La chronique du Comité de négo

Les superviseur-e-s de stage doivent être reconnu-e-s comme des chargé-e-s de cours à part entière!

En tant que chargée et chargée de cours, si vous consultez la convention collective, vous y trouvez votre mode de rémunération et vos conditions de travail. Est-ce le cas pour tous et toutes? Étonnamment, la réponse est non! Les chargées et chargés de cours effectuant la supervision de stage se seront sans doute reconnu-e-s dans cette situation aberrante.

Depuis son élection, le 15 septembre, le comité de négociation est à pied d’œuvre pour rédiger le cahier de demandes qui sera présenté pour adoption à une prochaine assemblée générale.

Le Comité de relations professionnelles

Le Comité de relations professionnelles (CRP) a pour objectif de régler les litiges professionnels des chargées et chargés de cours avec leur employeur, et plus largement, dans leur milieu de travail. Il vise aussi à contribuer à l’amélioration des conditions de travail, à l’établissement d’un environnement sain et au maintien de relations cordiales à l’université.

Qui est-ce? Le Comité des relations professionnelles est composé de personnes représentant le SPPEUQAM et l’employeur. On y retrouve notre vice-présidente à la convention collective et les agentes et l’agent de relations de travail du Syndicat, d’une part, et, d’autre part, le directeur adjoint du Bureau des relations de travail, la directrice adjointe du Service du personnel enseignant et la technicienne en personnel principale.

Assurance de retraité-e

Lorsque vous serez prêtes ou prêts pour la retraite, une couverture d’assurances destinée spécifiquement aux retraitées et retraités de l’éducation, dont le syndicat est affilié à la FNEEQ, tel le SPPEUQAM, sera à votre disposition. Le preneur de cette police d’assurances groupe est l’Association des retraitées et des retraités de la FNEEQ (AREF) et sa mise en œuvre relève de La Capitale, Assurance et services financiers.

Cette protection, qui comporte certaines options, est offerte à des taux très avantageux, selon votre statut familial et le niveau de protection désiré pour les protections optionnelles.

Certaines conditions strictes sont incontournables pour bénéficier de cette protection.

100 ans pour notre Conseil central!

En 2020, on célèbre le 100e anniversaire du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN). À cette occasion, Bertrand Guibord, le secrétaire général du Conseil, a coordonné la rédaction d’un livre qui trace un impressionnant portrait des activités du CCMM. L’excellence de cet ouvrage, intitulé « Cent ans de lutte », a récemment été soulignée par la parution d’une critique élogieuse de Michel Lapierre dans Le Devoir. Pour qui s’intéresse à la vie syndicale, voilà un livre à se procurer!

Pour d’autres informations sur le 100e anniversaire du CCMM-CSN.

Retour sur le conflit de travail à la Téluq

Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective du SPPEUQAM, et Nicolas Harvey, vice-président aux communications du Syndicat de chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais, ont fait paraître un texte bilan sur le récent conflit de travail vécu par les tutrices et tuteurs de la Téluq, dans les Nouveaux Cahiers du socialisme. À lire!

Le Mouvement action chômage

En tant que précaires de l’enseignement universitaire, plusieurs d’entre nous connaissent l’alternance entre le « surtravail » et le chômage. Pour cette raison, et en solidarité avec d’autres précaires, le SPPEUQAM appuie les actions du Mouvement action chômage qui nous offre ici des informations utiles concernant le passage de la PCU au nouveau régime d’assurance emploi.

Journée mondiale des enseignantes et des enseignants

« Célébrée chaque année le 5 octobre depuis 1994, la Journée mondiale des enseignant(e)s commémore la signature de la Recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant de 1966. Cette Recommandation fixe les critères de référence relatifs aux droits et aux responsabilités des enseignant(e)s ainsi que les normes fixant leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et les conditions d’enseignement et d’apprentissage. La Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, adoptée en 1997, complète la Recommandation de 1966 pour y adjoindre le personnel de recherche et d’enseignement de l’enseignement supérieur ». (Source : fr.unesco.org/commemorations/worldteachersday)

La crise actuelle a révélé que les enseignantes et les enseignants sont en première ligne.

