Au sud de la frontière, le gouvernement Trump a annoncé des coupes massives dans le domaine de la recherche scientifique, notamment dans le financement de la recherche médicale. Pour l’instant contestées par la Cour fédérale, ces compressions ont tout de même déjà des effets sur la recherche scientifique au Québec, selon des chercheurs d’ici, rapporte Le Devoir. L’annonce des réductions budgétaires a fait son bout de chemin dans les laboratoires de la province. Même si la Cour fédérale américaine a pour l’instant empêché la mesure d’être mise en place, Donald Trumpa trouvé un moyen de contourner cette décision en imposant un moratoire temporaire sur toutes les demandes de subventions dans les National Institutes of Health (NIH). Les NIH financent d’innombrables projets, autant à l’intérieur des États-Unis qu’à l’étranger. Juste au Québec, en 2024, ce sont plus de 5 millions de dollars qui ont été donnés à des universités et à des centres de recherche hospitaliers, selon les données ouvertes des NIH. Le moratoire, même temporaire, menace la fin du financement dans des projets de recherche concrets comme la recherche de traitement pour le cancer ou pour le diabète. « C’est le chaos total aux NIH », affirme Vincent Poitout, vice-recteur désigné à la recherche à l’Université de Montréal.
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