pour l’année 2020-2021.

Ces dernières semaines, la Fondation UQAM procédait aux remises de bourses étudiantes lors des cérémonies de chaque faculté et école. Le président et la trésorière du SPPEUQAM ont ainsi participé aux remises de bourses à six étudiantes et un étudiant.

Privatisation de l’enseignement et liberté académique

Le Comité école et société a présenté au 33e Congrès de la FNEEQ les résultats de ses travaux sur la privatisation « de l’intérieur » de notre système d’enseignement ainsi qu’un rapport d’étape sur la liberté académique.

Le dossier Partenariats et place de l’entreprise privée en éducation cherche à rendre compte de la logique d’ensemble qui se dégage des nombreuses attaques contre le système d’éducation et d’enseignement supérieur au Québec depuis les années 1980. Avec le sous-financement chronique et idéologiquement soutenu du système, et avec le concept de « réinvestissement austéritaire », le dossier cherche à montrer comment la hausse du financement de l’éducation dans le budget libéral 2017-2018 (les hausses caquistes ultérieures) se trouve en parfaite continuité avec les années antérieures d’austérité-réinvestissement.

La fragile maîtrise du français chez la relève enseignante

La maîtrise de la langue française pour la relève en enseignement est pauvre et cela a des répercussions sur notre enseignement en étude supérieure depuis des années. À ce sujet, on peut lire un texte d’un de nos collègues, Antoine Dumaine, chargé de cours à l’UQTR, et aussi vice-président aux communications de l’Association des professeures de français, qui met de l’avant quelques solutions. Le texte de M. Dumaine est paru dans Le Devoir, du 11 juin 2021. Un peu plus tôt, un autre texte a été publié, cette fois dans La Presse du 31 mai dernier, sous la plume de Philippe Mercure, et qui rend compte de cette très inquiétante situation.

Apprendre pour apprendre

Patrick Lagacé a écrit une très belle chronique dans La Presse le 18 novembre 2018. Oui, oui, en 2018! Ce n’est pas parce que ça s’est passé il y a deux ans et demi que ce n’est plus d’actualité! Lagacé relate le vécu et les propos d’un enseignant en histoire, Félix Lafrance, autrefois précaire au cégep, qui dit qu’on « apprend pour changer la société. Pas pour trouver une job, et je n’ai rien contre l’idée d’aller à l’école en espérant trouver une job. Mais je trouve qu’on est en train de réduire le système scolaire à quelque chose d’utilitaire, qui transforme les citoyens en travailleurs… » À lire par ici, pour votre plaisir.

En classe, c’est mieux!

La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a annoncé le 31 mai qu’il sera possible pour la population étudiante des cégeps et des universités d’être en classe moyennant que la vaccination soit doublement complétée pour 75% d’entre elle et que la pandémie soit maîtrisée. À lire dans La Presse et dans Le Devoir. Comme le dit la récente campagne de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, En classe, c’est mieux!

Pour la fin de l’état d’urgence au Québec

Le SPPEUQAM est un des signataires de la déclaration initiée par la Ligue des droits et des libertés le 26 mai et qui demande au gouvernement du Québec de mettre fin à l’état d’urgence. On peut lire la déclaration et consulter la liste des signataires par ici. Le SPPEUQAM est membre de la ligue et vous invite à le devenir.

La menace de l’épouvantail déficitaire

L’UQAM et les autres universités québécoises se trouveraient en péril, mais ne serait-ce pas le rôle des dirigeants universitaires d’aller chercher un meilleur financement plutôt que de couper à nouveau et comme toujours sur le dos des chargées et chargés de cours, contribuant alors à fragiliser la qualité de l’enseignement? C’est ainsi que « l’UQAM anticipe même une autre année dans le rouge et s’apprête à lancer un brassage d’idées, y compris sur de possibles économies. » Lire à ce sujet, l’article de Marco Fortier, paru dans Le Devoir du 14 mai.