Le président de la CSN prend position sur l’enseignement en non présentiel

Une lettre du président de la Confédération des syndicats nationaux, Jacques Létourneau, a été publiée dans le journal Le Devoir du 3 octobre 2020, sous le titre « Une distance à craindre en enseignement supérieur ».

Voir le site très complet de la CSN et cette page facebook.com/LaCSN pour plusieurs nouvelles du monde du travail.

Prix d’excellence en recherche et en recherche-création pour les personnes chargées de cours de la Faculté des arts – Concours 2020-2021

Cette année, le Prix d’excellence en recherche et en recherche-création de la Faculté des arts s’adresse aux personnes chargées de cours avec plus de dix ans d’expérience. Ce prix vise à reconnaitre l’apport exceptionnel d’une personne qui se distingue dans le cadre de son travail en faisant preuve d’une implication et d’un apport remarquable à la recherche et de la recherche-création développée à la Faculté des arts.

Plusieurs parmi nous sont de talentueuses personnes chargées de cours à correspondre aux critères d’admissibilités; c’est pourquoi nous les encourageons à soumettre leur candidature à ce prix qui est accompagné d’une bourse de 1 000 $ provenant du budget du Vice-décanat à la recherche et à la création.

Appel à la participation pour une recherche sur la santé psychologique et la qualité de vie professionnelle

Dans le cadre des activités du GRIÉMÉtic, les professeures Carla Barroso da Costa du Département d’éducation et pédagogie de l’UQAM et Nathalie Loye de l’Université de Montréal, mènent une recherche sur la Santé psychologique et la qualité de vie professionnelle pendant la pandémie de Covid-19 chez les enseignant.e.s francophones. Elles souhaitent faire circuler leur questionnaire auprès des enseignants, de l’école primaire à l’université.

Nous encourageons les chargées et chargés de cours de l’UQAM à y participer. Voici la description de la recherche et le lien pour accéder au questionnaire d’enquête.

Il y 50 ans : la Loi des mesures de guerre

Le 16 octobre prochain sera le triste 50e anniversaire de la promulgation de la Loi sur les mesures de guerre par le Gouvernement du Canada, dirigé par Pierre Eliott Trudeau. 497 personnes ont été incarcérées et plus de 35 000 perquisitions ont été effectuées, sans mandat, pendant les mois d’octobre, de novembre et de décembre 1970. Des personnes militant dans les organisations syndicales ou dans les groupes communautaires, et aussi des personnes du milieu de l’enseignement supérieur, ainsi que des jeunes étudiant à l’UQAM ont alors été brutalement arrêtées. Pour reprendre contact avec ce triste anniversaire, par devoir de mémoire, il importe de voir, ou de revoir, deux films : les Rose et Les Ordres.

Un an après

Un an après la remise du rapport de la Commission Viens, décédait, abominablement, l’Atikamekw Joyce Echaquan, à l’Hôpital de Joliette. Le rapport de cette Commission, dont le nom officiel est « Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec », déposé le 30 septembre 2019, faisait, entre autres, suite aux actes de violences sexuelles racistes infligés aux femmes autochtones de Val-d’Or en Abitibi par des policiers de la Sûreté du Québec. Pour consulter ce rapport, dont les suites tardent à venir.

Un joyeux message de notre secrétaire générale

Oyez, oyez, collègues enseignants! Dans la foulée de la tempête pandémique depuis mars, cette rentrée automnale n’était pas la période exaltante de retour sur le campus que nous connaissons d’habitude. La rentrée est ce moment qui emboîte le pas à la douceur de l’été où nous sommes énergisés à l’idée de renouer avec nos collègues sur des projets stimulants, de retrouver de nouveaux visages d’étudiantes et étudiants dans des salles de classe remplies d’enthousiasme et de savoir. Mais cette rentrée, cette année, elle n’a pas eu le même effet. Alors comment pouvez-vous recréer cette stimulation? Dans la science et la nature!

