Itinérance au féminin : Ces femmes que les chiffres ne voient pas


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Chaque jour, l’équipe de l’organisme Chez Doris tend la main à des femmes que personne ne voit. Nous accueillons celles qui luttent dans l’ombre : des visages marqués par la peur, la fatigue, la détresse. À l’approche du recensement des personnes en situation d’itinérance, nous savons déjà que la réalité d’une grande partie d’entre elles sera, encore une fois, oubliée. Contrairement aux idées reçues, l’itinérance ne se résume pas aux tentes dans les parcs ou aux files d’attente devant les refuges. Pour les femmes, elle prend des formes plus discrètes : dormir dans une voiture avec ses enfants, enchaîner des hébergements temporaires chez des amis, ou accepter des relations abusives en échange d’un toit. Ces femmes ne se retrouvent pas dans les statistiques officielles, et pourtant, elles existent en nombre croissant. Chaque jour, nous accueillons des femmes âgées expulsées de leur logement après des décennies de stabilité, incapables de se reloger avec leur maigre pension. Des étudiantes, faute de revenus suffisants, se retrouvent sans domicile. D’autres, par honte ou par peur, préfèrent l’errance silencieuse, explique Diane Pilote, directrice générale de Chez Doris, dans un texte publié par La Presse.

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