La béquille du numérique

Sous le titre « Écrans et éducation », Normand Baillargeon signait, dans Le Devoir des 8 et 9 mai, une excellente chronique. Le professeur retraité de l’UQAM, qui s’intéresse toujours aux enjeux de l’éducation supérieure, partage le propos de Michel Desmurget, un chercheur en neurosciences cognitives. Vous lirez sans doute la chronique, mais il est difficile de ne pas en citer la sublime finale : « Ce qui est valide en situation de crise ne l’est plus forcément en période ordinaire. Si je me casse une jambe, une paire de béquilles pourra m’aider. Une fois achevée la guérison, ce soutien deviendra cependant inutile, voire pénalisant.

L’enseignement palliatif

Pour la FNEEQ-CSN, l’enseignement en comodal (cours en présence et à distance en même temps) est comme un shampoing et un revitalisant « 2 en 1 », un mirage inefficace. « Partout on est en train d’équiper des classes en mode comodal, constate Caroline Quesnel. Or, on a fait la preuve que l’enseignement en classe et à distance fait appel à deux pédagogies différentes », lance celle pour qui cette formule laisse de côté certains étudiants, génère des frustrations et un éparpillement de l’enseignement. La présidente de la FNEEQ ajoute : « On essaie de nous imposer une transformation majeure de la profession enseignante de manière détournée. 

En classe c’est mieux

La FNEEQ lancera le 16 mai prochain, la première phase d’une campagne sur les transformations de la profession enseignante et la transition post-pandémie. Sous le thème « En classe c’est mieux », cette campagne se déclinera sous la forme de publicités et de publications dans les médias traditionnels et sociaux et s’appuiera sur des témoignages d’enseignantes et d’enseignants.

Cette campagne s’appuie aussi sur le vécu des membres et qu’à cet égard, des témoignages individuels sous la forme de lettres ouvertes envoyées aux médias traditionnels sont sollicités pour donner de la vigueur à cette première phase de la campagne. Si vous désirez vous impliquer dans cette campagne, contactez Astrid Tirel, la vice-présidente aux relations intersyndicales du SPPEUQAM à cette adresse : tirel.astrid@uqam.ca

Appui aux enseignantes et aux enseignants de l’Université Laurentienne

Les membres du SPPEUQAM sont invités à signer et à envoyer la lettre d’appui aux enseignantes et aux enseignants de l’Université Laurentienne, ce que le Comité exécutif du Syndicat a déjà fait, suite à la dernière réunion du Bureau fédéral de la FNEEQ qui a adopté la résolution suivante :

Que la FNEEQ dénonce la décision inique de l’administration de l’Université Laurentienne d’abolir 69 programmes d’études, dont 28 en français, en raison d’une vision marchande et clientéliste de l’enseignement supérieur qui mine les fondements mêmes de la mission universitaire.

Que la FNEEQ revendique, auprès du ministre ontarien Ross Romano et de la ministre fédérale Mélanie Joly, une aide financière suffisante pour assurer la pérennité de cet établissement et pour garantir l’accès aux études supérieures pour la communauté franco-ontarienne.

ACFAS – colloque des enseignantes et enseignants universitaires contractuels

Cette semaine avait lieu le congrès virtuel de l’ACFAS. Plusieurs membres de l’équipe syndicale ont participé au colloque 407 – Subalternité et agentivité : les enseignant.e.s contractuel.le.s au sein des universités du 21e siècle le lundi 3 mai.

Les présentations étaient divisées en trois thèmes : 1) Mutations du monde du travail et emplois universitaires contractuels : où en sommes-nous?, 2) Dynamiques subalternes du savoir, et 3) Luttes asymétriques au sein de l’université. La majorité des conférencières et conférenciers étaient des enseignantes et enseignants contractuels, ainsi que quelques professeures, professeurs du Québec. Des collègues d’Ontario, de Nouvelle-Écosse et de France ont complété le portrait.

Leurs luttes, ce sont aussi nos luttes!