Malgré MEC, il ne faut pas perdre foi dans le modèle coopératif

La vente de MEC, « une décision du seul conseil d’administration sans égard à la consultation des milliers de membres qui constituent les assises associatives de cette coopérative », selon le spécialiste en entreprises collectives, Jean-Pierre Girard, chargé de cours à l’ESG

Lire la suite dans Le Devoir.

Lettre d’entente avec l’employeur

Une lettre d’entente concernant les modalités particulières en lien avec la poursuite de la mission académique de l’Université pendant la période de pandémie en lien avec la COVID-19, pour le trimestre d’automne 2020, a été signée avec l’employeur après sept rencontres de pourparlers. Mais qu’est-ce qu’une lettre d’entente?

Une lettre d’entente est un type de document juridique négocié entre le Syndicat et l’employeur pour résoudre un problème particulier. Ici, le SPPEUQAM et l’UQAM ont convenu de modalités particulières concernant divers droits et conditions de travail des chargées et chargés de cours dans le contexte exceptionnel actuel qui ne permet pas l’enseignement en présentiel.

Comment toucher la rémunération pour la formation sur l’enseignement en non présentiel (date limite : 31 octobre)

Le Syndicat a revendiqué la rémunération des formations sur l’enseignement en non-présentiel suivies par les chargées et chargés de cours en ce contexte exceptionnel. Bien que l’UQAM n’ait pas acquiescé à l’entièreté de nos demandes à cet égard, quelques points majeurs sont à retenir. Toute personne chargée de cours enseignant cet automne a droit de réclamer l’équivalent de 6 h de formation au montant de 51 $/h, c’est-à-dire l’indemnité prévue à la convention collective pour des activités autres que l’enseignement. Exception notable : les chargé-e-s de cours enseignant cet été s’étant déjà prévalu de la totalité de ces 6 h.

Cette mesure couvre toute formation offerte par l’UQAM, soit celles du Carrefour technopédagogique, dont les « Écoles d’été et d’automne en pédagogie universitaire », ou celles qu’un département a pu mettre en place, incluant leurs versions enregistrées.

Comment se faire payer les heures de correction pour les notes « I » (Incomplet)

Plusieurs membres ont reçu cet été des travaux d’étudiantes et étudiants du trimestre d’hiver, en raison de la décision du Conseil d’administration d’octroyer la notation Incomplet jusqu’en septembre. Comme il s’agit de travail effectué après la fin de nos contrats, l’UQAM doit s’enquérir de votre disponibilité et vous rémunérer. Dans cette situation exceptionnelle, le Syndicat s’est entendu pour une rémunération sur la base de l’indemnité de 51 $/heure prévue à notre convention collective, jusqu’à un maximum d’une heure par étudiant ou étudiante.

Les personnes chargées de cours toucheront cette rémunération après complétion d’un formulaire à cet effet. Vous le trouverez ici.

Formation sur les programmes de mise à jour des connaissances et de perfectionnement

Le 3 septembre dernier, le Comité mobilisation-intégration (CMI), composé de Cathy Beausoleil, Laurence Castonguay Emery et Raphaël Crevier, accompagné de la vice-présidente aux affaires universitaires, Nathalie Blanchet, a présenté une séance d’information en ligne sur les programmes de mise à jour des connaissances et de perfectionnement.

35 chargées et chargés de cours ont participé à la séance, en plus de certains membres de l’équipe syndicale. À la fin de la séance, plusieurs commentaires positifs qui ont été exprimés par les membres, révèlent l’importance de se réunir et de s’informer sur des enjeux qui nous touchent toutes et tous.

Le CMI encourage fortement les membres du Syndicat à déposer des demandes de financement dans le cadre de ces deux programmes, car les sommes inutilisées sont en quelque sorte perdues.

Manifester en présentiel au temps de la pandémie

Le 16 septembre, sous l’un des derniers ciels ensoleillés d’été, nous étions une cinquantaine de personnes à la place Pasteur, soit le nombre qui apparaissait à la fois suffisant et sécuritaire aux membres du Comité mobilisation-intégration qui avait organisé la manifestation. Nous pouvions ainsi être à deux mètres de distance en remplissant adéquatement l’espace devant le pavillon Athanase-David, qui abrite l’administration de l’UQAM.