Actuellement en négociation avec l’État et confrontés comme nous à la crise socio-sanitaire, les enseignantes, enseignants des cégeps prennent régulièrement la plume pour les médias afin de défendre l’intégrité de leur travail en enseignement supérieur et de valoriser l’importance de la qualité de l’enseignement.

Le fait que les actuelles négociations avec le gouvernement du Québec regroupent toutes les personnes enseignantes des cégeps favorise assurément la mobilisation syndicale; cela pourra peut-être aussi éventuellement se faire au niveau des négociations des conventions collectives des enseignantes, enseignants universitaires à contrat que nous sommes. Qui sait? Quoiqu’il en soit, ce qui est avancé par les propos de nos collègues des cégeps peut aisément faire référence à ce qui se passe également à l’université.

Les carrés noirs

Dans son texte « Les carrés noirs » Jean-Sébastien Bélanger, enseignant en philosophie au cégep de Sorel-Tracy s’inquiète « de l’accélération de la technocratisation de l’enseignement à laquelle nous sommes en train d’assister, de cette montée des relations désincarnées qui sapent l’essence des relations humaines. Ce qui anime les enseignants ne figure pas dans des colonnes de chiffres. Nous construisons les hommes et les femmes de demain. « Ce n’est pas une âme, ce n’est pas un corps que l’on dresse, c’est un être humain », disait Montaigne. »

Le système d’éducation est à bout de souffle

« Les enseignants au statut précaire sont continuellement sur la sellette, peu importe leur compétence, leur investissement et le nombre d’années d’expérience qu’ils ont », déplore l’autrice, Isabelle Marcotte-Latulippe, enseignante en géographie au cégep Marie-Victorin et au cégep du Vieux-Montréal.

Réussir vs apprendre

Diplômé de l’UQAM et enseignant en arts visuels au cégep de St-Jean-sur-Richelieu, Martin Désilets affirme dans son texte « qu’il y a quelques vertus à reconnaître un échec, réellement, en n’y voyant rien de plus grave qu’une occasion d’apprendre, une condition pour apprendre. Le premier changement à opérer est peut-être celui-ci : remplacer dans notre discours le mot réussir par le mot apprendre.

RAPPEL : Congrès de l’Acfas

Il est encore et toujours temps de s’inscrire au Congrès de l’Acfas, notamment pour assister au colloque « Subalternité et agentivité : les enseignant.e.s contractuel.le.s au sein des universités du 21e siècle », où plusieurs de nos collègues, camarades et amis qui s’intéressent aux enjeux de la précarité interviendront.

On retrouvera, entre autres, à ce colloque, Olivier Aubry (UQAM), Marie-Pierre Boucher (UQO), Richard Bousquet (FNNEQ), Raphaël Crevier (UQAM), Pierre-David Desjardins (UdM), Godefroy Desrosiers-Lauzon (UQAM et UdM), Françoise Guay (UdeM), Nicolas Harvey (UQO), Caroline Quesnel (FNEEQ), Gwen Scheppler (UdeM), Michaël Séguin (UdM).

Un coquetel à la mémoire de notre défunt collègue Michel Sarra-Bournet est également prévu en fin de journée.

Congrès de l’Acfas

Il est toujours temps de s’inscrire au Congrès de l’Acfas, notamment pour assister au colloque « Subalternité et agentivité : les enseignant.e.s contractuel.le.s au sein des universités du 21e siècle », où plusieurs de nos collègues, camarades et amis qui s’intéressent aux enjeux de la précarité interviendront.

On y retrouvera, entre autres, à ce colloque, Olivier Aubry (UQAM), Marie-Pierre Boucher (UQO), Richard Bousquet (FNNEQ), Raphaël Crevier (UQAM), Pierre-David Desjardins (UdM), Godefroy Desrosiers-Lauzon (UQAM et UdM), Françoise Guay (UdeM), Nicolas Harvey (UQO), Caroline Quesnel (FNEEQ), Gwen Scheppler (UdeM), Michaël Séguin (UdM).

Un coquetel à la mémoire de notre défunt collègue Michel Sarra-Bournet est également prévu en fin de journée.