L’événement a attiré plusieurs médias, ce qui nous a permis de sensibiliser la population à notre existence dans le monde de l’enseignement universitaire (!) et à la particularité de nos conditions de travail en mode non-présentiel. Parmi ces médias, on retrouvait la Première chaîne de Radio-Canada (radio), Ici Télé (Radio-Canada), la télé Noovo, la radio de CBC, le Montréal campus, la radio étudiante de l’Université Concordia et le Journal étudiant de l’Université de Montréal, Quartier libre qui ont couvert cette manifestation.

Rapport du Comité de pré-négociation de la convention collective

Le 15 septembre, les membres du Comité de pré-négociation de la convention collective (CPCC) ont présenté leur rapport à l’Assemblée générale du SPPEUQAM. Ce comité est composé de sept personnes (Benoit Coutu – en remplacement de Chacha Enriquez -, Marielle Lacombe, Pierre Trudel, Francisco Goire, Marie Martel, Ginette Prévost et Amadou Razack Yaya) soit une personne issue de chacune des six facultés et de l’École des sciences de la gestion, élues en assemblée générale, en plus de la vice-présidence à la convention collective, Nancy Turgeon. Il a pour objectif de faire une synthèse des multiples consultations effectuées auprès des membres du Syndicat dans les derniers mois, et ce, afin de préparer un ensemble de propositions orientant la production d’un cahier de charges par le Comité de négociation.

Enquête pour un portrait des chargées et chargés de cours des syndicats membres de la FNEEQ-CSN (date limite : 30 septembre)

Dans les prochains jours, nous vous encourageons à participer en très grand nombre à l’enquête devant servir à tracer un portrait à jour de la situation des chargées et chargés de cours.

Cette enquête porte sur la situation d’emploi générale des membres des syndicats de la FNNEQ, ainsi que sur leur participation à la recherche ou à la recherche-création et les conditions dans lesquelles elle se réalise. L’objectif est d’obtenir un portrait le plus fidèle possible des chargées et chargés de cours de ses syndicats membres et de la réalité avec laquelle ils doivent composer pour faire leur travail.

La réduction de la précarité, la stabilisation de l’emploi et l’amélioration des conditions de recherche et de recherche-création sont parmi les principaux enjeux ciblés.

Enquête sur la recherche et la recherche-création

Pour un certain nombre d’entre nous, la recherche et la recherche-création constituent des aspects fondamentaux de notre pressant et incessant appel à une pleine reconnaissance de notre riche contribution à la vie de l’institution universitaire où nous travaillons.

Vous comprendrez qu’en période de renouvellement de notre convention collective, il importe d’illustrer nos revendications par des exemples bien réels et d’établir des demandes qui correspondent à nos besoins. Pour ce faire, la FNEEQ a mandaté notre collègue Nicolas Harvey, vice-président aux communications du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais, afin qu’il rassemble des témoignages et analyse la situation, la nôtre et celle de nos collègues d’autres syndicats membres de la FNEEQ.

Les relations avec les autres syndicats et les associations étudiantes de l’UQAM

Les relations avec les autres syndicats de l’UQAM ainsi qu’avec les associations étudiantes se sont intensifiées en ces temps de pandémie que la direction de l’UQAM voudrait bien transformer en état d’exception permanent. L’inter-inter (instance regroupant syndicats et associations étudiantes de l’UQAM) s’est réunie de manière très rapprochée, avant même la rentrée, pour avancer des dossiers où nous avons des intérêts communs, comme la préservation de la qualité de l’enseignement et des conditions de travail acceptables par la réduction de la taille des groupes cours. Comme mentionné dans cette infolettre dans le compte-rendu de la manifestation du 16 septembre, la solidarité du SPUQ, du SEUQAM et des étudiant-e-s de l’UQAM a été très appréciée lors de notre manifestation et a sans aucun doute contribué à son succès.